Le samedi 11 janvier, une action anti-fourrure s’est déroulée au centre-ville de Vesoul. Plus de détails dans l’article ci-joint.
Archives de l’auteur : lecable
Action sensibilisation – Fêtes 2013
Les rues étaient animées, en ce samedi 21 décembre. Passants et stands de toutes sortes occupaient la Place du 8 Septembre. Nous avons tenu une table de presse et distribué des tracts sur le thème des fêtes de fin d’année, nous souhaitions faire réfléchir sur les possibilités de les rendre plus éthiques, à la fois pour les humains et les animaux…
Gros plan sur le foie gras avec la projection d’un documentaire sur le sujet et des infos complètes distillées sur des panneaux (site dédié : http://www.stopgavage.com).
Dénonciation de la production de fourrure, aussi inutile que cruelle… (de même : http://www.fourrure-torture.com).
Perspectives anti-sexistes (notamment révision de l’attribution de certains jouets en fonction du sexe de l’enfant) et anti-capitalistes (notamment dans la critique de la sur-consommation).
Brochures, badges, brownie et thé à prix libre.
Lettre d’information de décembre 2013
– Sur le net, jusqu’au 15 janvier
Participation à une étude de grande ampleur sur les relations nutrition-santé. Nutrinet végé encourage à s’y inscrire afin que les institutions telles que le PNNS puissent se baser sur des données fidèles.
– Propagande pro-viande dans les écoles
– Droit des animaux :
Le manifeste de 30 millions d’amis a été signé par 24 intellectuels pour un changement du statut juridique de lʼanimal.
– Delphinariums :
En octobre 2013 le gouvernement indien a adopter une loi conférant aux dauphins le statut de «personnes non humaines». Ils ne pourront donc plus être maintenus captifs, ce qui met un terme à la présence des delphinariums dans le pays…
– Idées cadeaux :
De nombreux livres sont sortis cette année sur le végétarisme et la cause animale.
L’expérimentation animale en question
Infos rassemblées à l’occasion de la collecte de signature pour l’initiative citoyenne européenne Stop Vivisection (qu’est-ce que c’est ? Voir plus bas…).
Résumé de la vidéo « Safer Medicines » (2006)
https://www.youtube.com/watch?v=z3Gn2HMrkFE
Il existe de nos jours de nombreux médicaments qui permettent de soigner tout un tas de choses. Mais certains d’entre eux causent des effets secondaires pire que la maladie elle-même. Il faut améliorer nos façons de tester les médicaments.
L’utilisation d’animaux pour les tests est controversée, non seulement parce que les animaux en souffrent, mais aussi parce que ce n’est pas une méthode sans danger pour les humains. Safer Medicines est une asso anglaise qui œuvre pour le développement de méthodes plus sûres et efficaces.
Jarrod Bailey, chercheur, consultant pour cette asso, explique que les tests sur animaux sont obligatoires sur au moins deux espèces animales, une de type rongeur (souris, rats…) et une de type non-rongeur (singes, chiens…).
Scandale de la Thalidomide, prescrite entre 1957 et 1961 pour les femmes enceintes ayant des nausées → 10 000 bébés nés avec bras/jambes trop courts, ou pas de bras/jambe du tout.
Mat Fraser, un acteur ayant cette infirmité témoigne : « Même si il y avait eu plus de tests ça n’aurait rien changé, les effets secondaires de ce médoc ont été très marginaux sur certaines espèces, nuls sur d’autres… en tout, 50 espèces ont étés testées sans révéler ce qui arriverait aux humains ! »
Scandale du Vioxx, un anti-douleur, 2000-2004. Il donnait de bons résultats sur le cœur d’animaux, mais a causé 300000 crises cardiaques et accidents vasculaires, dont la moitié ont été fatals.
Des méthodes alternatives existent.
Collecte de tissus humains
Asterand (USA) principal fournisseur de tissus humains, en récolte dans les hôpitaux d’environ 15 pays, de façon éthique. Récolte aussi des données sur les patients, de façon anonyme.
