Exposition aux Biotonomes

À l’occasion des Biotonomes, l’exposition sur les animaux aquatiques et leurs milieux sera présente au Biocoop de la Place Leclerc du 11 au 16 juin !
Le samedi 16 juin, de 14 à 19h, nous serons présent-es au magasin et proposerons discussions, documentation, ainsi qu’une dégustation d’alternatives aux produits animaux de la mer et autres douceurs 100% végétales, et 100% bio.
-> événement Facebook


[Loi alimentation] Nous étions présent-es samedi 26 mai à la manifestation Marée Populaire Bisontine, avec quelques pancartes à ce sujet. Hélas, les résultats des débats à l’Assemblée sont à voir dans cet article…
 » (…) les associations se disent déçues du résultat : de nombreux amendements pour interdire la castration à vif des porcelets, le broyage des poussins mâles, les cages pour l’élevage des lapins ou encore la vente d’œufs de poule en batterie ont été rejetés. Pas de vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs non plus, alors même qu’il s’agissait d’un engagement d’Emmanuel Macron. »
https://www.franceinter.fr/societe/loi-alimentation-un-rendez-vous-manque
+ Avec humour grinçant dans le Moment Meurice :
https://www.youtube.com/watch?v=an4ceg0ZOwU
À noter la présence de André-Joseph Bouglione en invité de cette émission de France Inter. Il a renoncé à l’utilisation d’animaux dans son cirque et désormais il dénonce l’exploitation des animaux en général !
< une de ses interview >

Compte rendu – Journée mondiale pour la fin de la pêche

Nous étions une douzaine de militant-es à nous mobiliser à l’occasion de la deuxième édition de la Journée Mondiale pour la fin de la pêche initiée par PEA.

Pour le CABle, c’est la première fois que nous ciblons spécifiquement les poissons, les crustacés et les céphalopodes, et s’il est encore difficile de militer pour les droits des animaux terrestres, la lutte pour reconnaître aux animaux marins le droit à ne pas souffrir, à ne pas subir d’exploitation est encore plus ardue. Sans doute parce que nombre de personnes ne savent pas que depuis une dizaine d’années les études scientifiques démontrent que les poissons ressentent douleur, stress, angoisse et par conséquent sont eux aussi des êtres sensibles.

En effet, l’EFSA reconnaît la souffrance des poissons depuis un rapport commandé en 2004 sur les conditions d’abattage (p.155). C’est aussi le cas de l’Association Médicale Vétérinaire Américaine depuis 2013 au travers de son guide sur l’euthanasie (p. 67). Parmi les expert-es de la question, il n’y en a presque plus que deux qui persistent à nier la somme des preuves soutenant la sentience des poissons : Key et Rose. La dernière publication de Key en 2016 Les poissons ne ressentent pas la douleur a reçu une salve de réponses contestant ses arguments anthropomorphiques et l’omission d’études reproduites et respectant toutes les exigences méthodologiques.

« Les poissons ont un système nerveux bien développé qui s’organise autour d’un cerveau divisé en plusieurs parties. » « La plupart des poissons possèdent des organes sensoriels très développés. » Article Wikipédia Anatomie des poissons
« Les céphalopodes sont considérés comme les plus intelligents des invertébrés, ils ont des sens développés et un gros cerveau. » Article Wikipédia Cephalopoda
« Plusieurs des critères indiquant que des animaux non-humains peuvent ressentir la douleur sont validés par les expériences sur les crustacés. Ces critères incluent : un système nerveux et des récepteurs sensoriels appropriés, des récepteurs opioïdes et des réponses réduites aux stimuli nocifs lorsqu’on leur administre des analgésiques et des anesthésiques locaux, des changements physiologiques aux stimuli nocifs, des réactions motrices protectrices, faire preuve d’évitement en apprenant et en faisant des compromis entre l’évitement des stimuli nocifs et d’autres exigences de motivation. » Article Wikipédia Pain in crustaceans

« La perception de la douleur chez les invertébrés est plus controversée car ils n’ont pas le cerveau des vertébrés, mais des données de recherche récentes confirment qu’il y a des changements de comportement en réponse à des événements potentiellement douloureux. Cette étude portera sur la perception de la douleur chez les espèces aquatiques, en se concentrant sur les poissons et certains groupes d’invertébrés afin d’interpréter comment les résultats de la recherche peuvent éclairer notre compréhension de la physiologie et de l’évolution de la douleur. » Un article sur le livre Pain in aquatic animals de Lynne U. Sneddon (en anglais).

Les poissons ont-ils des états-d’âmes ?
https://www.inrees.com/articles/poissons-emotions-conscience-nature/

Le livret très complet Poissons. Le carnage. de Joan Dunayer et d’autres auteur-es lève le voile sur un monde très largement ignoré : ce que vivent les poissons, ce qu’ils éprouvent et ce qu’ils subissent de notre fait (pêches, élevages, aquariums, etc.).
Texte intégral disponible sur le site des éditions Tahin Party

De façon plus ludique, nous vous conseillons cette vidéo de Sébastien Moro sur les capacités des poissons : mémoire, apprentissage, individualités, relations sociales, transmission culturelle, douleur.

