Exposition aux Biotonomes

À l’occasion des Biotonomes, l’exposition sur les animaux aquatiques et leurs milieux sera présente au Biocoop de la Place Leclerc du 11 au 16 juin !
Le samedi 16 juin, de 14 à 19h, nous serons présent-es au magasin et proposerons discussions, documentation, ainsi qu’une dégustation d’alternatives aux produits animaux de la mer et autres douceurs 100% végétales, et 100% bio.
-> événement Facebook


[Loi alimentation] Nous étions présent-es samedi 26 mai à la manifestation Marée Populaire Bisontine, avec quelques pancartes à ce sujet. Hélas, les résultats des débats à l’Assemblée sont à voir dans cet article…
” (…) les associations se disent déçues du résultat : de nombreux amendements pour interdire la castration à vif des porcelets, le broyage des poussins mâles, les cages pour l’élevage des lapins ou encore la vente d’œufs de poule en batterie ont été rejetés. Pas de vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs non plus, alors même qu’il s’agissait d’un engagement d’Emmanuel Macron.”
https://www.franceinter.fr/societe/loi-alimentation-un-rendez-vous-manque
+ Avec humour grinçant dans le Moment Meurice :
https://www.youtube.com/watch?v=an4ceg0ZOwU
À noter la présence de André-Joseph Bouglione en invité de cette émission de France Inter. Il a renoncé à l’utilisation d’animaux dans son cirque et désormais il dénonce l’exploitation des animaux en général !
< une de ses interview >

Compte rendu – Journée mondiale pour la fin de la pêche

Nous étions une douzaine de militant-es à nous mobiliser à l’occasion de la deuxième édition de la Journée Mondiale pour la fin de la pêche initiée par PEA.

Pour le CABle, c’est la première fois que nous ciblons spécifiquement les poissons, les crustacés et les céphalopodes, et s’il est encore difficile de militer pour les droits des animaux terrestres, la lutte pour reconnaître aux animaux marins le droit à ne pas souffrir, à ne pas subir d’exploitation est encore plus ardue. Sans doute parce que nombre de personnes ne savent pas que depuis une dizaine d’années les études scientifiques démontrent que les poissons ressentent douleur, stress, angoisse et par conséquent sont eux aussi des êtres sensibles.

En effet, l’EFSA reconnaît la souffrance des poissons depuis un rapport commandé en 2004 sur les conditions d’abattage (p.155). C’est aussi le cas de l’Association Médicale Vétérinaire Américaine depuis 2013 au travers de son guide sur l’euthanasie (p. 67). Parmi les expert-es de la question, il n’y en a presque plus que deux qui persistent à nier la somme des preuves soutenant la sentience des poissons : Key et Rose. La dernière publication de Key en 2016 Les poissons ne ressentent pas la douleur a reçu une salve de réponses contestant ses arguments anthropomorphiques et l’omission d’études reproduites et respectant toutes les exigences méthodologiques.

Les poissons ont un système nerveux bien développé qui s’organise autour d’un cerveau divisé en plusieurs parties.” “La plupart des poissons possèdent des organes sensoriels très développés.” Article Wikipédia Anatomie des poissons
Les céphalopodes sont considérés comme les plus intelligents des invertébrés, ils ont des sens développés et un gros cerveau.” Article Wikipédia Cephalopoda
“Plusieurs des critères indiquant que des animaux non-humains peuvent ressentir la douleur sont validés par les expériences sur les crustacés. Ces critères incluent : un système nerveux et des récepteurs sensoriels appropriés, des récepteurs opioïdes et des réponses réduites aux stimuli nocifs lorsqu’on leur administre des analgésiques et des anesthésiques locaux, des changements physiologiques aux stimuli nocifs, des réactions motrices protectrices, faire preuve d’évitement en apprenant et en faisant des compromis entre l’évitement des stimuli nocifs et d’autres exigences de motivation.” Article Wikipédia Pain in crustaceans

La perception de la douleur chez les invertébrés est plus controversée car ils n’ont pas le cerveau des vertébrés, mais des données de recherche récentes confirment qu’il y a des changements de comportement en réponse à des événements potentiellement douloureux. Cette étude portera sur la perception de la douleur chez les espèces aquatiques, en se concentrant sur les poissons et certains groupes d’invertébrés afin d’interpréter comment les résultats de la recherche peuvent éclairer notre compréhension de la physiologie et de l’évolution de la douleur.Un article sur le livre Pain in aquatic animals de Lynne U. Sneddon (en anglais).