Bob Coleman, docteur dans le domaine, a travaillé 30 ans pour un labo. Les tests sur les animaux le frustraient de part leur caractère imprévisible. Des tests longs : il faut environ 15 ans pour mettre un médoc sur le marché. Au coût important : 1,6 milliard de dollars pour un médoc.
Biopuce microfluidique interactive à base cellulaire
Hurel corporation, en Californie. Ils précisent que la culture de cellules humaines n’est pas suffisante pour reproduire le fonctionnement de l’organisme. La puce est composée d’un réseau de compartiments et de canaux microfluidiques qui reproduisent les organes et le système sanguin.
La puce ADN permet d’observer les réactions des gènes
La société SimuGen (Royaume-Unis) utilise les bio puces et les puce ADN ainsi que du matériel informatique performant. Des résultats précis : → évaluation du type de toxicité, des doses conseillées – et cela de façon plus rapide et moins chère. Il faut 24h pour faire une culture cellulaire.
La modélisation informatique
des dizaine de millions de calculs ont permis par exemple de modéliser un cœur humain. Son auteur, un pionnier en la matière : le docteur Denis Noble. Peut pour le moment remplacer une partie des tests sur animaux. Est encore à développer.
Le microdosage ; des tests sur des volontaires à de très petites doses
Après l’administration, on fait des mesures très sensibles pour observer les résultats. On observe où va le médoc et comment l’organisme le métabolise. Les mesures sont si sensibles qu’elles pourraient détecter un litre de liquide dilué dans tous les océans du monde. Xceleron est le leader dans le domaine. Son but : faire gagner du temps et de l’argent aux chercheurs. Ils sont de plus en plus sollicité.
Safer Medicines a fait une étude au Royaume-Unis, sur 500 médecins généralistes, 83 % pensent qu’il faut évaluer dans quelle mesure les tests sur les animaux sont fiables. Le risque 0 n’existe pas, mais on peut significativement améliorer les effets indésirables des médicaments.
Prise de notes sur le texte Dix mensonges sur l’expérimentation paru dans la revue d’information d’Antidote Europe (2005)
http://antidote-europe.org/
Les tests sur les animaux utilisés afin de fabriquer des médicaments destinés aux humains ne peuvent pas être fiables de façon certaine car il y a des différences dans les génomes de chaque espèces. 2004, un article dans le British Medical Journal : remise en question totale de l’intérêt de ces tests.
Il existe une réglementation pour les animaux vertébrés mais elle est vague, les expérimentateurs ont toute liberté de qualifier leurs recherches de « nécessaires », de ne pas utiliser les méthodes substitutives (qui peinent à être démocratisées), de ne pas utiliser d’antalgiques…
Au moins 12 millions d’animaux sont utilisés par an en Europe. Ce nombre a diminué depuis 1970-1980 mais le nombre d’animaux transgéniques utilisés a augmenté. Les animaux transgéniques sont prédisposés à devenir malade.
La réglementation des 3R date de 1959 « affiner (refine) réduire(reduce) remplacer (replace) ». Affiner les protocoles pour plus d’efficacité, réduire le nombre de cobayes, utiliser des méthodes alternatives si possible, utiliser plutôt des rats que des chiens par exemple (moins choquant au yeux du public). Des mesures « poudre aux yeux » qui ne sont pas assez appliquées.
Limite des tests in vitro : il est mieux de pouvoir observer le corps en entier, avec ses mécanismes. Mais ces mécanismes varient suivant les animaux. Exemple : étudier le scorbut n’est pas possible sur les souris, les lapins etc car ces animaux synthétisent eux-même la vitamine C alors que nous la puisons dans notre alimentation.
Le chimpanzé est l’animal le plus semblable à l’homme (98 % du génome en commun). Mais il est immunisé au virus du VIH et l’hépatite B est chez lui bénigne. Par contre il réagit à l’Ebola de la même façon que nous.
