Compte-rendu de l’action du 25 novembre 2015

Mercredi 25 novembre se tenait la journée mondiale contre le foie gras. À cette occasion nous nous sommes rendus place du 8 septembre pour y distribuer des tracts rappelant les cruelles réalités de la production de foie gras.

Nous avions également installé une petite table d’informations, pour permettre de développer les débats engagés lors du tractage, et proposer brochures, recettes et pétitions.
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Notre présence fut plus courte que lors d’autres actions, la pluie et le froid n’incitant guère les passants à prendre le temps de discuter avec nous, mais nous sommes néanmoins satisfaits d’avoir opéré cette petite piqûre de rappel à l’approche des fêtes.

Compte-rendu du stand d’informations et du happening contre le foie gras

L’action s’est déroulée Place du 8 Septembre, dès 15h, ce premier samedi de décembre. Une douzaine de personnes se sont associées pour témoigner de la cruauté qui se cache derrière l’un des mets les plus prisés des fêtes de fin d’année : le foie gras.

02En tant que CABle, c’était la première fois que nous organisions une action avec mise en scène (ou “happening”). Nous avons été heureux-e d’être rejoints par plusieurs personnes extérieures au collectif. Ainsi, certain-es portaient des pancartes expliquant comment est fabriqué le foie gras, d’autres tractaient, tenaient la table d’information et de dégustation, ou encore, pour une personne, jouait le rôle du “consommateur-e aveuglé-e”.

De nombreux regards intrigués se sont arrêtés sur notre groupe, et celleux qui tractaient ont 01eu des retours majoritairement positifs. Des signatures ont été récoltées pour la pétition.
Nous sommes restés en place près de 3 heures. À la tombée de la nuit, il était temps pour nous de filer nous réchauffer 😉

-> Un aperçu de l’action en vidéo <-

Deux membres de Combactive nous ont rejoint pour cette action. Plusieurs câblé-es ont déjà prit part à des actions menées par cette association basée à Dijon, ce qui sera le cas pour le stand d’information contre le gavage qu’illes feront le 27 décembre à partir de 14H, Place du 8 Septembre à Besançon.

Notre prochaine action sera sur le thème du foie gras

Nous vous donnons rendez-vous à Besançon le samedi 6 décembre, place du 8 Septembre, à partir de 15h.
Au programme : happening statique avec mise en scène et visuels, diffusion de tracts, pétitions pour l’abolition du gavage, stand d’information, mini-stand de dégustation d’alternatives au foie gras et projection de vidéos. Les participant.es volontaires sont les bienvenu.es !
-> Infos sur le foie gras

Nous profitons de cette occasion pour relayer une autre info concernant des oiseaux en détresse. Mobilisons nous avec L214 qui publie une vidéo filmée par un employé dans un couvoir de Bretagne, illustrant ainsi toute la cruauté du sort qui est réservé aux poussins.
-> Infos et pétition

Action sensibilisation – Fêtes 2013

Les rues étaient animées, en ce samedi 21 décembre. Passants et stands de toutes sortes occupaient la Place du 8 Septembre. Nous avons tenu une table de presse et distribué des tracts sur le thème des fêtes de fin d’année, nous souhaitions faire réfléchir sur les possibilités de les rendre plus éthiques, à la fois pour les humains et les animaux…

 

Gros plan sur le foie gras avec la projection d’un documentaire sur le sujet et des infos complètes distillées sur des panneaux (site dédié : http://www.stopgavage.com).

Dénonciation de la production de fourrure, aussi inutile que cruelle… (de même : http://www.fourrure-torture.com).

 

Perspectives anti-sexistes (notamment révision de l’attribution de certains jouets en fonction du sexe de l’enfant) et anti-capitalistes (notamment dans la critique de la sur-consommation).
Brochures, badges, brownie et thé à prix libre.

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Le foie gras

La production de foie gras implique la naissance de 82 millions de canetons et 700 000 oisons.
Par définition du foie gras, le gavage est obligatoire.
Cette pratique est interdite en Allemagne, Angleterre, Norvège, Suisse, États-Unis, Israël… etc

Dès l’éclosion de l’œuf, les volatiles sont séparés par sexe : les mâles sont destinés à être gavés, les femelles sont broyées (leur foie étant impropre à la consommation car trop nervé).

Deux fois par jour, les mâles, enfermés dans des cages individuelles, vont se voir administrer directement dans l’estomac (à l’aide d’un tube) des quantités énormes en très peu de temps de maïs chaud.

Suite au choc du gavage, l’animal est pris de diarrhées et de halètements.
Le gavage répétitif va engendrer une stéatose hépatique, c’est-à-dire une maladie du foie qui va multiplier sa taille par 10… ce qui va engendrer des difficultés respiratoires importantes.