Les poissons ont-ils des états-d’âmes ?
https://www.inrees.com/articles/poissons-emotions-conscience-nature/

Le livret très complet Poissons. Le carnage. de Joan Dunayer et d’autres auteur-es lève le voile sur un monde très largement ignoré : ce que vivent les poissons, ce qu’ils éprouvent et ce qu’ils subissent de notre fait (pêches, élevages, aquariums, etc.).
Texte intégral disponible sur le site des éditions Tahin Party

De façon plus ludique, nous vous conseillons cette vidéo de Sébastien Moro sur les capacités des poissons : mémoire, apprentissage, individualités, relations sociales, transmission culturelle, douleur.

La controversée pêche de loisir : nous ne mettons pas en doute les actions bénéfiques que certains pêcheurs mettent en place, positives pour la protections des milieux naturels et pour que les espèces de poissons ne disparaissent pas. C’est un travail à saluer. Ceci dit, les intentions peuvent être bonnes, mais ne suffisent pas toujours à résoudre tous les questionnements sur un sujet. Par exemple, un poisson qui se fait prendre plusieurs fois est une preuve que les poissons ne meurent pas toujours en no-kill, mais il sera de toute façon apeuré, stressé d’être sorti de l’eau, blessé même légèrement, et surtout, d’autres poissons ne survivront pas à cette expérience.
Ensuite, il s’agit d’une question de morale pour peser les différents éléments en jeu : pour notre plaisir, avons-nous le droit de nuire à d’autres individus ?
> Article sur la pêche sportive sur animal-ethics.org <

C’est en apprenant à prendre en considération les intérêts des êtres qui nous paraissent éloignés, et en nous basant sur des données scientifiques que poissons, céphalopodes et crustacés ne seront plus considérés comme des marchandises quantifiables en tonnes mais bien comme des individus à part entière.

À bientôt pour une prochaine action !

> Reportage passé au JT de France 3 Région <
> Les panneaux informatifs <
< – – Article annonçant l’action dans l’Est Républicain

Actions ailleurs dans le monde
> Lausanne < happening, discours
> Genève < conférences, happening
> Melbourne, Australie < avec Peter Singer, de la danse, des vidéos
> Nice <
> Monptellier <
> Montevideo, Uruguay <
> Phoenix, USA <
> Modène, Italie <
Et bien d’autres !
-> https://www.facebook.com/findelapeche/
-> https://www.end-of-fishing.org/fr/

Les grenouilles

Chaque année, 300 millions de grenouilles sont capturées et tuées sauvagement pour leurs cuisses !!!

Les populations de grenouilles vertes et rousses s’étant effondrées en Europe, le marché se développe maintenant en Asie, en Inde et au Bangladesh.

Pour les capturer, les ramasseurs longent les rivières et les milieux humides la nuit, les attrapent à l’aide d’épuisettes, d’hameçons ou de harpons et les entassent dans des sacs.
Parfois, le parcours jusqu’au centre de découpe est long ; certaines meurent étouffées.

Elles sont ensuite entaillées à la nuque, coupées en deux puis éviscérées. Les deux cuisses sont arrachées et le reste du corps est jeté au sol… Les grenouilles sont encore conscientes et vont mettre plusieurs minutes à mourir.

Retour : les poissons

Poissons d’élevage

La surpêche ayant décimé nos océans, les industriels élèvent maintenant les poissons dans des cages ou des bassins : on appelle ça de l’aquaculture et de la pisciculture.
Ces deux concepts concernent de plus en plus d’espèces mais essentiellement les truites, daurades, turbots, bars, saumons et cabillauds.

