Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme : 2023

La 9e Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme (JMFS) aura lieu le 26 août et sera
relayée à Besançon sur deux dates :

Dimanche 27 août de 12H30 à environ 14H – Place Marulaz (en cas de pluie : quai Vauban). Table d’information et discussions informelles, pendant un Resto Trottoir

  • Le collectif Resto Trottoir (Food Not Bombs bisontin) organise un repas de rue gratuit et vegan le dernier dimanche de chaque mois. Le thème retenu pour l’affiche de ce mois-ci est la JMFS ! Iels ont de plus invité des antispécistes à venir tenir une table d’information pendant le repas.
    Explication des différentes facettes de leur démarche à lire sur : < Resto Trottoir >. Iels recherche des gens supplémentaires pour cuisiner la veille et pour installer le jour J < pour les contacter > !

Samedi 2 septembre de 15H à 17H – Place Pasteur
Happening + dégustation + table d’information

  • Les assos/collectif L214 Besançon, Humanimo et le CABle feront nombre pour cette action au centre-ville. Le happening prendra la forme d’un compteur humain qui indiquera le nombre d’animaux tués dans le monde depuis le début de l’action, soit plus de 360 millions en deux heures…
    Contact L214 Besançon : reseau-besancon@l214.com

Événement : https://www.facebook.com/events/866719778201764
Extraits du communiqué de presse pour l’action du 2 septembre :

Le spécisme
Consiste à poser une hiérarchie entre les espèces telle que les intérêts des animaux non-humains ne sont pas pris en compte ou sont systématiquement dévalués. Selon cette hiérarchie, certaines espèces peuvent être aimées, d’autres exploitées ou tuées. S’il est aujourd’hui admis que nos animaux de compagnie méritent notre affection et notre respect, nous exploitons pourtant de nombreux animaux pour notre alimentation, nos divertissements (comme la chasse, la corrida ou les cirques avec animaux), nos modes vestimentaires ou par exemple pour tester nos produits cosmétiques.
Plus généralement, cette conception nous amène à négliger les intérêts des animaux non-humains, les réduisant au statut de propriété dont nous pouvons user à notre guise et les privant de certains droits fondamentaux, comme le droit au respect des besoins physiologiques propres à une espèce ou le droit de ne pas être tué.

Les revendications de la Journée mondiale pour la fin du spécisme :
– un nouveau statut juridique : abolition du statut de propriété
– une éducation à la bienveillance aux animaux : prévention contre le spécisme
– une culture alimentaire pacifique : fin de la pêche et fermeture des abattoirs
– une recherche éthique : les animaux ne sont pas du matériel biologique
– une considération des individus : les animaux ne sont pas une ressource

Des êtres sentients
C’est-à-dire capables de ressentir des émotions comme la douleur ou le plaisir. C’est là un consensus scientifique, relayé par exemple par la Déclaration de Cambridge sur la conscience (2012) : « la force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques. » Nous savons également que de nombreux autres animaux, comme les poissons et les crustacés décapodes, ressentent aussi la douleur. Les animaux non-humains ont également de nombreuses capacités cognitives qui induisent chez eux certains besoins, notamment des besoins sociaux, qui doivent être pris en compte.
Traduction de la Déclaration de Cambridge sur la conscience
Interview de l’éthologue Lena Lindström sur la sentience des poissons
Des scientifiques opposé-es à l’expérimentation animale

