Action 2011 pour l’abolition de la viande

Compte-rendu
Malgré des courants d’air glaciaires, le tout nouveau collectif “le Cable” à Besançon, a participé un peu en avance à l’action internationale “Abolissons la viande !”, ce samedi 22 janvier. Nous avons questionné les Bisontin.e.s passant place du 8 septembre, pour savoir et faire savoir s’ils pourraient envisager (une loi pour, par exemple) l’abolition de la viande.

Cette distribution de tracts peu préparée et annoncée, s’est toutefois déroulée sans problème majeur. Fait intéressant, les questionné.e.s n’étaient pas foncièrement contre l’idée d’abolir la viande et même beaucoup d’entre elleux, même s’illes mangent de la viande au quotidien, étaient pour une loi qui les obligerait elleux-mêmes à s’en passer. La pression sociale paraissait mieux acceptée si elle conditionnait les autres… mais aussi toujours des inconditionnel.les de viande rouge, qui, après échanges et discussion sur les conditions désastreuses des animaux, étaient d’accord pour envisager une nouvelle façon de s’alimenter en diminuant considérablement leur consommation de protéines animales… première étape vers une prise de conscience.

lecable25@gmail.com

—————————

Retours sur l’action place du 8 septembre :
Nous avions choisi plutôt que d’essayer d’influencer les passant.e.s en les couvrant d’arguments contre la viande, de les aborder en leur donnant la parole. Leur demander ce qu’illes pensaient d’une loi qui interdirait la viande et comment illes le vivraient si elle rentrait en application. Il y a eu toutes sortes de réactions dont certaines très surprenantes.

Par exemple une personne admettait consommer de la viande mais pensait qu’une loi serait une bonne solution pour qu’elle arrête définitivement d’en manger.
Certain.e.s passant.e.s s’esquivaient en affirmant qu’illes faisaient déjà des efforts pour limiter leur consommation et que “c’est déjà pas mal”. Illes n’avaient peut-être pas envie d’entamer une conversation vu le froid qu’il faisait ce jour là, mais plusieurs avaient l’air sincères.
Nous avons rencontré également des diététiciens à deux reprises, mettant souvent en avant le risque de carence mais qu’ils soient vindicatifs ou non, on entendait nettement qu’ils n’étaient pas parfaitement sûrs eux-mêmes de leurs arguments.
Également rencontré une famille travaillant dans l’élevage porcin, qui soutenait que l’on en arriverait pas là si le marché de la viande ne s’était pas industrialisé et mondialisé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.