Après 10 à 12 jours de gavage intensif, si l’animal a survécu à ces atroces conditions de vie, les animaux sont amenés à l’abattoir… toujours dans les mêmes conditions que les poules et poulets.

Pour plus d’infos :
Stop gavage
PMAF

– Les alternatives au foie gras pour un noël sans cruauté :
Le faux gras

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Les poules pour les œufs

En Europe, 80 % des œufs sont issus d’élevage en batterie.

“Quel que soit le mode d’élevage, les oeufs éclosent dans d’immenses couvoirs. A l’éclosion, les poussins sont triés : les mâles (qui ne pondent évidemment pas d’oeufs) sont éliminés, soit gazés, soit broyés. Les souches de gallinacés utilisées pour les élevages de poules pondeuses sont différentes de celles utilisées pour les poulets de chair (poulets élevés pour leur viande).”
[citation du site de L214, voir le dossier Oeufs et poules pondeuses)

À l’état naturel, une poule pond 12 à 24 œufs/an ;
En batterie, le chiffre passe à 300 œufs/an… Une preuve que la ponte des œufs est bien une fonction physique et non un signe psychologique de bien être !!!

La (courte) vie d’une poule pondeuse se résume en quelques termes :
– Des médicaments, vaccins et hormones vont faire partie de leur alimentation pour améliorer leurs conditions de vie… euh ! la rentabilité plutôt !!!
– Débecquage à l’arrivée : mutilation qui consiste en une amputation d’une partie du bec avec une lame chauffée à rouge.
– Enfermées dans des cages par groupe de 5, chacune possède une place équivalente à une feuille A4 ; elles vont devoir pondre leurs œufs sur un sol grillagé, incliné (pour faciliter le ramassage des œufs) sans pouvoir se cacher de ses congénères (ce qui frustre beaucoup la poule). Impossible, de marcher, de déployer ses ailes, de se nettoyer ; pas de sable ou de litière pour se faire un nid.

De plus, de la lumière, artificielle, leur est infligée 23 heures par jour (pour un rendement maximum).

Le grillage au sol va entraîner d’importantes fragilités osseuses, ce qui va par la suite entraîner stress, maladies, ce qui peut engendrer aussi violence, cannibalisme et souvent aboutir à la mort.

Après un an et demi de bons et loyaux services, les poules vont être malmenées lors du ramassage (24 % d’entre elles subissent des fractures), puis transportées à l’abattoir.
La chaleur dans les camions, le long transport, les fractures, etc… vont encore provoquer la mort de plusieurs d’entre elles.

Pendues par les pattes, leur tête passe dans un bac d’eau électrifiée (afin de les étourdir) pour ensuite être égorgée.

Leur chair n’étant pas fameuse au goût, elle servira à la fabrication de potages, de raviolis, de bouillons cubes ou à faire de la nourriture pour chiens et chats.

Votre pouvoir d’achat joue un rôle sur les conditions de vie des poules : à défaut de ne plus consommer d’oeufs, vous pouvez refuser ceux issus d’élevage en batterie :
Comment choisir ses oeufs ?

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Les poulets de chair

Enfermés dans des hangars sans fenêtres, les poulets sont entassés et livrés à eux-mêmes (sans présence maternelle, il est difficile pour eux de trouver mangeoire et abreuvoir).

Pour que la production soit plus rapide, des hormones de croissance sont données aux poulets… aussi bien qu’ils atteignent 2 fois leur poids normal à 6 semaines.
Bien évidemment, la croissance de leurs os ne suit pas celle de la chair, ce qui provoque douleurs et déformations des pattes. Certains n’arrivent plus à se déplacer et finissent par mourir et par être mangés par leurs congénères.

Chaque jour, les éleveurs ramassent des cadavres de poulets n’ayant pas survécus à la chaleur, l’obscurité, la saleté de la litière engendrant des maladies, le manque d’intérêt et d’exercices.

À l’âge de 6 à 7 semaines, les poulets de chair sont assez gros pour être abattus. (En bonne santé, leur longévité est de 6 à 7 ANS).

Le ramassage, le transport et l’abattage va provoquer beaucoup de souffrance et de stress.
Entassés dans des petites caisses, leur route vers l’abattoir est longue et, là encore, beaucoup de poulets vont mourrir à cause des mauvaises conditions. Pendus par les pattes, les poulets sont électrocutés puis égorgés.

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Les volailles

Chaque année, un.e français.e consomme en moyenne 250 œufs et 23,2 kilos de volailles… issus d’une cruauté sans limite :

  1. Les poussins pour la chair ou pour la ponte
  2. Les poulets de chair
  3. Les poules pour les œufs
  4. Le foie gras

Et n’oublions pas les dindes, canards, autruches, cailles, etc…..

+ d’infos

• Pour l’abolition du foie gras, campagne de L214,
le site web de Stop Gavage :
http://www.stopgavage.com/

 

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