La controversée pêche de loisir : nous ne mettons pas en doute les actions bénéfiques que certains pêcheurs mettent en place, positives pour la protections des milieux naturels et pour que les espèces de poissons ne disparaissent pas. C’est un travail à saluer. Ceci dit, les intentions peuvent être bonnes, mais ne suffisent pas toujours à résoudre tous les questionnements sur un sujet. Par exemple, un poisson qui se fait prendre plusieurs fois est une preuve que les poissons ne meurent pas toujours en no-kill, mais il sera de toute façon apeuré, stressé d’être sorti de l’eau, blessé même légèrement, et surtout, d’autres poissons ne survivront pas à cette expérience.
Ensuite, il s’agit d’une question de morale pour peser les différents éléments en jeu : pour notre plaisir, avons-nous le droit de nuire à d’autres individus ?
> Article sur la pêche sportive sur animal-ethics.org <

C’est en apprenant à prendre en considération les intérêts des êtres qui nous paraissent éloignés, et en nous basant sur des données scientifiques que poissons, céphalopodes et crustacés ne seront plus considérés comme des marchandises quantifiables en tonnes mais bien comme des individus à part entière.

À bientôt pour une prochaine action !

> Reportage passé au JT de France 3 Région <
> Les panneaux informatifs <
< – – Article annonçant l’action dans l’Est Républicain

Actions ailleurs dans le monde
> Lausanne < happening, discours
> Genève < conférences, happening
> Melbourne, Australie < avec Peter Singer, de la danse, des vidéos
> Nice <
> Monptellier <
> Montevideo, Uruguay <
> Phoenix, USA <
> Modène, Italie <
Et bien d’autres !
-> https://www.facebook.com/findelapeche/
-> https://www.end-of-fishing.org/fr/

Journée Mondiale Pour la Fin de la Pêche – 24 mars 2018

Nous organisons une action d’information de rue le samedi 24 mars de 15h à 17h30 sur la Place du Huit Septembre à Besançon à l’occasion de la Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche.

Cette journée revendique l’abolition de la pêche et des élevages aquacoles. Son objectif est de visibiliser les poissons, les crustacés et les céphalopodes, qui représentent la quasi-totalité des animaux tués par les humains (au moins 95 %), avec plusieurs milliers de milliards de victimes chaque année.

Les thématiques abordées lors de cette journée comprennent les capacités physiques et cognitives des animaux aquatiques, les conditions et méthodes de pêche et d’élevage, l’écologie, et bien-sûr, l’éthique animale.

Les études scientifiques s’accumulent depuis dix ans, montrant non seulement que ces animaux sont des êtres sentients, mais également qu’ils possèdent des capacités cognitives complexes. Pour cette raison, nous devons cesser de les exploiter, de même que nous devons cesser d’exploiter les animaux terrestres.

Initiée en 2017 par l’association suisse PEA – Pour l’Égalité Animale, la JMFP est relayée dans le monde entier par de nombreuses associations. Elle vise aussi bien le grand public que les associations œuvrant en faveur des droits des animaux.
Cette journée s’inscrit dans la campagne Qui sont les poissons ? également initiée par PEA. Si ses conclusions sont ouvertement abolitionnistes, le ton va davantage vers l’ouverture au débat avec toutes les sensibilités : welfaristes comme abolitionnistes, animalistes comme écologistes, végétariennes comme véganes, organisations comme individus.

À Besançon, nous distribuerons des tracts et présenterons des panneaux informatifs. Une table de presse avec documentation sera également présente. Vous aussi, venez vous informer sur le monde étonnant des poissons et autres animaux marins !

De nombreuses informations sont présentes sur le site de la JMFP : https://www.end-of-fishing.org/fr/
Sur le site de PEA : https://www.asso-pea.ch/fr/pourquoi/ethologie/intelligence-des-poissons/
Campagne Qui sont les poissons :https://www.youtube.com/watch?v=wTbZZkf7n_0
Vidéo éthologique ludique : https://www.youtube.com/watch?v=bQoCe1o-LE8
La pêche : https://www.youtube.com/watch?v=BU6_DYSc8Es
Notre page Facebook :https://www.facebook.com/le.cable.info

Compte rendu – Marche de recueillement contre l’exploitation animale 27/01/2018

Le collectif Le CABle organisait sa première marche de recueillement (et sa première marche tout court !), ce samedi de janvier à Besançon.

Extrait Presse Bisontine

Un domaine dans lequel nous débutons également : nous avions contacté la presse pour annoncer plus largement cette action. Ainsi, elle a été annoncée dans les articles :
– de La Presse Bisontine, qui préparait justement un dossier sur « ces bisontins qui défendent la cause animale » : http://www.presse-bisontine.fr/journal/presse-bisontine-195
– sur Actu Bisontine : http://actubisontine.com/vegan-ca-gagne/

Le rendez-vous était donné à 17H sur la place de la Révolution. Son centre était occupé par la braderie à ce moment-là. Nous nous sommes donc installé-es sur un coté de la place, avec quelques panneaux, banderoles et bougies. Avant la première prise de parole, nous étions une trentaine de personnes, une quarantaine au début de la marche, pour atteindre un maximum de 45 personnes.