Souffrances et péril environnemental
Alors que 90 % des Français.e.s se déclarent opposé.e.s à l’élevage intensif, 80 % des animaux consommés en France proviennent de ce mode d’élevage. Ces animaux vivent entassés et en confinement quasi-total, ils sont ainsi privés de la satisfaction de leurs besoins les plus élémentaires : besoin de se déplacer et de sortir à l’air libre, besoins sociaux, besoin d’une nourriture adaptée, d’un sol non-grillagé (pour les animaux élevés en cage de batterie), de jeux, d’endroits où gratter le sol, etc.
De nombreuses pratiques cruelles ont encore cours dans les élevages français comme le broyage des poussins mâles, la séparation des veaux et des vaches, le marquage au fer rouge, l’épointage des becs des poules, la coupe des queues, le rognage des dents et la castration à vif des cochons ou encore l’écornage des veaux.
Le transport des animaux vers les abattoirs et l’abattage lui-même sont aussi responsable d’une importante souffrance pour les animaux. De nombreux animaux, notamment les poissons, sont abattus sans étourdissement préalable.
Alors que l’espérance de vie moyenne d’un poulet est de 7 ans, les poulets de chair sont abattus en France à l’âge de 8 semaines en élevage conventionnel (12 semaines en bio). En plus détaillé ici

L’élevage représente également un désastre écologique et social majeur : il est à lui seul responsable d’environ 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, participe à la déforestation et à la pollution des eaux et des sols et accapare 70 % des terres cultivables dans le monde, ce qui signifie qu’une diminution de la part des terres allouées à l’élevage permettrait de nourrir beaucoup plus efficacement la population mondiale. En plus détaillé ici

Stand de dégustation vegan
Bon pour les papilles et pour la santé ! Car il est aujourd’hui parfaitement possible en France d’adopter une alimentation entièrement végétale. La plus grande association de nutritionnistes et diététicien.ne.s au monde, l’Academy of Nutrition and Dietetics, a jugé en 2016 qu’une alimentation végétalienne bien conçue pouvait être « saine, adaptée au plan nutritionnel et […] appropriée à toutes les périodes de la vie, en particulier la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, le troisième âge, ainsi que pour les athlètes. » À part la vitamine B12, qu’il est aujourd’hui possible de prendre en compléments, tous les nutriments essentiels à notre santé peuvent être trouvés dans une alimentation sans viande, poissons, œufs ou lait.
Cuisine, recettes, nutrition

Dégustations végétales – en Biocoop – JMFS

Notre collectif est en dormance depuis maintenant quelques années. Nous ne savons pas encore quel sera son avenir, néanmoins ! –>

Samedi 27 août 2022 aura lieu la 8ème Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme (JMFS).

À cette occasion, nous vous invitons à venir déguster des recettes végétales à Biocoop Vesonbio (Place Leclerc), de 10h à 13h et de 15h à 19h.

Pourquoi végétales ?
3.2 millions d’individus issus d’élevages sont abattus chaque jour en France pour l’alimentation humaine : ce sont autant d’êtres conscients d’eux-mêmes qui se retrouvent dans nos assiettes sans nécessité.

Prendre conscience de qui nous avons dans notre assiette permet d’amorcer une transition alimentaire.
C’est en découvrant d’autres saveurs délicieuses, sans faire souffrir qui que ce soit, que nous pourrons dépasser les habitudes gustatives acquises.

Par ailleurs, à l’heure où nous entendons beaucoup parler d’écologie, nous oublions de faire le lien essentiel avec notre assiette : déforestation, consommation importante d’eau, pollution…

Osons mettre les pieds dans le plat : une transition écologique n’a de sens que si elle passe par une transition alimentaire.
L’élevage est en effet responsable de 14.5 % des émissions de gaz à effet de serre.*

Alors laissez-vous tenter car on vous le garantit : vous allez déguster !

Événement Facebook : https://fb.me/e/2JXryLLR5

*https://www.l214.com/…/statistiques-nombre-animaux…/

Série de documentaire ARTE (2022) :
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022591/qui-peut-on-manger/

« Le spécisme, c’est… »
https://www.youtube.com/watch?v=s76Bw9IH2G8…

! Recettes !
https://vegan-pratique.fr
https://123veggie.fr
https://www.100-vegetal.com

Notre article paru dans un bulletin politique

Nous avons eu l’occasion d’écrire un article pour le bulletin d’information qui se nomme « L’Alternative Rouge et Verte », issu de la formation politique Ensemble ! Bourgogne Franche-ComtéMouvement pour une Alternative de Gauche Écologiste et Solidaire.