Le confinement et les densités d’élevage provoquent douleurs (dûes aux frottements entre poissons), stress et maladies (poux de mer, cataractes, malformations).
On élève 60 kg de poissons par m3 d’eau, soit l’équivalent de 27 truites dans une baignoire.

Les poissons sont affamés 7 à 10 jours avant l’abattage, puis asphyxiés à l’air sur de la glace ou étourdis avec de l’eau saturée au dioxyde de carbone. L’agonie peut durer jusqu’à 15 minutes.

1 poisson sur 4 consommé en France provient d’élevage.
La France est le premier producteur mondial de truites d’élevage.

Les méfaits de ces élevages :
– pour lutter contre les maladies, plusieurs antibiotiques, hormones et stéroïdes sont administrés aux poissons : pollution de l’écosystème alentour et résistance aux antibiotiques.
– disparition des poissons sauvages : pour produire 1 kg de saumon, il faut 25 kg de poissons (généralement sauvages).
– destruction des mangroves, pour faire des élevages de crevettes, provoquant destruction d’autres espèces maritimes, érosion et inondations.

Retour : les poissons

Poissons sauvages

Dans les océans et mers, les bateaux ont adoptés différentes techniques pour pêcher, en moins de temps possible, le maximum de poissons :
– soit en encerclant les bancs de poissons avec un énorme filet (1000 m de long sur 100 m de haut)
– soit en laissant traîner un filet au fond de l’eau, raclant les fonds de mer. Tous les poissons qui y entrent sont poussés par le mouvement de traction en direction du fond du filet. Les poissons se frottent et s’écrasent entre eux, abimant leurs écailles.

En remontant les filets à la surface, la pression de l’eau est telle que les yeux des poissons sortent de leurs orbites. Une fois jetés sur le pont du chalutier, ils agoniseront de longues minutes avant de mourir asphyxiés… ou directement broyés pour finir en farine.

Bien évidemment, les filets ramassent toutes les espèces aquatiques ; celles qui ne sont pas consommées par l’homme sont rejetées à l’eau… Souvent blessées ou mortes.
Parfois, le filet se décroche du bateau, dérivant au fond de l’océan et entraînant avec lui tous les poissons piégés ; une fois ces derniers décomposés, le filet remonte et recommence un nouveau carnage.

Certaines espèces comme le cabillaud, la lotte et la langoustine sont très menacées par la surpêche.

De plus, les poissons se font de plus en plus rares ; les chalutiers doivent donc traîner leur filet de plus en plus profond et la maille du filet plus serrée.
Cela engendre une pêche :
– de poissons trop petits pour être vendus.
– de jeunes poissons reproducteurs qui pourraient relancer la croissance de certaines espèces.
– des poissons non comestibles.
– des espèces protégées comme les tortues, les phoques, les dauphins. Ainsi chaque année, 300 000 cétacés meurent dans les filets de pêche.

Le poisson : bon pour la santé ?
Quand on sait que l’océan est une véritable décharge pour les hommes, il ne faut pas s’étonner que l’on retrouve dans l’eau, et donc dans la chair des poissons :
– des substances radioactives (strontium 90)
– des métaux lourds (mercure, plomb)
– des substances cancérigènes (Dioxines, PCB, Arsenic)

Retour : les poissons

Les poissons et les batraciens

Les animaux marins et d’eaux douces sont les plus grands oubliés de la cause animale.
Et pourtant, ces animaux ressentent autant la douleur et le stress que les autres espèces.

Chaque année, plus de 130 millions de tonnes de poissons et crustacés sont consommés dans le monde. En moyenne, un habitant consomme 28 kg de poissons par an.
Les 2/3 de la production halieutique mondiale est utilisée pour la consommation humaine directe. Le tiers restant est destiné à la fabrication de farines de poissons, utilisées pour nourrir les poissons d’élevage.
Comment se passe ce carnage aquatique ?

+ d’infos :
“Poissons : le carnage” (téléchargement intégral de la brochure en bas de la page)
Veganimal.info

« Quand le poisson pleure, c’est à cause de l’eau qu’on ne voit pas ses larmes ».

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