La marche s’est déroulée de 17H30 à 19H15, elle a été ponctuée de 5 arrêts avec prises de paroles sur les thèmes de l’expérimentation, de l’alimentation, du divertissement, des droits et de l’habillement. Notre mégaphone ayant eu un soucis technique, elles ont sans doute perdu en impact… Vous pouvez retrouver ces textes et leurs sources dans l’article juste en dessous.

Les lieux d’arrêts ont été choisi en fonction des thématiques abordées. Des renommages symboliques des rues ont été effectués à l’aide de plaques mentionnant un nom d’espèce animale et une information à son sujet.

Ainsi :

Extrait de la vidéo Say Photo

  • la rue Moncey est devenue la rue de la Souris – 1 300 000 souris ont subi des expérimentations en France en 2010 (espèce animale la plus utilisée pour l’expérimentation)
  • la rue Bersot est devenue la rue du Poulet – 747 900 000 poulets ont été tués dans les abattoirs français en 2014 (espèce animale terrestre la plus utilisée pour l’alimentation)
  • la place Victor Hugo est devenue la place du Singe – des singes de 20 espèces différentes sont détenus dans le zoo de la Citadelle. En 2014, une orang-outang a été reconnue personne non-humaine et libérée d’un zoo argentin.

    Extrait de la vidéo Say Photo

  • la rue Charles Nodier est devenue le boulevard de la Vache – 250 000 bovins dans le Doubs, des signalements de maltraitance tous les ans
  • la place Pasteur est devenue la place du Vison – 200 000 visons sont encagés dans des fermes en France (espèce la plus utilisée pour la production exclusive de fourrure).

Le choix de notre itinéraire dépendait de nos points d’arrêts, et comme il se faisait tard, il n’y avait pas toujours beaucoup de monde dans les rues les moins fréquentées. Ceci dit, dans les grandes rues nous étions bien visibles, beaucoup de personnes ont acceptés les tracts d’information qui leur étaient tendus. Il s’agissait ce celui-ci : « La place accordée aux animaux – Pourquoi combattre l’exploitation ? » du Réseau Antispéciste.

Extrait de la vidéo Say Photo

Notre volonté de marcher dans le calme s’est réalisée, il n’y a pas eu de tensions particulières entre les passant-es ou les commerçant-es et nous, tout juste une rapide remarque d’un restaurateur pendant la prise de parole sur l’alimentation.

Nous souhaitons remercier toutes les personnes qui sont venues à cette marche, leur bonne volonté et leur engagement ! Des militant-es des associations Humanimo et Défense Animale Belfort ont entre autre été présent-es.

Merci aussi au photographe indépendant de Say Photo qui a bénévolement pris des photos, filmé et monté une vidéo de la marche, que l’on peut trouver ici : > Article de Say Photo <. À part les deux premières qui sont de Say lui-même, les photos de cette article portant son logo ont été extraites de la vidéo, uniquement pour donner une idée de la marche. 

Cette action est pour nous un encouragement à continuer à militer de différentes façons pour faire avancer la cause animale. À bientôt donc, lors d’autres initiatives !

Extrait de la vidéo Say Photo

D’autres événements avaient lieu en cette Journée Mondiale pour l’abolition de la Viande à Lyon, Nice, Montpellier, Dallas, Montréal, Milan. Des comptes rendus devraient être disponibles sur le site de la Journée pour l’abolition de la viande.

La vidéo de la marche funèbre en hommage aux victimes du spécisme, à Lyon, par 269 Life Libération Animale.

Textes de la marche de recueillement du 27/01/2018

Pendant la marche de recueillement contre l’exploitation animale que nous avons organisée en janvier, nous avons énoncé quelques textes. Les voici augmentés de divers liens, sources et informations.

Place de la Révolution
présentation de la marche

Ce n’est pas une coïncidence si nous nous réunissons ce soir sur cette place qui marquera aussi le début et la fin de notre marche, en cette 9è Journée mondiale pour l’abolition de la viande. Cette place existe depuis l’implantation de la ville elle-même, à l’époque où elle n’était qu’un bourg commerçant, c’était déjà la place de marché. On y a fait couler le sang des bêtes d’abord ici même, puis dans les boucheries qui ont donné le nom à la rue qui la longe.
Le sang des humains y a aussi coulé, lors d’exécutions publiques comme celle d’un certain Barthélemy Labourey qui donna pendant longtemps son nom à la place.

L’écrivain Milan Kundera disait : « La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute liberté et en toute pureté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c’est ici que s’est produite la plus grande déroute de l’homme, débâcle fondamentale dont toutes les autres découlent. ».

En 1904, on renomme l’endroit “place de la Révolution”. Cette révolution qui gravitait autour des droits fondamentaux de chaque individu, c’est aussi parfaitement ce qui nous anime à incarner les porte-parole des sans parole. Quelle cause aujourd’hui serait plus révolutionnaire que celle qui vise à affranchir plus d’un milliard d’êtres sensibles condamnés à mort tous les ans en France, sans même compter les animaux marins. Notre espèce s’adonne à des procédés de plus en plus insoutenables contre toutes les autres, quand dans le même temps nous détenons les moyens de couper court aux violences que l’on jugeait jusqu’alors nécessaires.

