À cette occasion, nous vous invitons à venir déguster des recettes végétales à Biocoop Vesonbio (Place Leclerc), de 10h à 13h et de 15h à 19h.
Pourquoi végétales ? 3.2 millions d’individus issus d’élevages sont abattus chaque jour en France pour l’alimentation humaine : ce sont autant d’êtres conscients d’eux-mêmes qui se retrouvent dans nos assiettes sans nécessité.
Prendre conscience de qui nous avons dans notre assiette permet d’amorcer une transition alimentaire. C’est en découvrant d’autres saveurs délicieuses, sans faire souffrir qui que ce soit, que nous pourrons dépasser les habitudes gustatives acquises.
Par ailleurs, à l’heure où nous entendons beaucoup parler d’écologie, nous oublions de faire le lien essentiel avec notre assiette : déforestation, consommation importante d’eau, pollution…
Osons mettre les pieds dans le plat : une transition écologique n’a de sens que si elle passe par une transition alimentaire. L’élevage est en effet responsable de 14.5 % des émissions de gaz à effet de serre.*
Alors laissez-vous tenter car on vous le garantit : vous allez déguster !
Nous avons eu l’occasion d’écrire un article pour le bulletin d’information qui se nomme « L’Alternative Rouge et Verte », issu de la formation politique Ensemble ! Bourgogne Franche-Comté – Mouvement pour une Alternative de Gauche Écologiste et Solidaire.
Le sujet : notre vision de l’évolution de la place des animaux dans notre société, d’aujourd’hui à un futur plus ou moins proche. Nous savions que notre article serait côte à côte avec un article de La Confédération Paysanne traitant du même sujet. Nous pensons avoir présenté dans notre article de bons éléments de réponses à leur article.
Voici notre article en texte pour une lecture plus aisée, avec tous les liens :
Pourquoi repenser la place de l’animal dans notre société
Parce
que tout le monde s’accordera à reconnaître qu’il ne faut pas
faire de mal à autrui, d’autant plus sans nécessité, que la
liberté des un.e.s s’arrête là où débute celle des autres.
Parce
qu’il est aujourd’hui scientifiquement reconnu que la plupart des
animaux exploités sont en capacité de ressentir souffrance, peur,
plaisir, affection… mais que leur univers mental et émotionnel
est trop souvent ignoré et jugé à l’aune de critères
anthropocentriques. (1)
Parce
que les animaux ont le droit de vivre leur propre vie selon leurs
besoins et leurs aspirations et qu’ils ne sont pas des objets dont
nous pouvons disposer à notre guise.
Parce
que nous n’avons besoin ni de leur viande, ni de steak in-vitro,
pour être en bonne santé (2), que nous pouvons nous régaler avec
l’alimentation végétalienne (3).
Parce
que l’élevage, en particulier intensif, a un impact massif sur
notre écosystème en terme de consommation d’eau, d’émissions de
gaz à effet de serre, de déforestation… (4) Alors qu’une
agriculture biovégétalienne, stimulatrice d’emploi, produisant
localement ses fertilisants végétaux, est possible. (5)
Face
à l’enjeu majeur de nourrir équitablement l’ensemble des quelques
10 milliards d’humains à l’horizon 2050, les 60 % de terres
agricoles qu’utilise l’élevage, notamment pour du soja OGM importé
d’Amazonie, pourraient être ré-allouées à l’alimentation
humaine. (4)
Parce
que vouloir le bien des animaux, ce n’est jamais, contrairement à
des stéréotypes grossiers, se désintéresser du sort des humains
et que nos destins, humains et non-humains sont indissolublement
liés.
Nous,
animalistes, appelons de nos vœux un changement de société
profond. Nous voulons davantage que l’amélioration des conditions
de vie des animaux élevés et tués pour satisfaire les désirs
humains ; nous revendiquons l’abolition de toute forme
d’exploitation animale (alimentation, mode et « déco »,
expérimentation, travail, loisirs…).
