Dégustations végétales – en Biocoop – JMFS

Notre collectif est en dormance depuis maintenant quelques années. Nous ne savons pas encore quel sera son avenir, néanmoins ! –>

Samedi 27 août 2022 aura lieu la 8ème Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme (JMFS).

À cette occasion, nous vous invitons à venir déguster des recettes végétales à Biocoop Vesonbio (Place Leclerc), de 10h à 13h et de 15h à 19h.

Pourquoi végétales ?
3.2 millions d’individus issus d’élevages sont abattus chaque jour en France pour l’alimentation humaine : ce sont autant d’êtres conscients d’eux-mêmes qui se retrouvent dans nos assiettes sans nécessité.

Prendre conscience de qui nous avons dans notre assiette permet d’amorcer une transition alimentaire.
C’est en découvrant d’autres saveurs délicieuses, sans faire souffrir qui que ce soit, que nous pourrons dépasser les habitudes gustatives acquises.

Par ailleurs, à l’heure où nous entendons beaucoup parler d’écologie, nous oublions de faire le lien essentiel avec notre assiette : déforestation, consommation importante d’eau, pollution…

Osons mettre les pieds dans le plat : une transition écologique n’a de sens que si elle passe par une transition alimentaire.
L’élevage est en effet responsable de 14.5 % des émissions de gaz à effet de serre.*

Alors laissez-vous tenter car on vous le garantit : vous allez déguster !

Événement Facebook : https://fb.me/e/2JXryLLR5

*https://www.l214.com/…/statistiques-nombre-animaux…/

Série de documentaire ARTE (2022) :
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022591/qui-peut-on-manger/

“Le spécisme, c’est…”
https://www.youtube.com/watch?v=s76Bw9IH2G8…

! Recettes !
https://vegan-pratique.fr
https://123veggie.fr
https://www.100-vegetal.com

Notre article paru dans un bulletin politique

Nous avons eu l’occasion d’écrire un article pour le bulletin d’information qui se nomme “L’Alternative Rouge et Verte”, issu de la formation politique Ensemble ! Bourgogne Franche-ComtéMouvement pour une Alternative de Gauche Écologiste et Solidaire.

Le sujet : notre vision de l’évolution de la place des animaux dans notre société, d’aujourd’hui à un futur plus ou moins proche. Nous savions que notre article serait côte à côte avec un article de La Confédération Paysanne traitant du même sujet. Nous pensons avoir présenté dans notre article de bons éléments de réponses à leur article.

Voici notre article en texte pour une lecture plus aisée, avec tous les liens :

Pourquoi repenser la place de l’animal dans notre société

Parce que tout le monde s’accordera à reconnaître qu’il ne faut pas faire de mal à autrui, d’autant plus sans nécessité, que la liberté des un.e.s s’arrête là où débute celle des autres.

Parce qu’il est aujourd’hui scientifiquement reconnu que la plupart des animaux exploités sont en capacité de ressentir souffrance, peur, plaisir, affection… mais que leur univers mental et émotionnel est trop souvent ignoré et jugé à l’aune de critères anthropocentriques. (1)

Parce que les animaux ont le droit de vivre leur propre vie selon leurs besoins et leurs aspirations et qu’ils ne sont pas des objets dont nous pouvons disposer à notre guise.

Parce que nous n’avons besoin ni de leur viande, ni de steak in-vitro, pour être en bonne santé (2), que nous pouvons nous régaler avec l’alimentation végétalienne (3).

Parce que l’élevage, en particulier intensif, a un impact massif sur notre écosystème en terme de consommation d’eau, d’émissions de gaz à effet de serre, de déforestation… (4) Alors qu’une agriculture biovégétalienne, stimulatrice d’emploi, produisant localement ses fertilisants végétaux, est possible. (5) 

Face à l’enjeu majeur de nourrir équitablement l’ensemble des quelques 10 milliards d’humains à l’horizon 2050, les 60 % de terres agricoles qu’utilise l’élevage, notamment pour du soja OGM importé d’Amazonie, pourraient être ré-allouées à l’alimentation humaine. (4)

Parce que vouloir le bien des animaux, ce n’est jamais, contrairement à des stéréotypes grossiers, se désintéresser du sort des humains et que nos destins, humains et non-humains sont indissolublement liés.