Nous sommes certes révolutionnaires mais pacifistes car le sang a déjà bien trop coulé, c’est pourquoi nous déambulerons dans le calme excepté quelques prises de parole. Nous ne prendrons personne à parti et en même temps nous nous adresserons à chacun et chacune, car nous avons tous une part de responsabilité dans ce que la société est aujourd’hui, dans ce qu’elle pourra devenir demain, et que réclamer justice pour les plus faibles ne peut porter ses fruits que si nous trouvons à rassembler.

Face au musée des beaux arts, j’aimerais finir par cette citation d’un artiste de renom :
L’homme est véritablement le roi de tous les animaux, car sa cruauté dépasse celle des animaux. Nous vivons de la mort des autres. Nous sommes des tombes marchantes.” disait Léonard de Vinci qui est devenu végétarien.

Rue Moncey : l’expérimentation

Nous sommes ici à proximité de deux pharmacies. Cette prise de parole aura pour sujet l’expérimentation animale.
Victor Hugo a été le premier président d’honneur de la Ligue antivivisectionniste française en 1883. Il déclare dans son discours inaugural : « La vivisection est un crime ! ».
Qu’est-ce que la vivisection ? Ce terme veut dire « découper le vivant ». Elle fait partie des expérimentations scientifiques pratiquées sur les animaux. 12 millions d’animaux sont concernés chaque année dans l’Union Européenne, dont plus de 2 millions en France.

Elle regroupe des tests variés, qui peuvent être très douloureux pour les animaux.
Voici quelques exemples parmi tant d’autres :

  • des tests dermatologiques sur les yeux des lapins
  • des tests de toxicité où l’on augmente les doses jusqu’à provoquer la mort de la totalité d’un groupe de souris
  • des tests de médicaments où l’on utilise des chiens sélectionnés génétiquement pour développer une maladie proche de la mucoviscidose
  • des tests psychologiques : comme la nage forcée de rongeurs pour mesurer leur niveau de réponse à des antidépresseurs…

D’un coté, il y a des évolutions : officiellement depuis septembre 2016, les tests sur animaux sont interdits pour les produits cosmétiques vendus en Europe, avec quelques dérogations. Il existe des labels « Sans cruauté », qui assurent qu’aucun animal n’a été utilisé pour tester les produits concernés.

Par contre, concernant la recherche médicale, les évolutions sont bien plus lentes. Voici une citation du Dr Hassan Parvez, physiologiste et pharmacologue au CNRS :
« J’expérimente sur l’animal depuis plus de 30 ans, et c’est là tout mon problème. Nos recherches pourraient progresser plus vite si nous recevions de ceux qui nous dirigent les encouragements intellectuels et financiers nécessaires pour sortir du créneau rétrograde qui consiste à utiliser l’animal. »

Ainsi, certains membres de la communauté scientifique remettent en question l’expérimentation animale. Antidote Europe et Pro anima sont par exemple deux comités scientifiques français opposés à l’expérimentation animale. À travers leurs campagnes d’information ils soulignent des paradoxes : malgré les tests, des effets secondaires sur les humains peuvent rester imprévisibles. En témoignent les victimes humaines de médicaments testés avec succès sur les animaux, comme le Vioxx qui a causé la mort de 40 000 patient-es aux Etats-Unis. « Même quand les études animales suggèrent qu’un traitement sera efficace et sans danger, plus de 80 % des médicaments potentiels échouent quand on les teste sur les gens », reconnaît le chercheur américain Steve Perrin dans un article publié en mars 2014 par la revue scientifique « Nature ».
Pendant ce temps, d’autres substances rejetées pour leurs effets sur les animaux pourraient se révéler inoffensives sur l’humain, privant des malades de traitement.

Des méthodes alternatives existent et doivent être développées et généralisées ! La directive européenne des 3R : réduire, raffiner, remplacer est censée encadrer et réduire le nombre d’animaux expérimentés. Mais les enjeux économiques et l’inertie des habitudes freinent les changements.
Mettons en place une réelle directive des 3R :
Reconnaître que les animaux ne sont pas des modèles pour l’homme
Se Réconcilier avec les autres êtres sentients
Refuser la vivisection et l’exploitation animale.

Sources et infos :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_française_contre_la_vivisection
http://www.natura-sciences.com/environnement/experimentation-animale-europe745.html
https://www.consoglobe.com/tests-cosmetiques-sur-animaux-interdits-europe-cg
http://antidote-europe.org/experimentation-animale-10-mensonges/
http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/vioxx-le-reveil-d-un-scandale-01-04-2016-5677117.php
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Experimentation-animale-une-barbarie-injustifiee-animaux-cobayes-749126
http://www.proanima.fr/les-alternatives/les-avancees-et-les-alternatives/
http://ccea.fr/nos-campagnes/experimentation-animale/liste-produits-non-testes-animaux/
Courte vidéo explicative : https://www.youtube.com/watch?v=TL7xt00IbvM
Livre récent : http://www.animaldelaboratoire.com/

Rue Bersot : l’alimentation

Nous sommes au milieu de la rue Bersot, connue à Besançon comme la rue des restaurants. Je vais donc vous proposer quelques réflexions sur l’utilisation des animaux dans notre alimentation. Commençons par une citation :
« Les pays pauvres vendent leurs céréales à l’Ouest, tandis que leurs propres enfants meurent de faim. Et nous en nourrissons le bétail. Tout ça afin de manger un steak ? Suis-je le seul à voir cela comme un crime ? Chaque morceau de viande que nous mangeons est une gifle au visage d’un enfant affamé. »
Philip Wollen, ex-vice président de la Citizen Bank, devenu activiste.