Nous
ne sommes pas pour autant indifférent.e.s à la possibilité
d’améliorer les conditions de vie des animaux actuellement
exploités, en faisant barrage à l’implantation de nouvelles fermes
usines, en soutenant des projets de loi allant à l’encontre des
élevages en cage, hors sol, des pratiques cruelles comme le
débecquage, écornage, castration à vif…
On
fait de plus en plus dire aux véganes, aux antispécistes, qu’ils
souhaitent briser tout lien avec les animaux, seraient les
ennemi.e.s juré.e.s des agriculteur.rice.s… Il n’en est rien.
L’agriculture est l’activité la plus urgente et la plus vitale pour
l’humain. Mais c’est une agriculture végétale et respectueuse de
l’environnement que nous souhaiterions voir se développer, en lien
avec les AMAP, les marchés de petits producteurs… C’est un
système à revoir profondément, en concertation avec les
éleveur.euse.s souvent en difficulté et en souffrance en raison
d’un système capitaliste et productiviste, orienté vers la seule
recherche du profit, qui broie animaux comme humains.
Les
animaux peuvent demeurer à nos côtés, mais libres et dignement
traités.
C’est
pourquoi nous, animalistes, sommes favorables à l’émergence d’un
véritable droit des animaux, qui, tenant compte de leurs
souffrances et aspirations, leur permette d’accéder au statut de
personne-non humaine. (6)
–
des droits dits négatifs qui conféreraient aux animaux la garantie
de ne pas être esclaves, tués, séparés de leur famille… ;
–
des droits dits positifs qui nous enjoindraient à respecter leur
habitat, à tenir compte de leurs besoins lorsque nous construisons,
nous obligeraient à porter secours à des animaux blessés par nos
activités ou prendre soin des animaux qui sont devenus dépendants
de nous…
En
somme, il nous faut définir des droits différenciés, en fonction
de la nature de la relation entre humain et animal.
Il
est non seulement possible mais urgent d’imaginer un monde où les
animaux et les humains pourraient coexister sans relation
d’exploitation.
Et
il est possible de réaliser ce projet politique, pour peu que l’on
y réfléchisse tous ensemble et de façon circonstanciée, selon
les contextes sociaux, économiques, géographiques et climatiques.
« Pourquoi ne pas imaginer un nouveau modèle, porteur d’emploi, de durabilité écologique et d’espoir, dans lequel les agriculteurs pourraient vivre de leurs terres sans exploiter les animaux et sans polluer les écosystèmes ? »
Élodie Vieille Blanchard, présidente de l’Association Végétarienne de France in Révolution Végan. – Dunod,2018
Le CABle –
Collectif Animaliste Bisontin, un lien vers une éthique
Pour aller plus
loin :
Zoopolis, une
théorie politique du droit des animaux / S. Donaldson et W.
Kymlicka. – Alma, 2016
Parce que la cuisine anglaise n’est pas toujours douteuse… 😉 Voici une recette anglo-vegan toute facile et très gourmande : celle du flapjack.
Ingrédients :
125g de flocons d’avoine (petits)
70g de margarine (non allégée, c’est mieux pour la texture)
40g de sucre
2 cuillères à soupe de sirop d’agave (sirop de sucre roux dans la version originale)
2 carrés de chocolat noir (en option)
Faire fondre la margarine dans une casserole, incorporer le sucre, puis l’avoine et le sirop d’agave. La texture doit être humide mais pas trop collante. Placer la « pâte » dans un plat de taille adaptée : le but va être de presser la pâte afin qu’elle soit bien compacte (j’ai utilisé le couvercle de la boîte de margarine pour presser^^). Placer les deux carrés de chocolat sur le dessus.
Cuire au four à 180° pendant environ 15 minutes, à ajuster en fonction du four ; la texture finale doit être molle sans être trop friable… Tartiner les carrés de chocolat pour un gourmand chocolate topping :). Laisser refroidir avant de déguster.
