Le lait, fromage, crème, beurre, yaourts…

Ce qu’on appelle « produits laitiers » sont le lait et tous les aliments provenant de la transformation du lait.

(D’où provient le lait ? Cf Les vaches laitières)

L’être humain est le seul mammifère à boire le lait d’autres animaux et le seul aussi à continuer d’en boire tout au long de sa vie.

Le lait de vache contient 3 fois plus de protéines et 2 fois plus de graisses que le lait maternel.

La digestion du lait de vache est très difficile pour 2/3 de la population mondiale, dûe au lactose et à la caséine.

Indications de consommation deau :

Pour produire 1 kg de bœuf il faut 13 500 litres d’eau.

Pour produire 1 litre de lait il faut 840 litres d’eau .

Pour produire 1 litre de lait de soja il faut 150 litres d’eau.

Pour produire 1 kilo de pommes il n’en faut que 50 litres.

Le lobbying laitier ressasse sans arrêt que le lait est essentiel pour une bonne santé :

– Le calcium :

Rappel : le calcium issu du lait de vache provient de sa nourriture, c’est-à-dire de l’herbe, qui est un végétal ! Il est donc logique de retrouver du calcium dans beaucoup de végétaux : pommes, poires, agrumes, soja, légumes verts, graines, fruits secs…

– La vitamine D :

Une exposition au soleil de 15 minutes (même si le ciel est nuageux) suffit à une bonne absorption du calcium.

Des études sur l’ostéoporose (déminéralisation des os) ont prouvées que plus nous consommons de protéines animales, moins le calcium se fixe : boire du lait n’est donc pas la solution pour lutter contre cette maladie, c’est même l’une des causes de cette dernière !!!

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De plus, tous les antibiotiques, hormones et la nourriture OGM que consomment les vaches finissent dans le lait que nous buvons !

Pour ce qui est des fromages, tous ne sont même pas végétariens puisque certains sont fait à base de présure (qui provient de l’estomac de veaux abattus)…

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Les œufs

En dehors du problème d’éthique dû aux conditions d’élevage des poules pondeuses (cf Les poules pour les oeufs), les œufs représentent plusieurs dangers sanitaires :

– Le confinement dans les hangars provoque des maladies infectieuses, parfois transmissibles à aux humains : Chlamidia, grippe aviaire (H5N1), salmonellose.

– Toxi-infections alimentaires : les produits à base d’œufs (sauces, quiches, etc…) peuvent être rapidement infectés par des salmonelles, si ils sont trop longtemps et/ou mal conservés.
Il est recommandé de se laver les mains après chaque manipulation d’œufs.

– Si les œufs sont intégrés trop tôt dans la nourriture de l’enfant, celui-ci peut devenir allergique.

Les grenouilles

Chaque année, 300 millions de grenouilles sont capturées et tuées sauvagement pour leurs cuisses !!!

Les populations de grenouilles vertes et rousses s’étant effondrées en Europe, le marché se développe maintenant en Asie, en Inde et au Bangladesh.

Pour les capturer, les ramasseurs longent les rivières et les milieux humides la nuit, les attrapent à l’aide d’épuisettes, d’hameçons ou de harpons et les entassent dans des sacs.
Parfois, le parcours jusqu’au centre de découpe est long ; certaines meurent étouffées.

Elles sont ensuite entaillées à la nuque, coupées en deux puis éviscérées. Les deux cuisses sont arrachées et le reste du corps est jeté au sol… Les grenouilles sont encore conscientes et vont mettre plusieurs minutes à mourir.

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Poissons d’élevage

La surpêche ayant décimé nos océans, les industriels élèvent maintenant les poissons dans des cages ou des bassins : on appelle ça de l’aquaculture et de la pisciculture.
Ces deux concepts concernent de plus en plus d’espèces mais essentiellement les truites, daurades, turbots, bars, saumons et cabillauds.

Le confinement et les densités d’élevage provoquent douleurs (dûes aux frottements entre poissons), stress et maladies (poux de mer, cataractes, malformations).
On élève 60 kg de poissons par m3 d’eau, soit l’équivalent de 27 truites dans une baignoire.

Les poissons sont affamés 7 à 10 jours avant l’abattage, puis asphyxiés à l’air sur de la glace ou étourdis avec de l’eau saturée au dioxyde de carbone. L’agonie peut durer jusqu’à 15 minutes.

1 poisson sur 4 consommé en France provient d’élevage.
La France est le premier producteur mondial de truites d’élevage.