Le sujet : notre vision de l’évolution de la place des animaux dans notre société, d’aujourd’hui à un futur plus ou moins proche. Nous savions que notre article serait côte à côte avec un article de La Confédération Paysanne traitant du même sujet. Nous pensons avoir présenté dans notre article de bons éléments de réponses à leur article.

Voici notre article en texte pour une lecture plus aisée, avec tous les liens :

Pourquoi repenser la place de l’animal dans notre société

Parce que tout le monde s’accordera à reconnaître qu’il ne faut pas faire de mal à autrui, d’autant plus sans nécessité, que la liberté des un.e.s s’arrête là où débute celle des autres.

Parce qu’il est aujourd’hui scientifiquement reconnu que la plupart des animaux exploités sont en capacité de ressentir souffrance, peur, plaisir, affection… mais que leur univers mental et émotionnel est trop souvent ignoré et jugé à l’aune de critères anthropocentriques. (1)

Parce que les animaux ont le droit de vivre leur propre vie selon leurs besoins et leurs aspirations et qu’ils ne sont pas des objets dont nous pouvons disposer à notre guise.

Parce que nous n’avons besoin ni de leur viande, ni de steak in-vitro, pour être en bonne santé (2), que nous pouvons nous régaler avec l’alimentation végétalienne (3).

Parce que l’élevage, en particulier intensif, a un impact massif sur notre écosystème en terme de consommation d’eau, d’émissions de gaz à effet de serre, de déforestation… (4) Alors qu’une agriculture biovégétalienne, stimulatrice d’emploi, produisant localement ses fertilisants végétaux, est possible. (5) 

Face à l’enjeu majeur de nourrir équitablement l’ensemble des quelques 10 milliards d’humains à l’horizon 2050, les 60 % de terres agricoles qu’utilise l’élevage, notamment pour du soja OGM importé d’Amazonie, pourraient être ré-allouées à l’alimentation humaine. (4)

Parce que vouloir le bien des animaux, ce n’est jamais, contrairement à des stéréotypes grossiers, se désintéresser du sort des humains et que nos destins, humains et non-humains sont indissolublement liés.

Nous, animalistes, appelons de nos vœux un changement de société profond. Nous voulons davantage que l’amélioration des conditions de vie des animaux élevés et tués pour satisfaire les désirs humains ; nous revendiquons l’abolition de toute forme d’exploitation animale (alimentation, mode et « déco », expérimentation, travail, loisirs…).

Nous ne sommes pas pour autant indifférent.e.s à la possibilité d’améliorer les conditions de vie des animaux actuellement exploités, en faisant barrage à l’implantation de nouvelles fermes usines, en soutenant des projets de loi allant à l’encontre des élevages en cage, hors sol, des pratiques cruelles comme le débecquage, écornage, castration à vif…

On fait de plus en plus dire aux véganes, aux antispécistes, qu’ils souhaitent briser tout lien avec les animaux, seraient les ennemi.e.s juré.e.s des agriculteur.rice.s… Il n’en est rien. L’agriculture est l’activité la plus urgente et la plus vitale pour l’humain. Mais c’est une agriculture végétale et respectueuse de l’environnement que nous souhaiterions voir se développer, en lien avec les AMAP, les marchés de petits producteurs… C’est un système à revoir profondément, en concertation avec les éleveur.euse.s souvent en difficulté et en souffrance en raison d’un système capitaliste et productiviste, orienté vers la seule recherche du profit, qui broie animaux comme humains.

Les animaux peuvent demeurer à nos côtés, mais libres et dignement traités.

C’est pourquoi nous, animalistes, sommes favorables à l’émergence d’un véritable droit des animaux, qui, tenant compte de leurs souffrances et aspirations, leur permette d’accéder au statut de personne-non humaine. (6)

– des droits dits négatifs qui conféreraient aux animaux la garantie de ne pas être esclaves, tués, séparés de leur famille… ;

– des droits dits positifs qui nous enjoindraient à respecter leur habitat, à tenir compte de leurs besoins lorsque nous construisons, nous obligeraient à porter secours à des animaux blessés par nos activités ou prendre soin des animaux qui sont devenus dépendants de nous…

En somme, il nous faut définir des droits différenciés, en fonction de la nature de la relation entre humain et animal.


