Retours sur la projection-débat de Gorge Coeur Ventre

(pour une succincte présentation du film, voir l’article précédent)

Après la projection a eu lieu un très intéressant questions-réponses entre le public et Maud Alpi. Résumé des informations collectées à ce moment-là.

** attention : contient des spoilers **

C’est un sacré défi qu’a choisi de relever Maud Alpi : raconter une fiction à portée animaliste – et esthétique – dans un abattoir en fonctionnement.
Son idée de base : suivre un jeune homme qui pratique pour un temps le métier de bouvier* dans un abattoir. A l’origine, l’abattoir devait être en arrière-plan. Mais au fur et à mesure, les animaux sont devenus (eux aussi) des personnages centraux. Un chien, celui qui est l’inséparable compagnon du jeune homme, d’abord, puis des vaches, taureaux, cochons, moutons, veaux, porcelets, agneaux… ceux qui attendent dans la bouverie, la caméra captent leurs regards perdus ou apeurés… ceux qui se serrent les uns contre les autres… ceux qui sont poussés en avant, leur détresse… Certains tentent de résister. La caméra, qui esthétise certaines scènes du film, ne peut pas (et ne veut pas) « cacher » la réalité de ce qui se passe. Un jeune cochon fuit et se coince la tête entre des barreaux. Une vache refuse d’avancer dans un couloir étroit, le jeune homme lui donne alors des chocs électriques de façon répétée. Et cette litanie incessante et cynique : Allez ! Contraints, les animaux y vont et sont tués, en arrière-plan.

Maud Alpi nous explique que pour tourner le film, les deux acteurs humains principaux (le jeune homme et son collègue) ont suivi une formation de bouvier et ont vraiment travaillé pour l’abattoir, en même temps qu’ils ont travaillé en tant qu’acteur. Ils ont évolués à travers les cris des animaux, les odeurs d’excrément et de sueur. L’ambiance sonore du film est d’ailleurs étudiée pour rendre compte de cela.

Lors de la scène où la vache reçoit des chocs électriques, l’acteur était sous pression. Non seulement parce que la caméra tournait, mais aussi parce que les ouvriers de la tuerie s’impatientaient. C’est eux qui lui ont donné le pistolet électrique. Maud Alpi ne lui a pas demandé de faire ce geste. Pour Maud, lorsque l’on a une tâche à accomplir en urgence, dans ce contexte de travail, il n’y a plus de place pour de l’empathie envers l’animal : il doit avancer coûte que coûte dans ce satané couloir. Elle a même évoqué le plaisir que l’on peut finir par ressentir en accomplissant ce genre de tâche. On ne parle pas ici de monstres, mais de réactions humaines. On peut saluer ce refus du manichéisme.

Il n’y a pas de grand discours animaliste dans ce film. Le personnage se retrouve là presque par hasard parce qu’il a besoin de travailler. C’est graduellement qu’il va se demander si ce rapport aux animaux est « normal ». Le peu d’échanges parlés avec son collègue évoquent des cauchemars, et le fait que si les animaux étaient rendus silencieux (sans cordes vocales) et propres (digestion ralentie), s’ils étaient modifiés par la science… s’ils ne résistaient pas… alors leur métier serait mieux accepté, par les gens, et peut-on imaginer, par eux-même. Avec des si…

Les deux hommes finiront par s’opposer à leur métier. La goutte d’eau qui fait déborder le vase : une vache qui s’apprête à vêler dans la bouverie.

« Aucun animal ne peut sortir d’ici vivant. »

Alors laisser naître le veau est absurde pour les bouviers… Scène très dure de presque naissance qui se transforme en exécution. Pas de miracle ici. La logique de l’abattoir s’abat encore. Ce qui change : les bouviers choisissent de brûler le cadavre de la vache enceinte. Une image qui peut choquer : ultime maltraitance ? scène cathartique ? Ceci dépend de la sensibilité de chacun-e. Pour Maud, il s’agit d’un dernier hommage rendu à la vache. Une sorte de rituel. Les interprétations sont plurielles, la scène fait en tout cas le lien avec la fin du film, où des chiens sont filmés à travers des ruines de ce qui ressemble à un abattoir. Le message semble clair, ce genre de lieu doit disparaître. La chanson de Leonard Cohen, Show Me the Place, accompagne et élargit le message.