Nous, animalistes, appelons de nos vœux un changement de société profond. Nous voulons davantage que l’amélioration des conditions de vie des animaux élevés et tués pour satisfaire les désirs humains ; nous revendiquons l’abolition de toute forme d’exploitation animale (alimentation, mode et “déco”, expérimentation, travail, loisirs…).

Nous ne sommes pas pour autant indifférent.e.s à la possibilité d’améliorer les conditions de vie des animaux actuellement exploités, en faisant barrage à l’implantation de nouvelles fermes usines, en soutenant des projets de loi allant à l’encontre des élevages en cage, hors sol, des pratiques cruelles comme le débecquage, écornage, castration à vif…

On fait de plus en plus dire aux véganes, aux antispécistes, qu’ils souhaitent briser tout lien avec les animaux, seraient les ennemi.e.s juré.e.s des agriculteur.rice.s… Il n’en est rien. L’agriculture est l’activité la plus urgente et la plus vitale pour l’humain. Mais c’est une agriculture végétale et respectueuse de l’environnement que nous souhaiterions voir se développer, en lien avec les AMAP, les marchés de petits producteurs… C’est un système à revoir profondément, en concertation avec les éleveur.euse.s souvent en difficulté et en souffrance en raison d’un système capitaliste et productiviste, orienté vers la seule recherche du profit, qui broie animaux comme humains.

Les animaux peuvent demeurer à nos côtés, mais libres et dignement traités.

C’est pourquoi nous, animalistes, sommes favorables à l’émergence d’un véritable droit des animaux, qui, tenant compte de leurs souffrances et aspirations, leur permette d’accéder au statut de personne-non humaine. (6)

– des droits dits négatifs qui conféreraient aux animaux la garantie de ne pas être esclaves, tués, séparés de leur famille… ;

– des droits dits positifs qui nous enjoindraient à respecter leur habitat, à tenir compte de leurs besoins lorsque nous construisons, nous obligeraient à porter secours à des animaux blessés par nos activités ou prendre soin des animaux qui sont devenus dépendants de nous…

En somme, il nous faut définir des droits différenciés, en fonction de la nature de la relation entre humain et animal.


Il est non seulement possible mais urgent d’imaginer un monde où les animaux et les humains pourraient coexister sans relation d’exploitation.

Et il est possible de réaliser ce projet politique, pour peu que l’on y réfléchisse tous ensemble et de façon circonstanciée, selon les contextes sociaux, économiques, géographiques et climatiques.

« Pourquoi ne pas imaginer un nouveau modèle, porteur d’emploi, de durabilité écologique et d’espoir, dans lequel les agriculteurs pourraient vivre de leurs terres sans exploiter les animaux et sans polluer les écosystèmes ? »

Élodie Vieille Blanchard, présidente de l’Association Végétarienne de France
in Révolution Végan. – Dunod, 2018

Le CABle – Collectif Animaliste Bisontin, un lien vers une éthique

Pour aller plus loin :

Zoopolis, une théorie politique du droit des animaux / S. Donaldson et W. Kymlicka. – Alma, 2016

Notes :

  1. Déclaration de Cambridge sur la conscience (2012)
  2. vegetarisme.fr/sante
  3. vegan-pratique.fr
  4. viande.info
  5. l214.com/agriculture-biovegetalienne et abv-france.org
  6. droitetanimaux.com/personne-humaine

Recette du flapjack

Parce que la cuisine anglaise n’est pas toujours douteuse… 😉 Voici une recette anglo-vegan toute facile et très gourmande : celle du flapjack.

flapIngrédients :

125g de flocons d’avoine (petits)
70g de margarine (non allégée, c’est mieux pour la texture)
40g de sucre
2 cuillères à soupe de sirop d’agave (sirop de sucre roux dans la version originale)
2 carrés de chocolat noir (en option)

Faire fondre la margarine dans une casserole, incorporer le sucre, puis l’avoine et le sirop d’agave. La texture doit être humide mais pas trop collante. Placer la “pâte” dans un plat de taille adaptée : le but va être de presser la pâte afin qu’elle soit bien compacte (j’ai utilisé le couvercle de la boîte de margarine pour presser^^). Placer les deux carrés de chocolat sur le dessus.