Un exemple pour illustrer cette citation : quasiment la moitié des protéines végétales consommées par les élevages français sont importées d’Amérique du Sud. Les données suivantes appuient ce phénomène : les produits animaux ont un coût élevé en eau et en ressources alimentaires, par exemple : il faut 15 000 litres d’eau pour produire 1 kg de viande de bœuf contre seulement 600 litres pour produire 1kg de pommes de terre ou de blé. Il faut produire 7 kg de protéine végétale pour produire 1kg de protéine de viande bovine, 6kg pour les poulets et les cochons. Enfin, 70 % des surfaces agricoles mondiales sont accaparées comme pâtures ou pour produire les fourrages nécessaires à l’élevage.
Ce n’est pas mieux niveau écologique : L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre soit davantage que tous les modes de transports réunis. 80 % de la déforestation en Amazonie y est directement liée.

Parlons maintenant des animaux. Avec l’avancée des sciences, notamment l’éthologie, de nombreuses espèces animales ont été reconnues sentientes (à la fois sensibles et conscientes), ce qui justifie des changements dans les interactions que nous avons avec elles.
Les moutons peuvent reconnaître 50 à 100 de leurs congénères ainsi que des visages humains.
Les poissons peuvent apprendre, et retenir des informations concernant leur environnement. Adieu le mythe de la « mémoire de poisson rouge ».
Les poules ont des comportements sociaux complexes, éduquent leurs poussins qui sont capables de compter dès leur premier jour.

Tradition, habitude, intérêts économiques, plaisir personnel… Ces raisons ne sont pas suffisantes pour ne pas entreprendre des changements. Nous ne pouvons plus faire comme si nous ne savions pas qu’une vache ou un cochon est aussi sensible et conscient qu’un chat ou un chien. Leur rendre justice, c’est ne plus les exploiter.

Il est vrai que ne pas manger de « produits » animaux demande quelques efforts d’adaptation. Ceci étant dit, des alternatives existent et se multiplient ! Alternatives végétales dans les magasins, sites de recettes véganes, et même plusieurs restaurants végétariens et végé-friendly à Besançon !

Je finirai cette intervention par une citation :
« …nous, civilisés, nous qui vivons sur une terre cultivée, riche, abondante, nous n’avons aucune raison de tuer pour manger » disait déjà le grec Plutarque au siècle premier.

Sources et infos :
Discours de Philip Wollen : https://www.youtube.com/watch?v=NMo8AwXO1p0&list=PLmjrS3lIqehQJib5UbFyac27qYTx5rtFe&index=9
https://www.viande.info/
https://www.planetoscope.com/elevage-viande/1172-nombre-d-animaux-tues-pour-fournir-de-la-viande-dans-le-monde.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sentience
http://www.lepoint.fr/science/l-intelligence-des-animaux-d-elevage-5-le-mouton-01-03-2017-2108428_25.php
Ethologie : https://www.youtube.com/channel/UC2EYhsS52ykT6sQH5FXoY7g/videos
https://vegan-pratique.fr/
https://le-cable.info/recettes-dietetique-et-restau-vg/
http://www.cahiers-antispecistes.org/sur-manger-la-chair-traite-sur-les-animauxde-plutarque/

Place Victor Hugo : le divertissement

Nous nous trouvons au bas de la rue qui monte à la Citadelle. Entre 60 000 et 100 000 animaux sont détenus dans les zoos ou assimilés existant en France. Dont 500 à la Citadelle de Besançon.

Selon un rapport de 2011 portant sur 25 zoos européens choisis au hasard, seulement 16 % des espèces animales étaient inscrites dans un programme européen d’élevage des espèces en danger d’extinction ou de surveillance. Alors qu’un des arguments qui justifierait l’existence des zoos est justement leur rôle dans la sauvegarde des espèces…

Entre 3000 et 5000 animaux sont euthanasiés chaque année dans les zoos européens, pour éviter les conséquences débilitantes de la consanguinité en captivité. Vouloir sauvegarder une espèce au prix de la vie des individus qui la composent, n’est-ce pas démontrer à quel point nous ne considérons pas les droits de chaque animal, mais que nous nous soucions seulement de collectionner les espèces pour notre propre plaisir ?

Nos intérêts et notre plaisir priment aussi dans d’autres formes de divertissement qui utilisent les animaux :

  • les cirques où les cages sont encore plus petites et où le dressage et la captivité rendent fou
  • les corridas où la souffrance et la mort se donnent artificiellement en spectacle
  • les courses où la durée de vie des animaux est indexée sur leurs performances
  • la chasse, loisir qui collectionne les abus légaux et illégaux, là encore sous des prétextes fallacieux comme la régulation des espèces
  • la sélection d’espèces d’animaux de compagnie qui entraînent trop souvent problèmes de santé, avec l’idée que l’animal n’est qu’une marchandise… Nous nous opposons d’ailleurs au « Salon du Chiot » qui a lieu en ce moment à Micropolis. Une action aura lieu contre ce salon devant Micropolis demain dimanche à 13h30 à l’initiative d’Humanimo et de militants indépendants.