Il est non seulement possible mais urgent d’imaginer un monde où les animaux et les humains pourraient coexister sans relation d’exploitation.

Et il est possible de réaliser ce projet politique, pour peu que l’on y réfléchisse tous ensemble et de façon circonstanciée, selon les contextes sociaux, économiques, géographiques et climatiques.

« Pourquoi ne pas imaginer un nouveau modèle, porteur d’emploi, de durabilité écologique et d’espoir, dans lequel les agriculteurs pourraient vivre de leurs terres sans exploiter les animaux et sans polluer les écosystèmes ? »

Élodie Vieille Blanchard, présidente de l’Association Végétarienne de France
in Révolution Végan. – Dunod, 2018

Le CABle – Collectif Animaliste Bisontin, un lien vers une éthique

Pour aller plus loin :

Zoopolis, une théorie politique du droit des animaux / S. Donaldson et W. Kymlicka. – Alma, 2016

Notes :

  1. Déclaration de Cambridge sur la conscience (2012)
  2. vegetarisme.fr/sante
  3. vegan-pratique.fr
  4. viande.info
  5. l214.com/agriculture-biovegetalienne et abv-france.org
  6. droitetanimaux.com/personne-humaine

Festiveg : samedi 8 juin 2019 !

Humanimo organise demain son premier Festiveg ! À la fois journée de sensibilisation à la condition animale, événement festif et culturel, le Festiveg se déroulera au Scènacle de 14 à 20H.

Au programme : stands associatifs avec des associations nationales et locales, des commerces locaux engagés sur une voie éthique pour les animaux et la planète, une conférence et une table-ronde…

Le CABle y tiendra un stand *spécial* : nous avons préparé un jeu qui est un mix entre le Trivial Pursuit et le jeu Serpents et échelles : Bestiale Poursuite 🐾Testez vos connaissances sur les animaux : leurs caractéristiques, leurs droits et leur histoire, la santé végé, l’écologie… Des ptits badges sont à gagner 😉

Événement :
https://www.facebook.com/events/2312200792135144/
Descriptif détaillé :
http://festiveg.humanimo.fr/?fbclid=IwAR3vmvpfTf0yInLDsewtOEE9GUtoyfuV6keGe4U7dI3vcnMVYTsZLZZUc-8

Exposition aux Biotonomes

À l’occasion des Biotonomes, l’exposition sur les animaux aquatiques et leurs milieux sera présente au Biocoop de la Place Leclerc du 11 au 16 juin !
Le samedi 16 juin, de 14 à 19h, nous serons présent-es au magasin et proposerons discussions, documentation, ainsi qu’une dégustation d’alternatives aux produits animaux de la mer et autres douceurs 100% végétales, et 100% bio.
-> événement Facebook


[Loi alimentation] Nous étions présent-es samedi 26 mai à la manifestation Marée Populaire Bisontine, avec quelques pancartes à ce sujet. Hélas, les résultats des débats à l’Assemblée sont à voir dans cet article…
 » (…) les associations se disent déçues du résultat : de nombreux amendements pour interdire la castration à vif des porcelets, le broyage des poussins mâles, les cages pour l’élevage des lapins ou encore la vente d’œufs de poule en batterie ont été rejetés. Pas de vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs non plus, alors même qu’il s’agissait d’un engagement d’Emmanuel Macron. »
https://www.franceinter.fr/societe/loi-alimentation-un-rendez-vous-manque
+ Avec humour grinçant dans le Moment Meurice :
https://www.youtube.com/watch?v=an4ceg0ZOwU
À noter la présence de André-Joseph Bouglione en invité de cette émission de France Inter. Il a renoncé à l’utilisation d’animaux dans son cirque et désormais il dénonce l’exploitation des animaux en général !
< une de ses interview >

Compte rendu – Journée mondiale pour la fin de la pêche

Nous étions une douzaine de militant-es à nous mobiliser à l’occasion de la deuxième édition de la Journée Mondiale pour la fin de la pêche initiée par PEA.