Cuire au four à 180° pendant environ 15 minutes, à ajuster en fonction du four ; la texture finale doit être molle sans être trop friable… Tartiner les carrés de chocolat pour un gourmand chocolate topping :). Laisser refroidir avant de déguster.
Variations : avec des fruits secs, de la noix de coco, un topping au caramel…

Galette customisée

Vous êtes fan d’amande, végétalien-ne,  et voulez faire un dessert qui en impose, le tout en ne cuisinant qu’une demi-heure à peine ?
Cette recette est pour vous !
super galette2Ingrédients :
2 pâtes feuilletées
220g de poudre d’amande
90g de sucre de canne
75g de margarine réchauffée
20g de fécule de maïs
3càs d’amaretto ou 1càc d’extrait d’amande
3càs de crème d’avoine
1 pincée de sel
50g de chocolat noir émietté (optionnel)
1 sachet de sucre vanillé (optionnel)
Pour la dorure :
1càs de crème d’avoine
1càs de sucre glace
2càs de sirop d’agave (optionnel)

Préparation :
Température du four : 200°.
Mélanger tous les ingrédients de la garniture sauf le chocolat jusqu’à obtenir une pâte souple et granuleuse.

Dérouler une pâte dans un grand plat à tarte. La piquer à la fourchette. La faire cuire à blanc pendant 5 min. Y répartir la garniture, puis le chocolat.

Poser la seconde pâte sur l’ensemble, joindre les bords. Badigeonner généreusement avec le mélange à dorer. Cuisson : environ 20 minutes.

Action SMAV de septembre 2014

Dans le cadre de la SMAV (Semaine Mondiale d’Abolition de la Viande), nous étions 8 personnes, lundi 23 septembre, de 17 à 19h, à sensibiliser les passants aux idées de la fermeture des abattoirs, de la disparition de la viande des étals, et d’un changement d’habitude alimentaire en faveur du végétarisme.

affiche-abolir-la-viandeDistribution de tracts, discussions, dégustations : nous avons varié les moyens pour montrer que le spécisme est une discrimination arbitraire et injuste et qu’une alimentation végétalienne (c’est à dire sans chair animale ni sous-produits animaux) est une alimentation facile, à portée de main et de bourse, et surtout, libérée de toute souffrance infligée aux animaux.

La dégustation comprenait cette fois-ci des madeleines nappées de chocolat et divers tartinables salés (houmos maison, pâtés achetés en magasin).

Nous sommes tou.te.s d’accord pour dire que l’accueil fut particulièrement favorable. Il y eut bien deux personnes pour ricaner, mais en règle générale, nous avons eu des réactions positives. Une dizaine de personnes se sont même dites végétariennes ou sur le point de le devenir. Une personne est prête à rejoindre notre collectif.
Voilà de quoi nous encourager à poursuivre, conforté.e.s dans notre conviction d’être sur la bonne voie…

Brochure “Faire des repas végétaliens (…)”

Notre première brochure vient d’être terminée. Elle s’intitule “Faire des repas végétaliens… quand on est nul.le en cuisine, pas riche et pas très motivé.e”.

Faire des repas végétaliens (...)

Elle s’adresse en effet aux personnes qui auraient (parfois) envie de faire des repas végétaliens plutôt simples et rapides. De façon plus détaillée : elle passe en revue différents ingrédients et méthodes de cuisine, et contient des informations autour de ce régime alimentaire. Le tout agrémenté d’images et de liens internet…

N’hésite pas à nous faire part de tes impressions.
->La dernière version est disponible au format PDF<- parmi d’autres brochures de cuisine (certaines sont vieillottes et contiennent quelques informations dépassées, néanmoins elles restent intéressantes :)).

Cookies

  • 125 g de margarine
  • 110 g de sucre (90g suffisent amplement)
  • 2 cuillères à soupe de mélasse claire ou de sirop d’érable
  • 135 g de farine
  • 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude
  • 1 pincée de sel
  • 100 g de flocons d’avoine
  • 70 g de noix de coco en poudre

Préparation :

  1. Mélangez les flocons d’avoine avec la farine, le sel, le sucre et la noix de coco
  2. Faites fondre la margarine végétale avec la mélasse, à feu doux, puis ajoutez le bicarbonate de soude dilué dans 1 cuillère à soupe d’eau chaude
  3. Versez le mélange à base de margarine dans les ingrédients secs, en mélangeant soigneusement
  4. Disposez des cuillerées à soupe de pâte, espacées, sur une plaque de cuisson, puis aplatissez légèrement les cookies
  5. Faites cuire les cookies coco aux flocons d’avoine, environ 10 min, à 160° C : ils doivent être bien dorés
  6. Laissez refroidir les cookies sur une grille

Une recette adaptée de Recette-dessert.com qui a l’avantage d’être modulable : on peut ajouter du chocolat en morceaux, remplacer la noix de coco par des pommes séchées et parsemer de noisettes. Autre mélange possible : cranberries-chocolat, et bien d’autres encore selon les fonds de placard !