Variations : avec des fruits secs, de la noix de coco, un topping au caramel…
Vous êtes fan d’amande, végétalien-ne, et voulez faire un dessert qui en impose, le tout en ne cuisinant qu’une demi-heure à peine ? Cette recette est pour vous ! Ingrédients :
2 pâtes feuilletées
220g de poudre d’amande
90g de sucre de canne
75g de margarine réchauffée
20g de fécule de maïs
3càs d’amaretto ou 1càc d’extrait d’amande
3càs de crème d’avoine
1 pincée de sel
50g de chocolat noir émietté (optionnel)
1 sachet de sucre vanillé (optionnel) Pour la dorure :
1càs de crème d’avoine
1càs de sucre glace
2càs de sirop d’agave (optionnel)
Préparation :
Température du four : 200°.
Mélanger tous les ingrédients de la garniture sauf le chocolat jusqu’à obtenir une pâte souple et granuleuse.
Dérouler une pâte dans un grand plat à tarte. La piquer à la fourchette. La faire cuire à blanc pendant 5 min. Y répartir la garniture, puis le chocolat.
Poser la seconde pâte sur l’ensemble, joindre les bords. Badigeonner généreusement avec le mélange à dorer. Cuisson : environ 20 minutes.
Dans le cadre de la SMAV (Semaine Mondiale d’Abolition de la Viande), nous étions 8 personnes, lundi 23 septembre, de 17 à 19h, à sensibiliser les passants aux idées de la fermeture des abattoirs, de la disparition de la viande des étals, et d’un changement d’habitude alimentaire en faveur du végétarisme.
Distribution de tracts, discussions, dégustations : nous avons varié les moyens pour montrer que le spécisme est une discrimination arbitraire et injuste et qu’une alimentation végétalienne (c’est à dire sans chair animale ni sous-produits animaux) est une alimentation facile, à portée de main et de bourse, et surtout, libérée de toute souffrance infligée aux animaux.
La dégustation comprenait cette fois-ci des madeleines nappées de chocolat et divers tartinables salés (houmos maison, pâtés achetés en magasin).
Nous sommes tou.te.s d’accord pour dire que l’accueil fut particulièrement favorable. Il y eut bien deux personnes pour ricaner, mais en règle générale, nous avons eu des réactions positives. Une dizaine de personnes se sont même dites végétariennes ou sur le point de le devenir. Une personne est prête à rejoindre notre collectif. Voilà de quoi nous encourager à poursuivre, conforté.e.s dans notre conviction d’être sur la bonne voie…
Notre première brochure vient d’être terminée. Elle s’intitule « Faire des repas végétaliens… quand on est nul.le en cuisine, pas riche et pas très motivé.e ».
Elle s’adresse en effet aux personnes qui auraient (parfois) envie de faire des repas végétaliens plutôt simples et rapides. De façon plus détaillée : elle passe en revue différents ingrédients et méthodes de cuisine, et contient des informations autour de ce régime alimentaire. Le tout agrémenté d’images et de liens internet…
N’hésite pas à nous faire part de tes impressions.
->La dernière version est disponible au format PDF<- parmi d’autres brochures de cuisine (certaines sont vieillottes et contiennent quelques informations dépassées, néanmoins elles restent intéressantes :)).
2 cuillères à soupe de mélasse claire ou de sirop d’érable
135 g de farine
1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude
1 pincée de sel
100 g de flocons d’avoine
70 g de noix de coco en poudre
Préparation :
Mélangez les flocons d’avoine avec la farine, le sel, le sucre et la noix de coco
Faites fondre la margarine végétale avec la mélasse, à feu doux, puis ajoutez le bicarbonate de soude dilué dans 1 cuillère à soupe d’eau chaude
Versez le mélange à base de margarine dans les ingrédients secs, en mélangeant soigneusement
Disposez des cuillerées à soupe de pâte, espacées, sur une plaque de cuisson, puis aplatissez légèrement les cookies
Faites cuire les cookies coco aux flocons d’avoine, environ 10 min, à 160° C : ils doivent être bien dorés
Laissez refroidir les cookies sur une grille
Une recette adaptée de Recette-dessert.com qui a l’avantage d’être modulable : on peut ajouter du chocolat en morceaux, remplacer la noix de coco par des pommes séchées et parsemer de noisettes. Autre mélange possible : cranberries-chocolat, et bien d’autres encore selon les fonds de placard !