Pour le CABle, c’est la première fois que nous ciblons spécifiquement les poissons, les crustacés et les céphalopodes, et s’il est encore difficile de militer pour les droits des animaux terrestres, la lutte pour reconnaître aux animaux marins le droit à ne pas souffrir, à ne pas subir d’exploitation est encore plus ardue. Sans doute parce que nombre de personnes ne savent pas que depuis une dizaine d’années les études scientifiques démontrent que les poissons ressentent douleur, stress, angoisse et par conséquent sont eux aussi des êtres sensibles.

En effet, l’EFSA reconnaît la souffrance des poissons depuis un rapport commandé en 2004 sur les conditions d’abattage (p.155). C’est aussi le cas de l’Association Médicale Vétérinaire Américaine depuis 2013 au travers de son guide sur l’euthanasie (p. 67). Parmi les expert-es de la question, il n’y en a presque plus que deux qui persistent à nier la somme des preuves soutenant la sentience des poissons : Key et Rose. La dernière publication de Key en 2016 Les poissons ne ressentent pas la douleur a reçu une salve de réponses contestant ses arguments anthropomorphiques et l’omission d’études reproduites et respectant toutes les exigences méthodologiques.

« Les poissons ont un système nerveux bien développé qui s’organise autour d’un cerveau divisé en plusieurs parties. » « La plupart des poissons possèdent des organes sensoriels très développés. » Article Wikipédia Anatomie des poissons
« Les céphalopodes sont considérés comme les plus intelligents des invertébrés, ils ont des sens développés et un gros cerveau. » Article Wikipédia Cephalopoda
« Plusieurs des critères indiquant que des animaux non-humains peuvent ressentir la douleur sont validés par les expériences sur les crustacés. Ces critères incluent : un système nerveux et des récepteurs sensoriels appropriés, des récepteurs opioïdes et des réponses réduites aux stimuli nocifs lorsqu’on leur administre des analgésiques et des anesthésiques locaux, des changements physiologiques aux stimuli nocifs, des réactions motrices protectrices, faire preuve d’évitement en apprenant et en faisant des compromis entre l’évitement des stimuli nocifs et d’autres exigences de motivation. » Article Wikipédia Pain in crustaceans

« La perception de la douleur chez les invertébrés est plus controversée car ils n’ont pas le cerveau des vertébrés, mais des données de recherche récentes confirment qu’il y a des changements de comportement en réponse à des événements potentiellement douloureux. Cette étude portera sur la perception de la douleur chez les espèces aquatiques, en se concentrant sur les poissons et certains groupes d’invertébrés afin d’interpréter comment les résultats de la recherche peuvent éclairer notre compréhension de la physiologie et de l’évolution de la douleur. » Un article sur le livre Pain in aquatic animals de Lynne U. Sneddon (en anglais).

Les poissons ont-ils des états-d’âmes ?
https://www.inrees.com/articles/poissons-emotions-conscience-nature/

Le livret très complet Poissons. Le carnage. de Joan Dunayer et d’autres auteur-es lève le voile sur un monde très largement ignoré : ce que vivent les poissons, ce qu’ils éprouvent et ce qu’ils subissent de notre fait (pêches, élevages, aquariums, etc.).
Texte intégral disponible sur le site des éditions Tahin Party

De façon plus ludique, nous vous conseillons cette vidéo de Sébastien Moro sur les capacités des poissons : mémoire, apprentissage, individualités, relations sociales, transmission culturelle, douleur.

