Pendant la marche de recueillement contre l’exploitation animale que nous avons organisée en janvier, nous avons énoncé quelques textes. Les voici augmentés de divers liens, sources et informations.
Place de la Révolution
présentation de la marche
Ce n’est pas une coïncidence si nous nous réunissons ce soir sur cette place qui marquera aussi le début et la fin de notre marche, en cette 9è Journée mondiale pour l’abolition de la viande. Cette place existe depuis l’implantation de la ville elle-même, à l’époque où elle n’était qu’un bourg commerçant, c’était déjà la place de marché. On y a fait couler le sang des bêtes d’abord ici même, puis dans les boucheries qui ont donné le nom à la rue qui la longe.
Le sang des humains y a aussi coulé, lors d’exécutions publiques comme celle d’un certain Barthélemy Labourey qui donna pendant longtemps son nom à la place.
L’écrivain Milan Kundera disait : « La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute liberté et en toute pureté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c’est ici que s’est produite la plus grande déroute de l’homme, débâcle fondamentale dont toutes les autres découlent. ».
En 1904, on renomme l’endroit “place de la Révolution”. Cette révolution qui gravitait autour des droits fondamentaux de chaque individu, c’est aussi parfaitement ce qui nous anime à incarner les porte-parole des sans parole. Quelle cause aujourd’hui serait plus révolutionnaire que celle qui vise à affranchir plus d’un milliard d’êtres sensibles condamnés à mort tous les ans en France, sans même compter les animaux marins. Notre espèce s’adonne à des procédés de plus en plus insoutenables contre toutes les autres, quand dans le même temps nous détenons les moyens de couper court aux violences que l’on jugeait jusqu’alors nécessaires.
Nous sommes certes révolutionnaires mais pacifistes car le sang a déjà bien trop coulé, c’est pourquoi nous déambulerons dans le calme excepté quelques prises de parole. Nous ne prendrons personne à parti et en même temps nous nous adresserons à chacun et chacune, car nous avons tous une part de responsabilité dans ce que la société est aujourd’hui, dans ce qu’elle pourra devenir demain, et que réclamer justice pour les plus faibles ne peut porter ses fruits que si nous trouvons à rassembler.
Face au musée des beaux arts, j’aimerais finir par cette citation d’un artiste de renom :
“L’homme est véritablement le roi de tous les animaux, car sa cruauté dépasse celle des animaux. Nous vivons de la mort des autres. Nous sommes des tombes marchantes.” disait Léonard de Vinci qui est devenu végétarien.
Rue Moncey : l’expérimentation
Nous sommes ici à proximité de deux pharmacies. Cette prise de parole aura pour sujet l’expérimentation animale.
Victor Hugo a été le premier président d’honneur de la Ligue antivivisectionniste française en 1883. Il déclare dans son discours inaugural : « La vivisection est un crime ! ».
Qu’est-ce que la vivisection ? Ce terme veut dire « découper le vivant ». Elle fait partie des expérimentations scientifiques pratiquées sur les animaux. 12 millions d’animaux sont concernés chaque année dans l’Union Européenne, dont plus de 2 millions en France.
Elle regroupe des tests variés, qui peuvent être très douloureux pour les animaux.
Voici quelques exemples parmi tant d’autres :
- des tests dermatologiques sur les yeux des lapins
- des tests de toxicité où l’on augmente les doses jusqu’à provoquer la mort de la totalité d’un groupe de souris
- des tests de médicaments où l’on utilise des chiens sélectionnés génétiquement pour développer une maladie proche de la mucoviscidose
- des tests psychologiques : comme la nage forcée de rongeurs pour mesurer leur niveau de réponse à des antidépresseurs…
D’un coté, il y a des évolutions : officiellement depuis septembre 2016, les tests sur animaux sont interdits pour les produits cosmétiques vendus en Europe, avec quelques dérogations. Il existe des labels « Sans cruauté », qui assurent qu’aucun animal n’a été utilisé pour tester les produits concernés.