Apprenons à cohabiter avec eux sans que ce soit à leurs dépens ! En changeant notre regard sur les autres animaux, nous aurions beaucoup à gagner et à découvrir, développant notre empathie et notre bienveillance.

Qui aimerait se faire encager sa vie durant pour un regard émerveillé de temps en temps
Qui aimerait se faire voler sa vie entière contre un regard souvent indifférent ?
À quand la fin des Zooutrages aux animaux ?

Concluons sur ce thème avec Boris Cyrulnik (neuro-psychiatre français)
Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires…”

Sources et infos :
http://www.zoo-de-france.com/content/en-chiffres
https://www.nouvelobs.com/planete/20140227.OBS7952/3-000-a-5-000-animaux-euthanasies-chaque-annee-dans-les-zoos-d-europe.html
http://www.cirques-de-france.fr/
http://www.anticorrida.com/corrida/le-spectacle/
Les chevaux de courses, sous-titrage FR dispo : https://www.youtube.com/watch?v=r6Rr7LJ-mxM
https://www.aspas-nature.org/campagnes/contre-les-derives-de-la-chasse/
https://www.20minutes.fr/planete/1976503-20161208-victimes-mode-chiens-race-malades-physique

Rue nodier, préfecture : les droits

Nous sommes ici devant un tribunal, celui qui a entre ses mains le sort des animaux d’élevage de tout le département. Ce tribunal a récemment statué que sur le troupeau de 200 vaches maltraitées à St Vit, seulement 60 pourraient être sauvées de l’abattoir par les associations. Ce tribunal a récemment statué que l’élevage de visons d’Emagny ne pourrait pas s’agrandir. En tant qu’autorité responsable de millions d’être sensibles, nous l’interpellons pour que leurs droits scellés dans la loi soient respectés.

Mais que fait la loi pour les animaux ? Depuis 1791 les lois se succèdent pour établir les limites de ce que les humains peuvent leur infliger. D’abord pour protéger leurs propriétaires mais aussi la sensibilité du public comme en 1850 où l’on interdit de battre un cheval au milieu des passants. Il faut attendre 1963 pour que les actes de cruauté soient réprimés, et enfin 76 pour définir que « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».

Depuis 40 ans où en est-on ? l’animal est passé du bien meuble au bien corporel dans le code civil en 2015, espérons que les concernés seront reconnaissants pour ce geste symbolique et oublieront que leurs conditions de vie, intensives, hors-sol, les conditions de transport, de mise à mort entrent en conflit systématiquement avec ce fameux article L214 de la loi de 1976. Les lois sont censées représenter ce qui sépare nos civilisations du monde sauvage, ne serait-ce pas qu’une fable si elles ne sont édictées que pour nous donner bonne conscience ?

L’activiste Brigid Brophy voyait les choses ainsi : « Chaque fois que les gens disent : Nous ne devons pas être sentimentaux, cela signifie qu’ils sont sur le point de faire quelque chose de cruel. Et s’ils ajoutent : Nous devons être réalistes, ils veulent dire qu’ils vont en faire de l’argent. Ces slogans ont une longue histoire. Ils furent utilisés pour justifier les commerçants d’esclaves, les industriels impitoyables (…) On les a maintenant passés, comme un héritage, aux fermiers d’usine. »

Sources et infos :
http://www.fondationbrigittebardot.fr/s-informer/animaux-de-ferme/elevage/actualites/2017-12-vaches-stvit-cp-BB
http://emagny-elevage-visons.fr/demande-18200-visons-2017-cours/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_des_animaux
http://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/8451-statut-juridique-les-animaux-reconnus-definitivement-comme-des-etres-sensibles-dans-le-code/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spécisme

Place Pasteur : l’habillement

La mode est OUt quand la torture est In !
Autrement dit, peut-on parler de mode lorsqu’elle implique la torture d’animaux ?
Nous nous arrêtons ici à proximité de magasins de vêtements, chaussures, accessoires…

Parmi les différents matériaux utilisés dans leur fabrication, on peut trouver de la fourrure animale. 180 000 visons sont élevés en France pour leur fourrure, sur une vingtaine de sites seulement. L’élevage se fait en cages de batterie de dimensions réduites et souvent nues. Le bien-être des visons en cages est sévèrement compromis.
Un élevage de visons se trouve à Emagny, à 20km d’ici. De nombreuses actions en justice ont été menées contre cet élevage jusqu’à la récente interdiction d’agrandissement. La préfète de Haute
Saône rendra bientôt sa décision concernant l’agrandissement de 2000 à 7700 visons d’un élevage installé à Montarlot les Rioz. Il est encore temps de se mobiliser aux côtés de l’association Combactive. [MAJ : hélas, l’agrandissement a été accepté…]

Si les visons sont les plus nombreux à être victimes de la mode ce ne sont pas les seuls :
– on élève aussi en France des lapins, des chinchillas, des ragondins
– les pays scandinaves, l’Amérique du Nord, la Chine exportent le chien viverrin, le renard, le putois, la zibeline…
La plupart sont issus d’élevages, dans des conditions de détention déplorables, subissant des mises à mort insoutenables par gazage ou électrocution anale. Ces élevages causent également des nuisances terribles sur le voisinage et l’environnement. Les fourrures animales ont un impact écologique
10x supérieures à leurs alternatives.
Le piégeage existe toujours dans certains pays et cause des millions de victimes chaque année. Pour un animal recherché, il y a jusqu’à 10 victimes collatérales, et tous peuvent agoniser des jours sinon des semaines dans leur piège, se ronger leur patte.

