Les œufs

En dehors du problème d’éthique dû aux conditions d’élevage des poules pondeuses (cf Les poules pour les oeufs), les œufs représentent plusieurs dangers sanitaires :

– Le confinement dans les hangars provoque des maladies infectieuses, parfois transmissibles à aux humains : Chlamidia, grippe aviaire (H5N1), salmonellose.

– Toxi-infections alimentaires : les produits à base d’œufs (sauces, quiches, etc…) peuvent être rapidement infectés par des salmonelles, si ils sont trop longtemps et/ou mal conservés.
Il est recommandé de se laver les mains après chaque manipulation d’œufs.

– Si les œufs sont intégrés trop tôt dans la nourriture de l’enfant, celui-ci peut devenir allergique.

Les grenouilles

Chaque année, 300 millions de grenouilles sont capturées et tuées sauvagement pour leurs cuisses !!!

Les populations de grenouilles vertes et rousses s’étant effondrées en Europe, le marché se développe maintenant en Asie, en Inde et au Bangladesh.

Pour les capturer, les ramasseurs longent les rivières et les milieux humides la nuit, les attrapent à l’aide d’épuisettes, d’hameçons ou de harpons et les entassent dans des sacs.
Parfois, le parcours jusqu’au centre de découpe est long ; certaines meurent étouffées.

Elles sont ensuite entaillées à la nuque, coupées en deux puis éviscérées. Les deux cuisses sont arrachées et le reste du corps est jeté au sol… Les grenouilles sont encore conscientes et vont mettre plusieurs minutes à mourir.

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Pêche de loisir

En France, il y a environ 2 millions d’amateurs de pêche… tous sans aucune formation préalable ni informés sur la manipulation des poissons, la conservation des espèces, la pollution (de l’eau et mort des oiseaux par ingestion de plombs), etc…

Le principal problème de la pêche reste, comme pour toute exploitation animale, la souffrance du poisson : en effet, l’hameçon peut s’accrocher dans le palais ou l’estomac, blesser l’animal, voir même entraîner sa mort.
Le stress engendré par la capture (que le poisson soit relâché ou pas !) est inacceptable !!!

La notion de « loisir » évoque le plaisir, et donc une absence de souffrance… que NOUS la subissions directement ou que NOUS l’infligions à un autre être sensible.

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Pêche industrielle

En raison de la pêche intensive, la plupart des espèces aquatiques sont aujourd’hui au bord de l’extinction : 75 % des stocks mondiaux sont surexploités. Malgré ces chiffres alarmants, 90 % des subventions européennes sont toujours destinées à la pêche industrielle.

La cour européenne a condamné la France à payer une amende de 20 millions d’euros (payés par les contribuables !) pour ne pas appliquer depuis plus de 20 ans un règlement visant à la conservation des ressources de la pêche afin de protéger les différentes espèces de poissons : vérification des tailles minimales des maillages des filets, contrôle des ventes….

Dans 20 ans, 40 % du poisson destiné à la consommation humaine sera issu de l’aquaculture, les océans ne pouvant déjà plus répondre, aujourd’hui, à la demande toujours croissante.

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Poissons d’élevage

La surpêche ayant décimé nos océans, les industriels élèvent maintenant les poissons dans des cages ou des bassins : on appelle ça de l’aquaculture et de la pisciculture.
Ces deux concepts concernent de plus en plus d’espèces mais essentiellement les truites, daurades, turbots, bars, saumons et cabillauds.

Le confinement et les densités d’élevage provoquent douleurs (dûes aux frottements entre poissons), stress et maladies (poux de mer, cataractes, malformations).
On élève 60 kg de poissons par m3 d’eau, soit l’équivalent de 27 truites dans une baignoire.

Les poissons sont affamés 7 à 10 jours avant l’abattage, puis asphyxiés à l’air sur de la glace ou étourdis avec de l’eau saturée au dioxyde de carbone. L’agonie peut durer jusqu’à 15 minutes.

1 poisson sur 4 consommé en France provient d’élevage.
La France est le premier producteur mondial de truites d’élevage.

Les méfaits de ces élevages :
– pour lutter contre les maladies, plusieurs antibiotiques, hormones et stéroïdes sont administrés aux poissons : pollution de l’écosystème alentour et résistance aux antibiotiques.
– disparition des poissons sauvages : pour produire 1 kg de saumon, il faut 25 kg de poissons (généralement sauvages).
– destruction des mangroves, pour faire des élevages de crevettes, provoquant destruction d’autres espèces maritimes, érosion et inondations.

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Poissons sauvages

Dans les océans et mers, les bateaux ont adoptés différentes techniques pour pêcher, en moins de temps possible, le maximum de poissons :
– soit en encerclant les bancs de poissons avec un énorme filet (1000 m de long sur 100 m de haut)
– soit en laissant traîner un filet au fond de l’eau, raclant les fonds de mer. Tous les poissons qui y entrent sont poussés par le mouvement de traction en direction du fond du filet. Les poissons se frottent et s’écrasent entre eux, abimant leurs écailles.

En remontant les filets à la surface, la pression de l’eau est telle que les yeux des poissons sortent de leurs orbites. Une fois jetés sur le pont du chalutier, ils agoniseront de longues minutes avant de mourir asphyxiés… ou directement broyés pour finir en farine.

Bien évidemment, les filets ramassent toutes les espèces aquatiques ; celles qui ne sont pas consommées par l’homme sont rejetées à l’eau… Souvent blessées ou mortes.
Parfois, le filet se décroche du bateau, dérivant au fond de l’océan et entraînant avec lui tous les poissons piégés ; une fois ces derniers décomposés, le filet remonte et recommence un nouveau carnage.

Certaines espèces comme le cabillaud, la lotte et la langoustine sont très menacées par la surpêche.

De plus, les poissons se font de plus en plus rares ; les chalutiers doivent donc traîner leur filet de plus en plus profond et la maille du filet plus serrée.
Cela engendre une pêche :
– de poissons trop petits pour être vendus.
– de jeunes poissons reproducteurs qui pourraient relancer la croissance de certaines espèces.
– des poissons non comestibles.
– des espèces protégées comme les tortues, les phoques, les dauphins. Ainsi chaque année, 300 000 cétacés meurent dans les filets de pêche.

Le poisson : bon pour la santé ?
Quand on sait que l’océan est une véritable décharge pour les hommes, il ne faut pas s’étonner que l’on retrouve dans l’eau, et donc dans la chair des poissons :
– des substances radioactives (strontium 90)
– des métaux lourds (mercure, plomb)
– des substances cancérigènes (Dioxines, PCB, Arsenic)

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