Par contre, concernant la recherche médicale, les évolutions sont bien plus lentes. Voici une citation du Dr Hassan Parvez, physiologiste et pharmacologue au CNRS :
« J’expérimente sur l’animal depuis plus de 30 ans, et c’est là tout mon problème. Nos recherches pourraient progresser plus vite si nous recevions de ceux qui nous dirigent les encouragements intellectuels et financiers nécessaires pour sortir du créneau rétrograde qui consiste à utiliser l’animal. »
Ainsi, certains membres de la communauté scientifique remettent en question l’expérimentation animale. Antidote Europe et Pro anima sont par exemple deux comités scientifiques français opposés à l’expérimentation animale. À travers leurs campagnes d’information ils soulignent des paradoxes : malgré les tests, des effets secondaires sur les humains peuvent rester imprévisibles. En témoignent les victimes humaines de médicaments testés avec succès sur les animaux, comme le Vioxx qui a causé la mort de 40 000 patient-es aux Etats-Unis. « Même quand les études animales suggèrent qu’un traitement sera efficace et sans danger, plus de 80 % des médicaments potentiels échouent quand on les teste sur les gens », reconnaît le chercheur américain Steve Perrin dans un article publié en mars 2014 par la revue scientifique « Nature ».
Pendant ce temps, d’autres substances rejetées pour leurs effets sur les animaux pourraient se révéler inoffensives sur l’humain, privant des malades de traitement.
Des méthodes alternatives existent et doivent être développées et généralisées ! La directive européenne des 3R : réduire, raffiner, remplacer est censée encadrer et réduire le nombre d’animaux expérimentés. Mais les enjeux économiques et l’inertie des habitudes freinent les changements.
Mettons en place une réelle directive des 3R :
Reconnaître que les animaux ne sont pas des modèles pour l’homme
Se Réconcilier avec les autres êtres sentients
Refuser la vivisection et l’exploitation animale.
Sources et infos :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_française_contre_la_vivisection
http://www.natura-sciences.com/environnement/experimentation-animale-europe745.html
https://www.consoglobe.com/tests-cosmetiques-sur-animaux-interdits-europe-cg
http://antidote-europe.org/experimentation-animale-10-mensonges/
http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/vioxx-le-reveil-d-un-scandale-01-04-2016-5677117.php
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Experimentation-animale-une-barbarie-injustifiee-animaux-cobayes-749126
http://www.proanima.fr/les-alternatives/les-avancees-et-les-alternatives/
http://ccea.fr/nos-campagnes/experimentation-animale/liste-produits-non-testes-animaux/
Courte vidéo explicative : https://www.youtube.com/watch?v=TL7xt00IbvM
Livre récent : http://www.animaldelaboratoire.com/
Rue Bersot : l’alimentation
Nous sommes au milieu de la rue Bersot, connue à Besançon comme la rue des restaurants. Je vais donc vous proposer quelques réflexions sur l’utilisation des animaux dans notre alimentation. Commençons par une citation :
« Les pays pauvres vendent leurs céréales à l’Ouest, tandis que leurs propres enfants meurent de faim. Et nous en nourrissons le bétail. Tout ça afin de manger un steak ? Suis-je le seul à voir cela comme un crime ? Chaque morceau de viande que nous mangeons est une gifle au visage d’un enfant affamé. »
Philip Wollen, ex-vice président de la Citizen Bank, devenu activiste.
Un exemple pour illustrer cette citation : quasiment la moitié des protéines végétales consommées par les élevages français sont importées d’Amérique du Sud. Les données suivantes appuient ce phénomène : les produits animaux ont un coût élevé en eau et en ressources alimentaires, par exemple : il faut 15 000 litres d’eau pour produire 1 kg de viande de bœuf contre seulement 600 litres pour produire 1kg de pommes de terre ou de blé. Il faut produire 7 kg de protéine végétale pour produire 1kg de protéine de viande bovine, 6kg pour les poulets et les cochons. Enfin, 70 % des surfaces agricoles mondiales sont accaparées comme pâtures ou pour produire les fourrages nécessaires à l’élevage.