Les méfaits de ces élevages :
– pour lutter contre les maladies, plusieurs antibiotiques, hormones et stéroïdes sont administrés aux poissons : pollution de l’écosystème alentour et résistance aux antibiotiques.
– disparition des poissons sauvages : pour produire 1 kg de saumon, il faut 25 kg de poissons (généralement sauvages).
– destruction des mangroves, pour faire des élevages de crevettes, provoquant destruction d’autres espèces maritimes, érosion et inondations.

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Poissons sauvages

Dans les océans et mers, les bateaux ont adoptés différentes techniques pour pêcher, en moins de temps possible, le maximum de poissons :
– soit en encerclant les bancs de poissons avec un énorme filet (1000 m de long sur 100 m de haut)
– soit en laissant traîner un filet au fond de l’eau, raclant les fonds de mer. Tous les poissons qui y entrent sont poussés par le mouvement de traction en direction du fond du filet. Les poissons se frottent et s’écrasent entre eux, abimant leurs écailles.

En remontant les filets à la surface, la pression de l’eau est telle que les yeux des poissons sortent de leurs orbites. Une fois jetés sur le pont du chalutier, ils agoniseront de longues minutes avant de mourir asphyxiés… ou directement broyés pour finir en farine.

Bien évidemment, les filets ramassent toutes les espèces aquatiques ; celles qui ne sont pas consommées par l’homme sont rejetées à l’eau… Souvent blessées ou mortes.
Parfois, le filet se décroche du bateau, dérivant au fond de l’océan et entraînant avec lui tous les poissons piégés ; une fois ces derniers décomposés, le filet remonte et recommence un nouveau carnage.

Certaines espèces comme le cabillaud, la lotte et la langoustine sont très menacées par la surpêche.

De plus, les poissons se font de plus en plus rares ; les chalutiers doivent donc traîner leur filet de plus en plus profond et la maille du filet plus serrée.
Cela engendre une pêche :
– de poissons trop petits pour être vendus.
– de jeunes poissons reproducteurs qui pourraient relancer la croissance de certaines espèces.
– des poissons non comestibles.
– des espèces protégées comme les tortues, les phoques, les dauphins. Ainsi chaque année, 300 000 cétacés meurent dans les filets de pêche.

Le poisson : bon pour la santé ?
Quand on sait que l’océan est une véritable décharge pour les hommes, il ne faut pas s’étonner que l’on retrouve dans l’eau, et donc dans la chair des poissons :
– des substances radioactives (strontium 90)
– des métaux lourds (mercure, plomb)
– des substances cancérigènes (Dioxines, PCB, Arsenic)

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Le foie gras

La production de foie gras implique la naissance de 82 millions de canetons et 700 000 oisons.
Par définition du foie gras, le gavage est obligatoire.
Cette pratique est interdite en Allemagne, Angleterre, Norvège, Suisse, États-Unis, Israël… etc

Dès l’éclosion de l’œuf, les volatiles sont séparés par sexe : les mâles sont destinés à être gavés, les femelles sont broyées (leur foie étant impropre à la consommation car trop nervé).

Deux fois par jour, les mâles, enfermés dans des cages individuelles, vont se voir administrer directement dans l’estomac (à l’aide d’un tube) des quantités énormes en très peu de temps de maïs chaud.

Suite au choc du gavage, l’animal est pris de diarrhées et de halètements.
Le gavage répétitif va engendrer une stéatose hépatique, c’est-à-dire une maladie du foie qui va multiplier sa taille par 10… ce qui va engendrer des difficultés respiratoires importantes.

Après 10 à 12 jours de gavage intensif, si l’animal a survécu à ces atroces conditions de vie, les animaux sont amenés à l’abattoir… toujours dans les mêmes conditions que les poules et poulets.

Pour plus d’infos :
Stop gavage
PMAF

– Les alternatives au foie gras pour un noël sans cruauté :
Le faux gras

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Les poules pour les œufs

En Europe, 80 % des œufs sont issus d’élevage en batterie.

“Quel que soit le mode d’élevage, les oeufs éclosent dans d’immenses couvoirs. A l’éclosion, les poussins sont triés : les mâles (qui ne pondent évidemment pas d’oeufs) sont éliminés, soit gazés, soit broyés. Les souches de gallinacés utilisées pour les élevages de poules pondeuses sont différentes de celles utilisées pour les poulets de chair (poulets élevés pour leur viande).”
[citation du site de L214, voir le dossier Oeufs et poules pondeuses)

À l’état naturel, une poule pond 12 à 24 œufs/an ;
En batterie, le chiffre passe à 300 œufs/an… Une preuve que la ponte des œufs est bien une fonction physique et non un signe psychologique de bien être !!!