 

SMAV de mai/juin 2014

À l’occasion de la Semaine Mondiale pour l’Abolition de la Viande du 24 mai au 1er juin, nous avons tenu des tables de presse – et de dégustation 🙂 – et distribué des tracts au centre-ville.ggy

Ces mets vegan ont été proposés aux passants : pissaladière, brownie choco-coco (ici sa recette, mainte fois demandée !), du tofu, du seitan et du tempeh (grillés sur place !), divers pâté végétaux, des cerises bien mûres…

L’une d’entre nous remarquait que les réactions des gens sont majoritairement plus favorables que lorsqu’elle militait il y a de ça une dizaine d’années.

Affiches disposées-là le temps de l'action

Courgettes et tomates farcies aux céréales et aux graines

Ingrédients :

  • Deux courgettes rondes ou longues mais avec un diamètre conséquent.
  • Deux tomates grosses
  • eau (2 verres à moutarde)
  • bouillon de légumes (en cube ou poudre) ou un fond de soupe
  • sauce de soja
  • millet (en grain) (1/2 verre à moutarde)
  • quinoa (1/2 verre à moutarde)
  • huile d’olive
  • oignons (2)
  • cumin (en grain et en poudre) – coriandre (en grain et en poudre)
  • amandes entières (2 cuillères à soupe)
  • graines de tournesol décortiquées (1 cuillère à café)
  • riz (1 ou 2 cuillères à soupe)
  • herbes de Provence – ail (4 gousses)
  • persil (3 bonnes cuillères à soupe finement coupé)
  • pain dur
  • sel – poivre

Laver les légumes. Couper le sommet des tomates et des courgettes (les poser dans le plat à four, vérifier leur équilibre et couper de façon à enlever juste un couvercle). Creuser à l’aide d’une cuillère à soupe ou à café les tomates et les deux courgettes. Conserver l’intérieur et les bouchons.

À part, dans une casserole mettre un peu d’eau, du bouillon de légumes ou de la sauce de soja et mettre à cuire le millet et la quinoa jusqu’à complète cuisson (voire jusqu’à absorption du bouillon).

Dans une poêle, mettre de l’huile d’olive, les oignons émincés. Faire revenir et dorer. Ajouter les épices (cumin et coriandre en poudre et en graines) puis l’intérieur des légumes (tomates et courgettes) et leur bouchon coup en petit bout (sauf le vert de la tomate). Saler, poivrer. Faire réduire, puis ajouter les amandes et les graines puis le mélange cuit et égoutté de quinoa et de millet. Ajouter 1 seule gousse d’ail émincée et les herbes de Provence. Retirer du feu et ajouter une cuillère de riz cru.

À part, mettre à gonfler dans un peu d’eau froide du pain dur. Emietter le pain puis presser dans un égouttoir ou à la main pour en sortir toute l’eau. Réserver.
Emincer finement le reste d’ail (les 3 gousses) et le mélanger à la mie de pain. Ajouter le persil ciselé, du sel, du poivre.

Remplir les courgettes et les tomates du mélange de légumes et céréales jusqu’au 3/4 du légume. Remplir le restant avec le mélange de mie de pain, d’ail et de persil.

Mettre les légumes dans un plat avec un fond d’huile d’olive et de bouillon de légumes. Mettre au four (il est possible de commencer la cuisson avec un couvercle ou de recouvrir d’aluminium pour accélérer la cuisson puis d’enlever le couvercle à mi-cuisson). Retirer le plat quand la mie de pain est bien dorée… le riz absorbé et les courgettes cuites (planter un couteau pour vérifier). Servir chaud.

+ Pour combler les trous dans le plat, ajouter des pommes de terre épluchées et coupées en gros morceaux. Elles grilleront sur le dessus et cuiront au bouillon de légumes. Bon appétit !