Ce n’est pas mieux niveau écologique : L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre soit davantage que tous les modes de transports réunis. 80 % de la déforestation en Amazonie y est directement liée.
Parlons maintenant des animaux. Avec l’avancée des sciences, notamment l’éthologie, de nombreuses espèces animales ont été reconnues sentientes (à la fois sensibles et conscientes), ce qui justifie des changements dans les interactions que nous avons avec elles.
– Les moutons peuvent reconnaître 50 à 100 de leurs congénères ainsi que des visages humains.
– Les poissons peuvent apprendre, et retenir des informations concernant leur environnement. Adieu le mythe de la « mémoire de poisson rouge ».
– Les poules ont des comportements sociaux complexes, éduquent leurs poussins qui sont capables de compter dès leur premier jour.
Tradition, habitude, intérêts économiques, plaisir personnel… Ces raisons ne sont pas suffisantes pour ne pas entreprendre des changements. Nous ne pouvons plus faire comme si nous ne savions pas qu’une vache ou un cochon est aussi sensible et conscient qu’un chat ou un chien. Leur rendre justice, c’est ne plus les exploiter.
Il est vrai que ne pas manger de « produits » animaux demande quelques efforts d’adaptation. Ceci étant dit, des alternatives existent et se multiplient ! Alternatives végétales dans les magasins, sites de recettes véganes, et même plusieurs restaurants végétariens et végé-friendly à Besançon !
Je finirai cette intervention par une citation :
« …nous, civilisés, nous qui vivons sur une terre cultivée, riche, abondante, nous n’avons aucune raison de tuer pour manger » disait déjà le grec Plutarque au siècle premier.
Sources et infos :
Discours de Philip Wollen : https://www.youtube.com/watch?v=NMo8AwXO1p0&list=PLmjrS3lIqehQJib5UbFyac27qYTx5rtFe&index=9
https://www.viande.info/
https://www.planetoscope.com/elevage-viande/1172-nombre-d-animaux-tues-pour-fournir-de-la-viande-dans-le-monde.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sentience
http://www.lepoint.fr/science/l-intelligence-des-animaux-d-elevage-5-le-mouton-01-03-2017-2108428_25.php
Ethologie : https://www.youtube.com/channel/UC2EYhsS52ykT6sQH5FXoY7g/videos
https://vegan-pratique.fr/
https://le-cable.info/recettes-dietetique-et-restau-vg/
http://www.cahiers-antispecistes.org/sur-manger-la-chair-traite-sur-les-animauxde-plutarque/
Place Victor Hugo : le divertissement
Nous nous trouvons au bas de la rue qui monte à la Citadelle. Entre 60 000 et 100 000 animaux sont détenus dans les zoos ou assimilés existant en France. Dont 500 à la Citadelle de Besançon.
Selon un rapport de 2011 portant sur 25 zoos européens choisis au hasard, seulement 16 % des espèces animales étaient inscrites dans un programme européen d’élevage des espèces en danger d’extinction ou de surveillance. Alors qu’un des arguments qui justifierait l’existence des zoos est justement leur rôle dans la sauvegarde des espèces…
Entre 3000 et 5000 animaux sont euthanasiés chaque année dans les zoos européens, pour éviter les conséquences débilitantes de la consanguinité en captivité. Vouloir sauvegarder une espèce au prix de la vie des individus qui la composent, n’est-ce pas démontrer à quel point nous ne considérons pas les droits de chaque animal, mais que nous nous soucions seulement de collectionner les espèces pour notre propre plaisir ?
Nos intérêts et notre plaisir priment aussi dans d’autres formes de divertissement qui utilisent les animaux :
- les cirques où les cages sont encore plus petites et où le dressage et la captivité rendent fou
- les corridas où la souffrance et la mort se donnent artificiellement en spectacle
- les courses où la durée de vie des animaux est indexée sur leurs performances
- la chasse, loisir qui collectionne les abus légaux et illégaux, là encore sous des prétextes fallacieux comme la régulation des espèces
- la sélection d’espèces d’animaux de compagnie qui entraînent trop souvent problèmes de santé, avec l’idée que l’animal n’est qu’une marchandise… Nous nous opposons d’ailleurs au « Salon du Chiot » qui a lieu en ce moment à Micropolis. Une action aura lieu contre ce salon devant Micropolis demain dimanche à 13h30 à l’initiative d’Humanimo et de militants indépendants.