*employé d’abattoir travaillant dans la bouverie, la partie où les animaux arrivent vivant, sont parqués, puis sont emmenés vers le lieu de leur mise à mort.

Autour du film

Cette approche qui n’est pas celle d’un documentaire militant et la beauté de certaines images : regards des animaux, texture de leurs pelages, plusieurs scènes de la vie du jeune homme à l’extérieur (à la fois quotidiennes et lourdes de sens), lenteur des plans, rôle de la lumière… permettent de toucher un public de cinéphile qui n’est pas forcément sensibilisé à la cause animale. Ainsi, Maud nous a précisé qu’elle en a rencontré certain-es qui ont arrêté de consommer de la viande après avoir vu le film.

Le titre est inspiré d’un poème de Pier Paolo Pasolini (in La Religion de mon Temps). La date de sortie en salle : novembre 2016.

Il était très intéressant de suivre Maud dans ces questionnements : comment tourner avec des animaux sans les exploiter, sans leur nuire ? Filmer un animal qui va se faire tuer dans cet abattoir, ça ne lui apportera rien, il va mourir… mais le film donne à voir et à entendre ce qu’ils vivent. Est-ce suffisant ? Maud a fait des choix, mais tout n’est pas évident pour elle. Sa volonté était notamment de sauver et de placer les animaux qui ont été poussés à être acteur, c’est à dire qui ont été déplacés, dirigés pour les besoins du film. Ce qui a été possible pour plusieurs montons, sauf un. Celui qui apparaît sur la pochette du film. Maud ne se le pardonne pas.

Il existe un lien très fort entre le jeune homme, vagabond, et son compagnon le chien. Dans la vraie vie, entre l’acteur et le chien c’est la même chose. L’homme est parfois autoritaire, mais ils vivent ensemble, ils se connaissent, leur amitié est sincère. Pour Maud, c’est ce qui permet d’obtenir une coopération libre de la part du chien. Pour elle, ceci n’a rien à voir avec le travail des dresseurs qui se servent d’animaux vivant en cage.

Avant de se lancer, Maud redoutait que l’autorisation de filmer dans un abattoir ne soit difficile à obtenir. Elle l’a été, mais le biais de la fiction a permis de rendre l’entreprise réalisable. Même si le contenu du film a évolué, mettant les humains davantage de coté (ce qui aurait fait grincer des dents si ça avait été posé dès le début). Le vétérinaire qui évolue beaucoup dans l’abattoir, par exemple, n’apparaît pas dans les scènes sélectionnées. Son rôle est purement technique.

C’est un film sur un sujet sensible et qui contient des scènes difficiles. Nous avons apprécié de voir qu’il réussit le pari de réunir les curieux, les animalistes et les cinéphiles.

Nous remercions infiniment Maud Alpi d’être venue présenter son film et discuter avec nous. Et pour son ouverture, son militantisme réfléchi et sa gentillesse !

Merci également à l’Habitat Jeunes Les Oiseaux de nous avoir accueilli-es !

Pour aller plus loin :
– article paru dans Ballast : https://www.revue-ballast.fr/maud-alpi-cet-aveuglement-aujourdhui-impossible
– article paru dans Débordements : https://www.debordements.fr/Maud-Alpi
– filmographie de Maud Alpi : https://www.unifrance.org/annuaires/personne/325550/maud-alpi

Le CABle

Goûter-débat : Qui sont les poissons ?

Vendredi 14 septembre à partir de 18H

Le CABle (Collectif Animaliste Bisontin, un lien vers une éthique) vous propose un mini-documentaire (23min) à la fois informatif et ludique sur la sensibilité et les capacités étonnantes des poissons (capacités cognitives, sociabilité…).
Ensuite, nous pourrons échanger sur les rapports que nous avons avec eux, sur la pêche, les aquariums, etc… et sur nos rapports avec les animaux en général.