La (courte) vie d’une poule pondeuse se résume en quelques termes :
– Des médicaments, vaccins et hormones vont faire partie de leur alimentation pour améliorer leurs conditions de vie… euh ! la rentabilité plutôt !!!
– Débecquage à l’arrivée : mutilation qui consiste en une amputation d’une partie du bec avec une lame chauffée à rouge.
– Enfermées dans des cages par groupe de 5, chacune possède une place équivalente à une feuille A4 ; elles vont devoir pondre leurs œufs sur un sol grillagé, incliné (pour faciliter le ramassage des œufs) sans pouvoir se cacher de ses congénères (ce qui frustre beaucoup la poule). Impossible, de marcher, de déployer ses ailes, de se nettoyer ; pas de sable ou de litière pour se faire un nid.

De plus, de la lumière, artificielle, leur est infligée 23 heures par jour (pour un rendement maximum).

Le grillage au sol va entraîner d’importantes fragilités osseuses, ce qui va par la suite entraîner stress, maladies, ce qui peut engendrer aussi violence, cannibalisme et souvent aboutir à la mort.

Après un an et demi de bons et loyaux services, les poules vont être malmenées lors du ramassage (24 % d’entre elles subissent des fractures), puis transportées à l’abattoir.
La chaleur dans les camions, le long transport, les fractures, etc… vont encore provoquer la mort de plusieurs d’entre elles.

Pendues par les pattes, leur tête passe dans un bac d’eau électrifiée (afin de les étourdir) pour ensuite être égorgée.

Leur chair n’étant pas fameuse au goût, elle servira à la fabrication de potages, de raviolis, de bouillons cubes ou à faire de la nourriture pour chiens et chats.

Votre pouvoir d’achat joue un rôle sur les conditions de vie des poules : à défaut de ne plus consommer d’oeufs, vous pouvez refuser ceux issus d’élevage en batterie :
Comment choisir ses oeufs ?

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Les poulets de chair

Enfermés dans des hangars sans fenêtres, les poulets sont entassés et livrés à eux-mêmes (sans présence maternelle, il est difficile pour eux de trouver mangeoire et abreuvoir).

Pour que la production soit plus rapide, des hormones de croissance sont données aux poulets… aussi bien qu’ils atteignent 2 fois leur poids normal à 6 semaines.
Bien évidemment, la croissance de leurs os ne suit pas celle de la chair, ce qui provoque douleurs et déformations des pattes. Certains n’arrivent plus à se déplacer et finissent par mourir et par être mangés par leurs congénères.

Chaque jour, les éleveurs ramassent des cadavres de poulets n’ayant pas survécus à la chaleur, l’obscurité, la saleté de la litière engendrant des maladies, le manque d’intérêt et d’exercices.

À l’âge de 6 à 7 semaines, les poulets de chair sont assez gros pour être abattus. (En bonne santé, leur longévité est de 6 à 7 ANS).

Le ramassage, le transport et l’abattage va provoquer beaucoup de souffrance et de stress.
Entassés dans des petites caisses, leur route vers l’abattoir est longue et, là encore, beaucoup de poulets vont mourrir à cause des mauvaises conditions. Pendus par les pattes, les poulets sont électrocutés puis égorgés.

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Les bovins

Les vaches sont destinées dès leur naissance à servir de viande ou de production de lait. On distingued’ailleurs quatre grands « types » de vaches : lesvaches laitières, lesvaches allaitantes ou vaches à viande, les races mixtes et les rustiques. L’expression « vaches de réforme » désigne les vaches abattues pour production insuffisante, stérilité, troubles infectieux, troubles de locomotion, etc. Ce sont les plus consommées en France. L’âge moyen d’une vache laitière de réforme est compris entre 5 et 8 ans. Les vaches allaitantes (à viande) sont abattues entre 8 et 15 ans.

Cinq races seulement (sur 45 recensées) représentent 85 % du cheptel bovin français : la Prim’Holstein, la Charolaise, la Normande, la Montbéliarde et la Limousine. Le cheptel national représente près de 8,5 millions de têtes.

Ces données brutes ne remplacent pas quelques informations sur les conditions d’élevage. Peu d’images de l’industrie de la viande sont montrées, hormis, par exemple, un joli dessin d’un cochon souriant sur un bâton de saucisson et tout produit animal en barquette… La réalité est tout autre…

  1. Les veaux
  2. Les vaches laitières
  3. Les bovins pour la viande
  4. Les produits (cuir, graisse, etc.)

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