Apprenons à cohabiter avec eux sans que ce soit à leurs dépens ! En changeant notre regard sur les autres animaux, nous aurions beaucoup à gagner et à découvrir, développant notre empathie et notre bienveillance.
Qui aimerait se faire encager sa vie durant pour un regard émerveillé de temps en temps
Qui aimerait se faire voler sa vie entière contre un regard souvent indifférent ?
À quand la fin des Zooutrages aux animaux ?
Concluons sur ce thème avec Boris Cyrulnik (neuro-psychiatre français)
“Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires…”
Sources et infos :
http://www.zoo-de-france.com/content/en-chiffres
https://www.nouvelobs.com/planete/20140227.OBS7952/3-000-a-5-000-animaux-euthanasies-chaque-annee-dans-les-zoos-d-europe.html
http://www.cirques-de-france.fr/
http://www.anticorrida.com/corrida/le-spectacle/
Les chevaux de courses, sous-titrage FR dispo : https://www.youtube.com/watch?v=r6Rr7LJ-mxM
https://www.aspas-nature.org/campagnes/contre-les-derives-de-la-chasse/
https://www.20minutes.fr/planete/1976503-20161208-victimes-mode-chiens-race-malades-physique
Rue nodier, préfecture : les droits
Nous sommes ici devant un tribunal, celui qui a entre ses mains le sort des animaux d’élevage de tout le département. Ce tribunal a récemment statué que sur le troupeau de 200 vaches maltraitées à St Vit, seulement 60 pourraient être sauvées de l’abattoir par les associations. Ce tribunal a récemment statué que l’élevage de visons d’Emagny ne pourrait pas s’agrandir. En tant qu’autorité responsable de millions d’être sensibles, nous l’interpellons pour que leurs droits scellés dans la loi soient respectés.
Mais que fait la loi pour les animaux ? Depuis 1791 les lois se succèdent pour établir les limites de ce que les humains peuvent leur infliger. D’abord pour protéger leurs propriétaires mais aussi la sensibilité du public comme en 1850 où l’on interdit de battre un cheval au milieu des passants. Il faut attendre 1963 pour que les actes de cruauté soient réprimés, et enfin 76 pour définir que « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».
Depuis 40 ans où en est-on ? l’animal est passé du bien meuble au bien corporel dans le code civil en 2015, espérons que les concernés seront reconnaissants pour ce geste symbolique et oublieront que leurs conditions de vie, intensives, hors-sol, les conditions de transport, de mise à mort entrent en conflit systématiquement avec ce fameux article L214 de la loi de 1976. Les lois sont censées représenter ce qui sépare nos civilisations du monde sauvage, ne serait-ce pas qu’une fable si elles ne sont édictées que pour nous donner bonne conscience ?
L’activiste Brigid Brophy voyait les choses ainsi : « Chaque fois que les gens disent : Nous ne devons pas être sentimentaux, cela signifie qu’ils sont sur le point de faire quelque chose de cruel. Et s’ils ajoutent : Nous devons être réalistes, ils veulent dire qu’ils vont en faire de l’argent. Ces slogans ont une longue histoire. Ils furent utilisés pour justifier les commerçants d’esclaves, les industriels impitoyables (…) On les a maintenant passés, comme un héritage, aux fermiers d’usine. »
Sources et infos :
http://www.fondationbrigittebardot.fr/s-informer/animaux-de-ferme/elevage/actualites/2017-12-vaches-stvit-cp-BB
http://emagny-elevage-visons.fr/demande-18200-visons-2017-cours/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_des_animaux
http://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/8451-statut-juridique-les-animaux-reconnus-definitivement-comme-des-etres-sensibles-dans-le-code/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spécisme
Place Pasteur : l’habillement
La mode est OUt quand la torture est In !