Des panneaux informatifs seront également présents, ainsi que de la documentation… et de la dégustation 100% végétale 🙂

https://www.facebook.com/events/310977416375423/

Le lieu : Association SPAM, quartier Battant
17 rue de l’École
https://www.spamspam.net/

Le mini-documentaire est issu de la chaîne Youtube “Cervelle d’Oiseau” :
https://www.youtube.com/channel/UC2EYhsS52ykT6sQH5FXoY7g/featured

Informations sur le sujet :
https://www.end-of-fishing.org/fr/
https://www.viande.info/animaux-aquatiques
https://www.inrees.com/articles/poissons-emotions-conscience-nature/

Exposition aux Biotonomes

À l’occasion des Biotonomes, l’exposition sur les animaux aquatiques et leurs milieux sera présente au Biocoop de la Place Leclerc du 11 au 16 juin !
Le samedi 16 juin, de 14 à 19h, nous serons présent-es au magasin et proposerons discussions, documentation, ainsi qu’une dégustation d’alternatives aux produits animaux de la mer et autres douceurs 100% végétales, et 100% bio.
-> événement Facebook


[Loi alimentation] Nous étions présent-es samedi 26 mai à la manifestation Marée Populaire Bisontine, avec quelques pancartes à ce sujet. Hélas, les résultats des débats à l’Assemblée sont à voir dans cet article…
” (…) les associations se disent déçues du résultat : de nombreux amendements pour interdire la castration à vif des porcelets, le broyage des poussins mâles, les cages pour l’élevage des lapins ou encore la vente d’œufs de poule en batterie ont été rejetés. Pas de vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs non plus, alors même qu’il s’agissait d’un engagement d’Emmanuel Macron.”
https://www.franceinter.fr/societe/loi-alimentation-un-rendez-vous-manque
+ Avec humour grinçant dans le Moment Meurice :
https://www.youtube.com/watch?v=an4ceg0ZOwU
À noter la présence de André-Joseph Bouglione en invité de cette émission de France Inter. Il a renoncé à l’utilisation d’animaux dans son cirque et désormais il dénonce l’exploitation des animaux en général !
< une de ses interview >

Compte rendu – Journée mondiale pour la fin de la pêche

Nous étions une douzaine de militant-es à nous mobiliser à l’occasion de la deuxième édition de la Journée Mondiale pour la fin de la pêche initiée par PEA.

Pour le CABle, c’est la première fois que nous ciblons spécifiquement les poissons, les crustacés et les céphalopodes, et s’il est encore difficile de militer pour les droits des animaux terrestres, la lutte pour reconnaître aux animaux marins le droit à ne pas souffrir, à ne pas subir d’exploitation est encore plus ardue. Sans doute parce que nombre de personnes ne savent pas que depuis une dizaine d’années les études scientifiques démontrent que les poissons ressentent douleur, stress, angoisse et par conséquent sont eux aussi des êtres sensibles.

En effet, l’EFSA reconnaît la souffrance des poissons depuis un rapport commandé en 2004 sur les conditions d’abattage (p.155). C’est aussi le cas de l’Association Médicale Vétérinaire Américaine depuis 2013 au travers de son guide sur l’euthanasie (p. 67). Parmi les expert-es de la question, il n’y en a presque plus que deux qui persistent à nier la somme des preuves soutenant la sentience des poissons : Key et Rose. La dernière publication de Key en 2016 Les poissons ne ressentent pas la douleur a reçu une salve de réponses contestant ses arguments anthropomorphiques et l’omission d’études reproduites et respectant toutes les exigences méthodologiques.

Les poissons ont un système nerveux bien développé qui s’organise autour d’un cerveau divisé en plusieurs parties.” “La plupart des poissons possèdent des organes sensoriels très développés.” Article Wikipédia Anatomie des poissons
Les céphalopodes sont considérés comme les plus intelligents des invertébrés, ils ont des sens développés et un gros cerveau.” Article Wikipédia Cephalopoda
“Plusieurs des critères indiquant que des animaux non-humains peuvent ressentir la douleur sont validés par les expériences sur les crustacés. Ces critères incluent : un système nerveux et des récepteurs sensoriels appropriés, des récepteurs opioïdes et des réponses réduites aux stimuli nocifs lorsqu’on leur administre des analgésiques et des anesthésiques locaux, des changements physiologiques aux stimuli nocifs, des réactions motrices protectrices, faire preuve d’évitement en apprenant et en faisant des compromis entre l’évitement des stimuli nocifs et d’autres exigences de motivation.” Article Wikipédia Pain in crustaceans

La perception de la douleur chez les invertébrés est plus controversée car ils n’ont pas le cerveau des vertébrés, mais des données de recherche récentes confirment qu’il y a des changements de comportement en réponse à des événements potentiellement douloureux. Cette étude portera sur la perception de la douleur chez les espèces aquatiques, en se concentrant sur les poissons et certains groupes d’invertébrés afin d’interpréter comment les résultats de la recherche peuvent éclairer notre compréhension de la physiologie et de l’évolution de la douleur.Un article sur le livre Pain in aquatic animals de Lynne U. Sneddon (en anglais).