Certains pays ont déjà pris position contre l’industrie de la fourrure comme l’Autriche, la Croatie, le Danemark, la Grande-Bretagne, Les Pays-Bas, la Suisse, La Slovénie, La Suède. Qu’est-ce qui nous empêche d’en faire autant quand une mode sans produits animaux se développe à grande échelle ? Si la fourrure est l’abus le plus emblématique, beaucoup de vêtements contiennent des composants d’origine animale :

– le cuir, dont la fabrication nécessite des produits chimiques dangereux pour les travailleurs et l’environnement (notamment au Bangladesh) ;
– la laine, qui implique le mulesing dans certaines régions comme l’Australie, technique chirurgicale d’ablation à vif d’une partie de la peau périanale des moutons ;
les plumes d’oies et de canard, servant à rembourrer doudounes et oreillers, viennent à 80% de Chine où le plumage à vif est le standard.

Ajoutons, la soie, l’angora, le cachemire, le mohair, le karakul, l’alpaga, le feutre… Autant de “matières” qui n’existent que par la souffrance et la mort d’êtres sentients, alors qu’il existe une variété de fibres végétales et de matières synthétiques.

Sources et infos :
https://dailygeekshow.com/fourrure-torture-chiffres/
http://emagny-elevage-visons.fr/elevage-de-visons-montarlot-rioz/
http://www.gaia.be/fr/actualite/vraie-fourrure-bien-plus-nocive-pour-lenvironnement-que-fausse
http://www.fourrure-torture.com/
https://minuitsurterre.com/5-raisons-de-ne-pas-porter-de-cuir/
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/bangladesh-le-cout-humain-et-environnemental-du-cuir-a-bas-prix_13363
Laine : http://defenseanimale.com/le-mulesing-un-procede-douloureux-inflige-aux-moutons-australiens/
Plumes : http://action.petafrance.com/ea-action/action?ea.client.id=45&ea.campaign.id=51468
http://www.nature-obsession.fr/consommation/le-pinatex-un-cuir-base-de-fibres-dananas-pour-remplacer-le-cuir-animal.html
http://vieenvegan.fr/mode/

Actions de janvier

Le collectif n’a pas attendu pour prendre de bonnes résolutions, nous préparons deux actions pour janvier 🙂

Une action d’information de rue (petit stand, tractage), le samedi 20 janvier de 15H à 17H sur la Place du Huit Septembre. Des informations au sujet de l’exploitation des animaux seront diffusées sous la forme de tracts, de panneaux et de brochures.

Une occasion également de discuter de ce sujet et de ses différentes facettes : consommation de viande et autres produits issus des animaux, vêtements composés de fourrure, animaux utilisés pour le divertissement… Et plus généralement de la place qu’occupent les animaux dans notre société, et les questionnements éthiques et politiques qui en découlent.

Grignotage et boissons chaudes seront aussi au rendez-vous !

Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/213365729216398/

Une marche de recueillement contre l’exploitation des animaux, le samedi 27 janvier, de 17H à 19H30, avec pour point de rendez-vous la Place de la Révolution.

En s’inspirant d’une action similaire organisée à Lyon par l’association 269 Life Libération Animale, une marche de recueillement aura lieu à Besançon le samedi 27 janvier.
Cette date est celle de la neuvième Journée Mondiale pour l’Abolition de la Viande. Une bonne occasion de manifester symboliquement le refus de toute exploitation animale, et de rendre hommage à tous les animaux victimes de cette exploitation : ceux qui se trouvent dans les élevages, les abattoirs, les cirques, les laboratoires… Tous ceux dont les droits les plus élémentaires sont ignorés pour le simple fait d’appartenir à une espèce non-humaine, autrement dit en raison de cette discrimination qui se nomme le spécisme.

Le point de rassemblement se trouvera sur la place de la Révolution à 17H, puis la marche se fera au centre ville. Il est demandé de se vêtir de couleurs sombres, de marcher dans le calme et d’emmener une bougie électrique (à Led – pas de vraies bougies pour des raisons légales). Des haltes se feront devant certains commerces particulièrement impliqués dans la vente de produits issus des animaux, quelques fleurs pourront y être déposées. Nous marcherons de 17H30 à 19H30, si le temps le permet.