Un grand nombre de découvertes auraient pu se faire sans expérimentation animale. Beaucoup de progrès ont été fait par observation clinique et épidémiologie. Ex : on a défini que les facteurs à risques pour les maladies cardiovasculaires sont un taux élevé de cholestérol, le tabac, la sédentarité etc.
+ La physiologie étudie le rôle, le fonctionnement et l’organisation mécanique, physique et biochimique des organismes vivants et de leurs composants organes, tissus, cellules et organites cellulaires.
+ L’épidémiologie est l’étude des facteurs influant sur la santé et les maladies de populations. Il s’agit d’une discipline qui se rapporte à la répartition, à la fréquence et à la gravité des états pathologiques.
D’autres médecines ont fait preuve de leur utilité sans avoir eu à avoir recours à l’expérimentation : acupuncture, chiropratique, homéopathie, naturopathie, ostéopathie.
Dénonciation de recherches inutiles aux humains et aux animaux, comme par exemple sacrifice de chats pour étudier l’innervation de leurs vibrisses.
Certains chercheurs expérimentent seulement dans le but d’obtenir des diplômes, d’avancer dans leurs carrière.
Et la prévention ? Chercher les vraies causes et les solutionner nous libérerait de l’usage de médicaments. Cancer : la plupart des médicaments testés sur animaux sont inefficaces sur les humains. De plus, 80 % d’entre eux sont causés par la pollution environnementale.
Doutes sur l’utilité des dissections dans les études. Alternatives : maquettes, vidéos, informatique. Différences gênantes entre les entraînements sur les animaux et les opérations réelles : les tissus résistent différemment, les organes ne sont pas aux mêmes endroits : dixit des médecins.
Des tests que l’on peut modifier selon son bon vouloir ; cas d’une substance qui, testées sur des souris de souche C3H s’avère cancérigène, et quand elle est testées sur des souris de souche C57B1 ce n’est pas le cas.
International Campaigns mène depuis 2008 la campagne Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation qui « a pour vocation d’informer et de sensibiliser le grand public sur le sort que l’industrie de la vivisection réserve aux animaux dans les laboratoires en France et partout dans le monde. » -> extrait de leur site : http://www.stop-animaux-labos.org/etat-desprit/. Leurs actions prennent notamment la forme d’impressionnants happening et sont organisées dans toute la France.
Initiative européenne Stop Vivisection
« L’initiative STOP VIVISECTION donne la possibilité aux citoyens de l’UE d’exprimer leur NON à l’expérimentation animale et d’exiger de l’Union européenne un parcours scientifique avancé, protégeant les droits des êtres humains et des animaux. Avec 1 million de signatures, les citoyens européens peuvent prendre part à l’élaboration des politiques de l’Union européenne. »
Parce qu’il est grand temps de faire évoluer certaines pratiques dépassées et cruelles, forçons les législateurs à faire utiliser et développer les méthodes alternatives.
Il reste 30 jours pour y participer. Pour s’informer et signer, c’est par ici…
http://www.stopvivisection.eu/fr
Manifestation contre la vivisection
Le Collectif contre l’Expérimentation et l’Exploitation Animales- le CCE²A- en lien avec l’ensemble des associations de protection animales, organise à nouveau une manifestation unitaire contre le CEDS (Centre d’Elevage Des Souches de Mézilles) samedi 7 septembre à Auxerre et dimanche 8 à Mézilles. -> voir la présentation complète.
L’association Combactive organise un bus pour rejoindre la manifestation de samedi passant par Pontarlier, Besançon et Dijon. Le départ de Besançon est prévu à 6h au péage Besançon-Planoise (vers Chemaudin) et le retour est prévu pour 22h. Pour les réservations voir le numéro ci dessous.
La justice contre les initiatives militantes pacifistes
Deux actualités illustrent les connivences entre la justice et les multinationales du commerce et de l’élevage.