Les poissons ont-ils des états-d’âmes ?
https://www.inrees.com/articles/poissons-emotions-conscience-nature/

Le livret très complet Poissons. Le carnage. de Joan Dunayer et d’autres auteur-es lève le voile sur un monde très largement ignoré : ce que vivent les poissons, ce qu’ils éprouvent et ce qu’ils subissent de notre fait (pêches, élevages, aquariums, etc.).
Texte intégral disponible sur le site des éditions Tahin Party

De façon plus ludique, nous vous conseillons cette vidéo de Sébastien Moro sur les capacités des poissons : mémoire, apprentissage, individualités, relations sociales, transmission culturelle, douleur.

La controversée pêche de loisir : nous ne mettons pas en doute les actions bénéfiques que certains pêcheurs mettent en place, positives pour la protections des milieux naturels et pour que les espèces de poissons ne disparaissent pas. C’est un travail à saluer. Ceci dit, les intentions peuvent être bonnes, mais ne suffisent pas toujours à résoudre tous les questionnements sur un sujet. Par exemple, un poisson qui se fait prendre plusieurs fois est une preuve que les poissons ne meurent pas toujours en no-kill, mais il sera de toute façon apeuré, stressé d’être sorti de l’eau, blessé même légèrement, et surtout, d’autres poissons ne survivront pas à cette expérience.
Ensuite, il s’agit d’une question de morale pour peser les différents éléments en jeu : pour notre plaisir, avons-nous le droit de nuire à d’autres individus ?
> Article sur la pêche sportive sur animal-ethics.org <

C’est en apprenant à prendre en considération les intérêts des êtres qui nous paraissent éloignés, et en nous basant sur des données scientifiques que poissons, céphalopodes et crustacés ne seront plus considérés comme des marchandises quantifiables en tonnes mais bien comme des individus à part entière.

À bientôt pour une prochaine action !

> Reportage passé au JT de France 3 Région <
> Les panneaux informatifs <
< – – Article annonçant l’action dans l’Est Républicain

Actions ailleurs dans le monde
> Lausanne < happening, discours
> Genève < conférences, happening
> Melbourne, Australie < avec Peter Singer, de la danse, des vidéos
> Nice <
> Monptellier <
> Montevideo, Uruguay <
> Phoenix, USA <
> Modène, Italie <
Et bien d’autres !
-> https://www.facebook.com/findelapeche/
-> https://www.end-of-fishing.org/fr/

Table de presse/tractage samedi 13 février

Toutes nos excuses pour les personnes potentiellement intéressé-e-s, mais nous sommes contraint-e-s d’annuler l’action de ce samedi pour cause de pluie. Ce n’est que partie remise.

Ce samedi 13 février, à 15h, n’hésitez pas à venir nous rejoindre place du 8 septembre pour nous aider et/ou discuter autour d’une table d’information, ainsi que pour tracter sur le sujet de l’abolition de la viande, et, par extension, l’égalité animale. Boissons chaudes seront au rendez-vous. A samedi !
affiche-abolir-la-viande

Compte-rendu de l’action du 25 novembre 2015

Mercredi 25 novembre se tenait la journée mondiale contre le foie gras. À cette occasion nous nous sommes rendus place du 8 septembre pour y distribuer des tracts rappelant les cruelles réalités de la production de foie gras.

Nous avions également installé une petite table d’informations, pour permettre de développer les débats engagés lors du tractage, et proposer brochures, recettes et pétitions.
index
Notre présence fut plus courte que lors d’autres actions, la pluie et le froid n’incitant guère les passants à prendre le temps de discuter avec nous, mais nous sommes néanmoins satisfaits d’avoir opéré cette petite piqûre de rappel à l’approche des fêtes.

Quelques actions pour la Journée Sans Viande

affichejsva3hdÀ l’occasion de la Journée internationale sans viande, qui a lieu tous les 20 mars, nous avons distribué des tracts à plusieurs endroits de Besançon. Organisé-es en équipe de deux, nous nous étions placé le mercredi 18 au restaurant universitaire de la fac de Lettres, le jeudi 19 au restaurant universitaire Canot et le vendredi 20 aux alentours de la place du Marché. Une bonne occasion pour faire réfléchir à une réduction de sa consommation de viande… voir à sa suppression.