La controversée pêche de loisir : nous ne mettons pas en doute les actions bénéfiques que certains pêcheurs mettent en place, positives pour la protections des milieux naturels et pour que les espèces de poissons ne disparaissent pas. C’est un travail à saluer. Ceci dit, les intentions peuvent être bonnes, mais ne suffisent pas toujours à résoudre tous les questionnements sur un sujet. Par exemple, un poisson qui se fait prendre plusieurs fois est une preuve que les poissons ne meurent pas toujours en no-kill, mais il sera de toute façon apeuré, stressé d’être sorti de l’eau, blessé même légèrement, et surtout, d’autres poissons ne survivront pas à cette expérience.
Ensuite, il s’agit d’une question de morale pour peser les différents éléments en jeu : pour notre plaisir, avons-nous le droit de nuire à d’autres individus ?
> Article sur la pêche sportive sur animal-ethics.org <

C’est en apprenant à prendre en considération les intérêts des êtres qui nous paraissent éloignés, et en nous basant sur des données scientifiques que poissons, céphalopodes et crustacés ne seront plus considérés comme des marchandises quantifiables en tonnes mais bien comme des individus à part entière.

À bientôt pour une prochaine action !

> Reportage passé au JT de France 3 Région <
> Les panneaux informatifs <
< – – Article annonçant l’action dans l’Est Républicain

Actions ailleurs dans le monde
> Lausanne < happening, discours
> Genève < conférences, happening
> Melbourne, Australie < avec Peter Singer, de la danse, des vidéos
> Nice <
> Monptellier <
> Montevideo, Uruguay <
> Phoenix, USA <
> Modène, Italie <
Et bien d’autres !
-> https://www.facebook.com/findelapeche/
-> https://www.end-of-fishing.org/fr/

Nuit Debout devant l’abattoir S.B.A. de Besançon

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Voici le texte officiel de l’association organisatrice :

« L’association 269 Life Libération Animale organise la 2ème édition des « Nuits debout devant les abattoirs » qui se déroulera du mardi soir 26/09 à 18h jusqu’au mercredi 27/09 5h du matin (heure d’ouverture des abattoirs).

Il s’agit d’une action citoyenne de grande ampleur qui vise à attirer l’attention du public et des médias sur cet holocauste silencieux et toléré par notre société : celui des animaux. Appartenant au mouvement antispéciste, l’association 269 Life Libération Animale ne revendique pas simplement l’amélioration de leurs conditions d’élevage, nous pensons que c’est l’exploitation elle-même qui est indéfendable et qui doit être abolie.

Cette action est légale et consiste à rester aux portes des abattoirs (sur la voie publique, en dehors du périmètre privé du site visé) pour une veillée silencieuse et statique. Vous êtes invités à nous rejoindre et à rester 1h, 2h ou toute la nuit. Pour des raisons de sécurité, les groupes de veillées devront être constitués d’au moins 10 personnes. Il ne s’agit aucunement d’un blocage d’abattoir ou de bétaillère.

Des prises de parole pourront être organisées (lecture de textes, témoignages, discussions…). Vous pourrez déposer des mots, des fleurs ou des bougies à proximité des grilles, faire un 269 en bougies. (…)
Nous serons devant un lieu où des individus perdent la vie. Nous vous demandons de respecter le calme et de veiller dans une ambiance solennelle (pas de musique, pas de pique-nique, pas de mégaphone). »

À Besançon, des individu-es et collectifs organisent cette action.

<Indication du lieu sur une carte>
<Événement Facebook pour Besançon>
Avec bientôt d’autres informations : programme des lectures, atelier pancarte…
<Article paru dans Macommune.info>
<Vidéo récapitulative de l’édition précédente>

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Bilan de la Journée d’Action Vegan du samedi 10 septembre

Période d’accalmie pour le CABle durant l’été, et, peu après la rentrée, nous avons participé, en cette journée ensoleillée, à la Journée d’Action Vegan au square Saint-Amour, sur la question animale.

Les associations et collectifs Combactive, Animus Defend Animals, Animalsace, Humanimo, Défense Animale Belfort, Le CABle, le photographe animalier Patrice Raydelet, ainsi que les Éditions L’Âge d’Homme avec leur collection V, étaient présent-e-s durant tout l’après-midi sur le square, pour informer et échanger sur la question des droits des animaux, avec les aspects éthiques, et donc alimentaires, politiques, économiques, environnementaux, etc, qui en découlent.