Autrement dit, peut-on parler de mode lorsqu’elle implique la torture d’animaux ?
Nous nous arrêtons ici à proximité de magasins de vêtements, chaussures, accessoires…
Parmi les différents matériaux utilisés dans leur fabrication, on peut trouver de la fourrure animale. 180 000 visons sont élevés en France pour leur fourrure, sur une vingtaine de sites seulement. L’élevage se fait en cages de batterie de dimensions réduites et souvent nues. Le bien-être des visons en cages est sévèrement compromis.
Un élevage de visons se trouve à Emagny, à 20km d’ici. De nombreuses actions en justice ont été menées contre cet élevage jusqu’à la récente interdiction d’agrandissement. La préfète de Haute Saône rendra bientôt sa décision concernant l’agrandissement de 2000 à 7700 visons d’un élevage installé à Montarlot les Rioz. Il est encore temps de se mobiliser aux côtés de l’association Combactive. [MAJ : hélas, l’agrandissement a été accepté…]
Si les visons sont les plus nombreux à être victimes de la mode ce ne sont pas les seuls :
– on élève aussi en France des lapins, des chinchillas, des ragondins
– les pays scandinaves, l’Amérique du Nord, la Chine exportent le chien viverrin, le renard, le putois, la zibeline…
La plupart sont issus d’élevages, dans des conditions de détention déplorables, subissant des mises à mort insoutenables par gazage ou électrocution anale. Ces élevages causent également des nuisances terribles sur le voisinage et l’environnement. Les fourrures animales ont un impact écologique 10x supérieures à leurs alternatives.
Le piégeage existe toujours dans certains pays et cause des millions de victimes chaque année. Pour un animal recherché, il y a jusqu’à 10 victimes collatérales, et tous peuvent agoniser des jours sinon des semaines dans leur piège, se ronger leur patte.
Certains pays ont déjà pris position contre l’industrie de la fourrure comme l’Autriche, la Croatie, le Danemark, la Grande-Bretagne, Les Pays-Bas, la Suisse, La Slovénie, La Suède. Qu’est-ce qui nous empêche d’en faire autant quand une mode sans produits animaux se développe à grande échelle ? Si la fourrure est l’abus le plus emblématique, beaucoup de vêtements contiennent des composants d’origine animale :
– le cuir, dont la fabrication nécessite des produits chimiques dangereux pour les travailleurs et l’environnement (notamment au Bangladesh) ;
– la laine, qui implique le mulesing dans certaines régions comme l’Australie, technique chirurgicale d’ablation à vif d’une partie de la peau périanale des moutons ;
– les plumes d’oies et de canard, servant à rembourrer doudounes et oreillers, viennent à 80% de Chine où le plumage à vif est le standard.
Ajoutons, la soie, l’angora, le cachemire, le mohair, le karakul, l’alpaga, le feutre… Autant de “matières” qui n’existent que par la souffrance et la mort d’êtres sentients, alors qu’il existe une variété de fibres végétales et de matières synthétiques.
Sources et infos :
https://dailygeekshow.com/fourrure-torture-chiffres/
http://emagny-elevage-visons.fr/elevage-de-visons-montarlot-rioz/
http://www.gaia.be/fr/actualite/vraie-fourrure-bien-plus-nocive-pour-lenvironnement-que-fausse
http://www.fourrure-torture.com/
https://minuitsurterre.com/5-raisons-de-ne-pas-porter-de-cuir/
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/bangladesh-le-cout-humain-et-environnemental-du-cuir-a-bas-prix_13363
Laine : http://defenseanimale.com/le-mulesing-un-procede-douloureux-inflige-aux-moutons-australiens/
Plumes : http://action.petafrance.com/ea-action/action?ea.client.id=45&ea.campaign.id=51468
http://www.nature-obsession.fr/consommation/le-pinatex-un-cuir-base-de-fibres-dananas-pour-remplacer-le-cuir-animal.html
http://vieenvegan.fr/mode/