Nous en profitons pour partager ici cette tribune parue sur le site de Libération. Elle aborde des thèmes que nous trouvons importants tels que le spécisme et la critique de l’idée de nature. Extraits :
Refuser son identité d’espèce en se définissant comme un être vivant et sensible est un moyen de lutter contre le spécisme et de favoriser l’avènement d’une société démocratique multi-espèces, telle que celle proposée par Sue Donaldson et Will Kymlicka dans Zoopolis.”
“Or, de même que la catégorie raciale et la catégorie de sexe sont le produit de rapports sociaux de domination qui leur préexistent et qu’elles légitimisent en les naturalisant, de même la catégorie d’espèce est le produit des relations de domination que les êtres humains exercent sur les autres animaux et dont elle interdit la contestation au nom de la Nature.”

Compte-rendu du stand d’informations et du happening contre le foie gras

L’action s’est déroulée Place du 8 Septembre, dès 15h, ce premier samedi de décembre. Une douzaine de personnes se sont associées pour témoigner de la cruauté qui se cache derrière l’un des mets les plus prisés des fêtes de fin d’année : le foie gras.

02En tant que CABle, c’était la première fois que nous organisions une action avec mise en scène (ou “happening”). Nous avons été heureux-e d’être rejoints par plusieurs personnes extérieures au collectif. Ainsi, certain-es portaient des pancartes expliquant comment est fabriqué le foie gras, d’autres tractaient, tenaient la table d’information et de dégustation, ou encore, pour une personne, jouait le rôle du “consommateur-e aveuglé-e”.

De nombreux regards intrigués se sont arrêtés sur notre groupe, et celleux qui tractaient ont 01eu des retours majoritairement positifs. Des signatures ont été récoltées pour la pétition.
Nous sommes restés en place près de 3 heures. À la tombée de la nuit, il était temps pour nous de filer nous réchauffer 😉

-> Un aperçu de l’action en vidéo <-

Deux membres de Combactive nous ont rejoint pour cette action. Plusieurs câblé-es ont déjà prit part à des actions menées par cette association basée à Dijon, ce qui sera le cas pour le stand d’information contre le gavage qu’illes feront le 27 décembre à partir de 14H, Place du 8 Septembre à Besançon.

Notre prochaine action sera sur le thème du foie gras

Nous vous donnons rendez-vous à Besançon le samedi 6 décembre, place du 8 Septembre, à partir de 15h.
Au programme : happening statique avec mise en scène et visuels, diffusion de tracts, pétitions pour l’abolition du gavage, stand d’information, mini-stand de dégustation d’alternatives au foie gras et projection de vidéos. Les participant.es volontaires sont les bienvenu.es !
-> Infos sur le foie gras

Nous profitons de cette occasion pour relayer une autre info concernant des oiseaux en détresse. Mobilisons nous avec L214 qui publie une vidéo filmée par un employé dans un couvoir de Bretagne, illustrant ainsi toute la cruauté du sort qui est réservé aux poussins.
-> Infos et pétition

Action SMAV de septembre 2014

Dans le cadre de la SMAV (Semaine Mondiale d’Abolition de la Viande), nous étions 8 personnes, lundi 23 septembre, de 17 à 19h, à sensibiliser les passants aux idées de la fermeture des abattoirs, de la disparition de la viande des étals, et d’un changement d’habitude alimentaire en faveur du végétarisme.

affiche-abolir-la-viandeDistribution de tracts, discussions, dégustations : nous avons varié les moyens pour montrer que le spécisme est une discrimination arbitraire et injuste et qu’une alimentation végétalienne (c’est à dire sans chair animale ni sous-produits animaux) est une alimentation facile, à portée de main et de bourse, et surtout, libérée de toute souffrance infligée aux animaux.

La dégustation comprenait cette fois-ci des madeleines nappées de chocolat et divers tartinables salés (houmos maison, pâtés achetés en magasin).

Nous sommes tou.te.s d’accord pour dire que l’accueil fut particulièrement favorable. Il y eut bien deux personnes pour ricaner, mais en règle générale, nous avons eu des réactions positives. Une dizaine de personnes se sont même dites végétariennes ou sur le point de le devenir. Une personne est prête à rejoindre notre collectif.
Voilà de quoi nous encourager à poursuivre, conforté.e.s dans notre conviction d’être sur la bonne voie…