Ces mets vegan ont été proposés aux passants : pissaladière, brownie choco-coco (ici sa recette, mainte fois demandée !), du tofu, du seitan et du tempeh (grillés sur place !), divers pâté végétaux, des cerises bien mûres…
L’une d’entre nous remarquait que les réactions des gens sont majoritairement plus favorables que lorsqu’elle militait il y a de ça une dizaine d’années.
Deux courgettes rondes ou longues mais avec un diamètre conséquent.
Deux tomates grosses
eau (2 verres à moutarde)
bouillon de légumes (en cube ou poudre) ou un fond de soupe
sauce de soja
millet (en grain) (1/2 verre à moutarde)
quinoa (1/2 verre à moutarde)
huile d’olive
oignons (2)
cumin (en grain et en poudre) – coriandre (en grain et en poudre)
amandes entières (2 cuillères à soupe)
graines de tournesol décortiquées (1 cuillère à café)
riz (1 ou 2 cuillères à soupe)
herbes de Provence – ail (4 gousses)
persil (3 bonnes cuillères à soupe finement coupé)
pain dur
sel – poivre
Laver les légumes. Couper le sommet des tomates et des courgettes (les poser dans le plat à four, vérifier leur équilibre et couper de façon à enlever juste un couvercle). Creuser à l’aide d’une cuillère à soupe ou à café les tomates et les deux courgettes. Conserver l’intérieur et les bouchons.
À part, dans une casserole mettre un peu d’eau, du bouillon de légumes ou de la sauce de soja et mettre à cuire le millet et la quinoa jusqu’à complète cuisson (voire jusqu’à absorption du bouillon).
Dans une poêle, mettre de l’huile d’olive, les oignons émincés. Faire revenir et dorer. Ajouter les épices (cumin et coriandre en poudre et en graines) puis l’intérieur des légumes (tomates et courgettes) et leur bouchon coup en petit bout (sauf le vert de la tomate). Saler, poivrer. Faire réduire, puis ajouter les amandes et les graines puis le mélange cuit et égoutté de quinoa et de millet. Ajouter 1 seule gousse d’ail émincée et les herbes de Provence. Retirer du feu et ajouter une cuillère de riz cru.
À part, mettre à gonfler dans un peu d’eau froide du pain dur. Emietter le pain puis presser dans un égouttoir ou à la main pour en sortir toute l’eau. Réserver.
Emincer finement le reste d’ail (les 3 gousses) et le mélanger à la mie de pain. Ajouter le persil ciselé, du sel, du poivre.
Remplir les courgettes et les tomates du mélange de légumes et céréales jusqu’au 3/4 du légume. Remplir le restant avec le mélange de mie de pain, d’ail et de persil.
Mettre les légumes dans un plat avec un fond d’huile d’olive et de bouillon de légumes. Mettre au four (il est possible de commencer la cuisson avec un couvercle ou de recouvrir d’aluminium pour accélérer la cuisson puis d’enlever le couvercle à mi-cuisson). Retirer le plat quand la mie de pain est bien dorée… le riz absorbé et les courgettes cuites (planter un couteau pour vérifier). Servir chaud.
+ Pour combler les trous dans le plat, ajouter des pommes de terre épluchées et coupées en gros morceaux. Elles grilleront sur le dessus et cuiront au bouillon de légumes. Bon appétit !