Les liens des sites internet concernés :
http://meat-abolition.org/fr
https://www.facebook.com/abolition.de.la.viande

Celui de l’événement Facebook :

https://www.facebook.com/events/1600966293315597/?active_tab=about

+ Projection d’un autre collectif +

Documentaire La Boucherie Éthique
le mercredi 24 janvier à 19H30
à la librairie L’Autodidacte, Place Marulaz
47 min – Organisé par le collectif Resto Trottoir

« La boucherie Éthique est la première boucherie en France à proposer de la viande éthique. Un commerce qui veut réconcilier l’homme et l’animal. » Un documentaire à regarder jusqu’au bout.
Présentation : https://www.youtube.com/watch?v=R8xb13ySVdc
Page Facebook : https://www.facebook.com/laboucherieethique/

Le Resto Trottoir : http://restotrottoir.blogspot.fr
Ce collectif propose un repas gratuit, végétalien et engagé tous les derniers dimanche de chaque mois sur la place Marulaz.

Nuit Debout devant l’abattoir S.B.A. de Besançon

AFF_269Life_Verticale_noire

Voici le texte officiel de l’association organisatrice :

« L’association 269 Life Libération Animale organise la 2ème édition des « Nuits debout devant les abattoirs » qui se déroulera du mardi soir 26/09 à 18h jusqu’au mercredi 27/09 5h du matin (heure d’ouverture des abattoirs).

Il s’agit d’une action citoyenne de grande ampleur qui vise à attirer l’attention du public et des médias sur cet holocauste silencieux et toléré par notre société : celui des animaux. Appartenant au mouvement antispéciste, l’association 269 Life Libération Animale ne revendique pas simplement l’amélioration de leurs conditions d’élevage, nous pensons que c’est l’exploitation elle-même qui est indéfendable et qui doit être abolie.

Cette action est légale et consiste à rester aux portes des abattoirs (sur la voie publique, en dehors du périmètre privé du site visé) pour une veillée silencieuse et statique. Vous êtes invités à nous rejoindre et à rester 1h, 2h ou toute la nuit. Pour des raisons de sécurité, les groupes de veillées devront être constitués d’au moins 10 personnes. Il ne s’agit aucunement d’un blocage d’abattoir ou de bétaillère.

Des prises de parole pourront être organisées (lecture de textes, témoignages, discussions…). Vous pourrez déposer des mots, des fleurs ou des bougies à proximité des grilles, faire un 269 en bougies. (…)
Nous serons devant un lieu où des individus perdent la vie. Nous vous demandons de respecter le calme et de veiller dans une ambiance solennelle (pas de musique, pas de pique-nique, pas de mégaphone). »

À Besançon, des individu-es et collectifs organisent cette action.

<Indication du lieu sur une carte>
<Événement Facebook pour Besançon>
Avec bientôt d’autres informations : programme des lectures, atelier pancarte…
<Article paru dans Macommune.info>
<Vidéo récapitulative de l’édition précédente>

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Action de rue contre le foie gras

« Pour un Noël fantastique, pensez au foie hépathique ! »
pa-no
Ce samedi 3 décembre, nous étions une bonne dizaine, de collectifs et associations différent-es, à aborder les passant-es sur un thème lié aux fêtes de fin d’année : le foie gras (même si ce n’était qu’une porte d’entrée pour aborder toutes les thématiques liées à l’exploitation animale).
 dsc06267Happening, panneaux informatifs ou en mode ironique, tracts de L214 et dégustation de délicieux foie-pas-gras-végétal appuyaient notre propos.
L’accueil a été globalement favorable, confirmant que 51 % des français sont pour l’interdiction du gavage des canards et des oies dans la production de foie gras. 61 signatures ont été récoltées.
>la pétition L214 du moment<
>La fabrication du foie gras

dsc06266Une après-midi positive donc, dommage que la police municipale nous ait interrompus en fin d’après-midi, nous demandant de quitter les lieux puisque nous n’avions pas d’autorisation. C’est la toute première fois que cela nous arrive depuis 5 années d’action militante sur Besançon. Notre présence aurait-elle indisposé les vendeurs de foie gras du marché de Noël ? Mais l’information est passée largement, les discussions furent positives, nous reviendrons…

beau

Article dans L’Est Républicain

Recette du flapjack

Parce que la cuisine anglaise n’est pas toujours douteuse… 😉 Voici une recette anglo-vegan toute facile et très gourmande : celle du flapjack.

flapIngrédients :

125g de flocons d’avoine (petits)
70g de margarine (non allégée, c’est mieux pour la texture)
40g de sucre
2 cuillères à soupe de sirop d’agave (sirop de sucre roux dans la version originale)
2 carrés de chocolat noir (en option)

Faire fondre la margarine dans une casserole, incorporer le sucre, puis l’avoine et le sirop d’agave. La texture doit être humide mais pas trop collante. Placer la « pâte » dans un plat de taille adaptée : le but va être de presser la pâte afin qu’elle soit bien compacte (j’ai utilisé le couvercle de la boîte de margarine pour presser^^). Placer les deux carrés de chocolat sur le dessus.

Cuire au four à 180° pendant environ 15 minutes, à ajuster en fonction du four ; la texture finale doit être molle sans être trop friable… Tartiner les carrés de chocolat pour un gourmand chocolate topping :). Laisser refroidir avant de déguster.
Variations : avec des fruits secs, de la noix de coco, un topping au caramel…