La 9e Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme (JMFS) aura lieu le 26 août et sera
relayée à Besançon sur deux dates :
Dimanche 27 août de 12H30 à environ 14H – Place Marulaz (en cas de pluie : quai Vauban). Table d’information et discussions informelles, pendant un Resto Trottoir
- Le collectif Resto Trottoir (Food Not Bombs bisontin) organise un repas de rue gratuit et vegan le dernier dimanche de chaque mois. Le thème retenu pour l’affiche de ce mois-ci est la JMFS ! Iels ont de plus invité des antispécistes à venir tenir une table d’information pendant le repas.
Explication des différentes facettes de leur démarche à lire sur : < Resto Trottoir >. Iels recherche des gens supplémentaires pour cuisiner la veille et pour installer le jour J < pour les contacter > !
Samedi 2 septembre de 15H à 17H – Place Pasteur
Happening + dégustation + table d’information
- Les assos/collectif L214 Besançon, Humanimo et le CABle feront nombre pour cette action au centre-ville. Le happening prendra la forme d’un compteur humain qui indiquera le nombre d’animaux tués dans le monde depuis le début de l’action, soit plus de 360 millions en deux heures…
Contact L214 Besançon : reseau-besancon@l214.com
Événement : https://www.facebook.com/events/866719778201764
Extraits du communiqué de presse pour l’action du 2 septembre :
Le spécisme
Consiste à poser une hiérarchie entre les espèces telle que les intérêts des animaux non-humains ne sont pas pris en compte ou sont systématiquement dévalués. Selon cette hiérarchie, certaines espèces peuvent être aimées, d’autres exploitées ou tuées. S’il est aujourd’hui admis que nos animaux de compagnie méritent notre affection et notre respect, nous exploitons pourtant de nombreux animaux pour notre alimentation, nos divertissements (comme la chasse, la corrida ou les cirques avec animaux), nos modes vestimentaires ou par exemple pour tester nos produits cosmétiques.
Plus généralement, cette conception nous amène à négliger les intérêts des animaux non-humains, les réduisant au statut de propriété dont nous pouvons user à notre guise et les privant de certains droits fondamentaux, comme le droit au respect des besoins physiologiques propres à une espèce ou le droit de ne pas être tué.
Les revendications de la Journée mondiale pour la fin du spécisme :
– un nouveau statut juridique : abolition du statut de propriété
– une éducation à la bienveillance aux animaux : prévention contre le spécisme
– une culture alimentaire pacifique : fin de la pêche et fermeture des abattoirs
– une recherche éthique : les animaux ne sont pas du matériel biologique
– une considération des individus : les animaux ne sont pas une ressource
Des êtres sentients
C’est-à-dire capables de ressentir des émotions comme la douleur ou le plaisir. C’est là un consensus scientifique, relayé par exemple par la Déclaration de Cambridge sur la conscience (2012) : « la force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques. » Nous savons également que de nombreux autres animaux, comme les poissons et les crustacés décapodes, ressentent aussi la douleur. Les animaux non-humains ont également de nombreuses capacités cognitives qui induisent chez eux certains besoins, notamment des besoins sociaux, qui doivent être pris en compte.
Traduction de la Déclaration de Cambridge sur la conscience
Interview de l’éthologue Lena Lindström sur la sentience des poissons
Des scientifiques opposé-es à l’expérimentation animale
Souffrances et péril environnemental
Alors que 90 % des Français.e.s se déclarent opposé.e.s à l’élevage intensif, 80 % des animaux consommés en France proviennent de ce mode d’élevage. Ces animaux vivent entassés et en confinement quasi-total, ils sont ainsi privés de la satisfaction de leurs besoins les plus élémentaires : besoin de se déplacer et de sortir à l’air libre, besoins sociaux, besoin d’une nourriture adaptée, d’un sol non-grillagé (pour les animaux élevés en cage de batterie), de jeux, d’endroits où gratter le sol, etc.
De nombreuses pratiques cruelles ont encore cours dans les élevages français comme le broyage des poussins mâles, la séparation des veaux et des vaches, le marquage au fer rouge, l’épointage des becs des poules, la coupe des queues, le rognage des dents et la castration à vif des cochons ou encore l’écornage des veaux.
Le transport des animaux vers les abattoirs et l’abattage lui-même sont aussi responsable d’une importante souffrance pour les animaux. De nombreux animaux, notamment les poissons, sont abattus sans étourdissement préalable.
Alors que l’espérance de vie moyenne d’un poulet est de 7 ans, les poulets de chair sont abattus en France à l’âge de 8 semaines en élevage conventionnel (12 semaines en bio). En plus détaillé ici
L’élevage représente également un désastre écologique et social majeur : il est à lui seul responsable d’environ 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, participe à la déforestation et à la pollution des eaux et des sols et accapare 70 % des terres cultivables dans le monde, ce qui signifie qu’une diminution de la part des terres allouées à l’élevage permettrait de nourrir beaucoup plus efficacement la population mondiale. En plus détaillé ici
Stand de dégustation vegan
Bon pour les papilles et pour la santé ! Car il est aujourd’hui parfaitement possible en France d’adopter une alimentation entièrement végétale. La plus grande association de nutritionnistes et diététicien.ne.s au monde, l’Academy of Nutrition and Dietetics, a jugé en 2016 qu’une alimentation végétalienne bien conçue pouvait être « saine, adaptée au plan nutritionnel et […] appropriée à toutes les périodes de la vie, en particulier la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, le troisième âge, ainsi que pour les athlètes. » À part la vitamine B12, qu’il est aujourd’hui possible de prendre en compléments, tous les nutriments essentiels à notre santé peuvent être trouvés dans une alimentation sans viande, poissons, œufs ou lait.
Cuisine, recettes, nutrition