Tracts, brochures, livres, tee-shirts, badges, pétitions, exposition de nombreux panneaux informatifs, coin lecture jeunesse, exposition de photos et de peintures, étaient au rendez-vous.

Tout-e un-e chacun-e a pu se régaler de chouettes et délicieuses pâtisseries véganes concoctées par L’Age d’homme. Crêpes véganes par Combactive, boissons, assortiment de graines, étaient proposé-e-s également.

Les discussions ont pu se prolonger pour celles et ceux qui sont venu-e-s passer la soirée au rythme des Fées Minées au bar « Ze Muzic All », pour ensuite apprécier un repas, végane lui aussi, concocté par le collectif Resto Trottoir.

Journée enrichissante et riche en émotions.

Avec l’espoir que la vision que l’on peut avoir des autres animaux continue à évoluer dans le bon sens, car comme nous, ce sont des êtres sentient-e-s qui ont aussi le droit de disposer d’eux-mêmes.

A suivre…affiche-10-sept

Lettre d’infos du CABle : janvier 2016

Rejoignez-nous pour notre première action de l’année :

A l’occasion de la Semaine Mondiale d’Abolition de la Viande (voir ici : http://meat-abolition.org/fr/smav) qui aura lieu dans plusieurs villes dans le monde, le CABle tiendra le samedi 23 janvier 2016, à 15h place du 8 Septembre, un stand d’informations.
Nos buts : faire réfléchir sur cette revendication qui n’est pas si utopique et promouvoir un mode d’alimentation végétale afin d’épargner la vie de millions d’êtres sentients.
N’hésitez pas à venir partager un moment avec nous, avec l’espoir, peut-être, que le végétalisme fera partie de vos bonnes résolutions pour cette nouvelle année 2016.

frise-pour-eux

Infos et pétitions :

Le 9 janvier a lieu La journée sans fourrure. Action de Combactive à Besançon, action de la fondation BB à Paris.

Foie Gras : Nouvelle enquête saisissante de L214, se focalisant sur le calvaire vécu par les poussins.

Les primates, victimes de la science. Non à l’ouverture d’un nouvel élevage près de Strasbourg et à l’envoi de singes dans l’espace.

Législation : Le FBI considère désormais la maltraitance animale comme un crime.

Éthologie : Revoyons nos a priori sur <les poules> et sur <les poissons> !

Alimentation : La première boucherie vegan du monde va ouvrir.

Animalistement,
Le CABle

Journée mondiale pour la fin du spécisme – compte-rendu

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En voilà un week-end qui booste le moral des militant-es ! Après une jolie (et tortueuse) balade dans le Jura, quatre membres du CABle se retrouvent dans le tramway genevois avec comme première très agréable surprise : la marche est annoncée sur les écrans des tramway ! Une fois installé-es dans notre chez nous temporaire, direction le premier rendez-vous militant du week-end …

Pour rappel, l’événement a été organisé par l’association PEA : Pour l’Égalité Animale.

Le programme :

21 août

21h – Conférence « Le spécisme, qu’est-ce donc?! » Salle Multatuli (rue de Montbrillant 16, derrière la Buvette de l’Ilôt 13)

22 août

13h30 – Rendez-vous place de la Navigation

16h – Fin de la marche à Plainpalais

16h-16h30 – Discours

13h-18h30 – Village associatif à Plainpalais (stands d’information)

19h – Conférence et discussion « Lutter contre le spécisme: un enjeu crucial pour le XXIe siècle. » Salle Multatuli, rue de Montbrillant 16 (derrière la Buvette de l’Ilôt 13)

23 août

11h-16h – Débats et partages autour du thème « Comment lutter contre le spécisme et pour l’égalité animale? » Salle Multatuli (rue de Montbrillant 16, derrière la Buvette de l’Ilôt 13)

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