L’association L214 a reçu des images et vidéos de deux élevages de poules pondeuses aux conditions catastrophiques et s’est empressée de diffuser un communiqué. La réaction des chaînes distribuant ces œufs ne s’est pas fait attendre puisqu’elles ont obtenu l’interdiction de ces contenus sur le principe de “la protection de la vie privée des éleveurs”. Pour en savoir plus : http://www.l214.com/communication/20130724-elevages-Matines-images-censurees
En Autriche cette fois, la Haute Court de Vienne vient d’annuler l’acquittement de militants anti-fourrure. Ceux-ci ont été attaqués pour avoir menacé des chaînes de magasins d’informer les consommateur sur la production de la fourrure s’ils persistaient à commercialiser les produits en étant issus. Là aussi la liberté d’expression est bafouée, et les initiatives en faveur de la cause animale brimées. Une pétition invite à revendiquer le droit à dénoncer ces pratiques commerciales et ces conditions d’élevage : http://www.vgt.at/actionalert/selbstanzeige/self-indict-fr.htm
Ce n’est qu’en réagissant massivement que l’on peut éviter que ces positionnements ne fassent jurisprudence.
Aurevoir aux animaux sauvages dans les cirques belges
L’association belge Gaïa a récemment obtenu une réforme de la loi sur le bien être animal, concernant les cirques en Belgique :
http://www.lalibre.be/actu/belgique/des-animaux-sauvages-dans-les-cirques-c-est-termine-51e02480357004d3e61406ce
Voilà un an la Grande Bretagne annonçait une interdiction similaire. La Grèce, elle, a décidé de bannir totalement les spectacles d’animaux, sauvages ou non , suivant certains pays de l’est précurseurs dans le domaine : la Bulgarie, la Croatie,
Nous vous invitons à découvrir Code Animal qui en France recherche les même résultats que Gaia : lutte contre la captivité d’animaux sauvages – zoos, cirques, delphinariums, Nouveau Animaux de Compagnie.
Voici un document publié à l’occasion de l’entrée en vigueur de l’arrêté du 18 mars 2011 traitant des nouvelles conditions de détention et d’utilisation des animaux sauvages dans les cirques ;
http://www.code-animal.com/campagne/materiel/guide-cirques_site.pdf
Veggie-Dej’ le samedi 6 juillet !
En ce début d’été, nous vous proposons de nous réunir entre personnes concernées par la condition animale, militant.e.s de diverses associations ou collectifs luttant pour la fin de l’exploitation animale.
L’idée est de se retrouver autour d’un pique-nique vegan, pour faire connaissance et voir comment fédérer nos énergies, en faveur des animaux.
Nous espérons vous retrouver samedi 6 juillet dès 11h30 à la Gare d’eau à Besançon !
Le centre ATHENAS propose une mission de service civique
le centre s’appuie sur un réseau de 200 correspondants pour la récupération d’animaux blessés. ces correspondants, formés par petits groupes depuis plusieurs années, ont peu de contacts entre eux dans un premier temps, le volontaire participera à l’accueil et aux soins d’animaux en difficulté, à la maintenance des infrastructures, afin d’intégrer le fonctionnement de l’association.
ensuite, sa mission consistera à favoriser les contacts entre ces correspondants :
– animation de la liste de discussion
– mise en ligne de documents (informations, éléments de formation continue)
– création d’événements : rencontres/échanges
– facilitation des relais pour les transferts d’animaux
– aide à la création d’outils saisonniers de sensibilisation du grand public
enfin, il lui sera confié la conception d’un kit premiers soins destiné aux correspondants (mallette, fiches pratiques, nécessaire de premiers soins) et la recherche de partenaires extérieurs pour la réalisation de ce projet.
Centre ATHENAS
Sauvegarde de la Faune Sauvage en Franche-Comté et Bourgogne Est
www.athenas.fr
Tél : 03 84 24 66 05ATHENAS