Les bovins pour la viande

La viande de bœuf peut avoir deux origines principales :

  • issue de l’activité laitière, les femelles ayant fini leurs « carrières » sont alors destinées à la boucherie.
  • l’élevage de bovins pour la viande elle-même, qui est également fort répandue.

En 2002, la production de viande bovine représentait 25,2 % de la production mondiale de viande, soit 61 millions de tonnes équivalent carcasse, ce qui fait de la viande bovine la troisième en termes de volumes produits après le porc et la volaille.

En France, l’appellation « viande de bœuf » inclut les viandes de tous les gros bovins : vache, taureau, bœuf, taurillon ou génisse. C’est le plus souvent de la viande de vaches de réforme ou de taurillons qui est consommé en France.

  • Le taurillon : mâle non castré engraissé jusqu’à 18 mois et abattu. On lui compte pour ses 600 kg sur la balance, environ 370 kg de « carcasse »*. Ce poids en « carcasse » montre la quantité susceptible d’être récupérée du corps mort de l’animal pour être vendue. Un taurillon abattu plus âgé de 22 à 24 mois (maximum) fera un plus grand profit : pour 750 kg, 450 kg de « carcasse »…
  • Le bœuf : mâle castré vers 10 mois et abattu à 30 mois.
  • La vache de réforme : femelle issue de l’industrie laitière qui, dès son arrivée à un âge entre 3 et 8 ans, est engraissée pour être abattue lorsqu’elle atteindra le poids d’environ 400 kg de « carcasse ».
  • La génisse : femelle, souvent issue de croisements, elle est élevée au pâturage jusqu’à fournir ses 350 kg de « carcasse », son poids étant alors de 600 kg et son âge d’à peine 2 ans ou 2 ans et demie.
  • Le veau : jeune bovin abattu de 3 à 4 mois, dès ses 200 kg atteints, pour en tirer la moitié de poids « carcasse ».

* Chiffre (pour une Salers) à modifier en fonction de la race de la vache.

Leur vie :
Pour les mâles, leur vie est trop courte (jusqu’à 30 mois environ) pour qu’on leur manifeste un grand intérêt : ce sont les élevages intensifs qui les concernent. Ils ont un parcours plus ou moins identique au veau puis en fonction du producteur (naisseur ou engraisseur) il est conservé et engraissé sur place ou envoyé comme broutard* en Italie ou en Espagne par exemple.
*Jeune bovin envoyé en pâturage qui sera abattu vers 9 à 12 mois.
La plupart sont engraissés sur place dans des enclos ou des grandes étables (les stabulations).

Les femelles, elles, qui ont suivi la filière « vaches laitières », pour y revenir avec un autre nom « vaches de réforme » et n’étant plus en état de vêler et d’être tirée au pis, sont engraissées, rapidement, la plupart en stabulation.

Ce que nous pouvons faire au quotidien :

  • se sensibiliser au sort des bovins
  • ne plus acheter de viande de bœuf (vache, taurillon, bœuf, veau, génisse)
  • expliquer à son entourage les conditions de leur exploitation
  • faire appui auprès de vos élus pour des meilleures conditions d’élevage, une publicité pour une moindre consommation ou pour l’abolition de la viande.

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Les veaux

Le veau est un jeune bovin. Ce terme désigne aussi la viande issue de cet animal et vendue dans les boucheries ou à la ferme par les éleveurs ainsi que sa peau transformée en cuir.

En général, le veau est séparé de sa mère dès sa naissance. Les deux meuglent pendant plusieurs jours suite à leur séparation. En temps (qui devrait être) « normal », le veau peut têter jusqu’à 16 fois par jour le pis de sa mère.

Dans une entreprise où les veaux sont conservés et non abattus à la naissance, le mâle pourra être conservé pour quelques semaines en élevage intensif, la femelle est généralement gardée pour être reproductrice. Écornée avec un objet à 400 °C sur le peu de cartilage de la corne en devenir, elle sera inséminée vers l’âge d’un an pour mettre à bas un an plus tard environ. Cycle qui continuera jusqu’à la fin de sa courte vie. Cf Les vaches laitières.

En élevage intensif, le veau est nourri volontairement sans tous les apports nécessaires à sa santé (sans fer, ou d’autre substance, pour obtenir une chair blanche). Ainsi anémié, il est maintenu dans des boxes si étroits qu’il ne peut ni se retourner ni se lécher ni se coucher à l’aise pendant au moins huit semaines. Enfin certains sont carrément enchaînés ou ont la tête coincée entre deux barreaux.

Pour les conserver en vie le plus longtemps possible, jusqu’à l’abattoir, on lui administre des fortes doses d’antibiotiques car il est sujet, comme sa mère la vache laitière, à des troubles chroniques du virus de la diarrhée bovine (BVD) mais aussi de cécité et de pneumonies.

Le veau destiné à la viande est envoyé à l’engraissage (sur place ou ailleurs). Cf Les bovins pour la viande.

Ce que nous pouvons faire au quotidien :

  • ne plus acheter de viande de veau
  • ne plus acheter de produits laitiers en raison du rôle de l’industrie laitière dans la production du veau.
  • expliquer à notre entourage et commerçants les raisons de supprimer cet aliment de leur menu.
  • inciter les élus à passer des lois pour interdire les cages à veaux (ou aussi abolir la viande).

Liens internet :
http://pmaf.org/s-informer/nos-campagnes/veaux.html
http://blog.l214.com/2009/04/10/temoignage-de-deux-ans-en-bts-productions-animales
http://www.ass-ahimsa.net/ferme1.html

Des images ici :
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Les vaches laitières

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Une vache pourrait vivre une bonne vingtaine d’années. Or les exploitations intenses qu’elles subissent (enfermement, inséminations et gestations à répétition, tireuses à lait) font que leur durée de vie est souvent de 3 à 7 ans. Elles sont alors emmenées à l’abattoir.

Elle a sa première insémination à 1 an, elle met bas à 2 ans, elle est à nouveau fécondée 3 mois après chaque vêlage (par insémination artificielle dans 65 à 75 % des cas) ; elle est ensuite maintenue en lactation 7 mois minimum par an et l’éleveur continue à la traire même pendant sa grossesse. Vers 5 ans environ, elle est abattue pour cause de stérilité ou de mauvais rendements. Ainsi, en France, 70 % de la viande bovine provient des vaches laitières.

Lien internet : xxxx

+ Région : La Montbéliarde et le Comté
En Franche-Comté, même si l’ensilage n’est pas toléré pour le comté et même si l’élevage en stabulation est prohibé, ce n’est pas pour autant que les vaches laitières finissent mieux leur vie d’exploitation… Et pourquoi ça ? la réponse est ici !

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Les bovins

Les vaches sont destinées dès leur naissance à servir de viande ou de production de lait. On distingued’ailleurs quatre grands « types » de vaches : lesvaches laitières, lesvaches allaitantes ou vaches à viande, les races mixtes et les rustiques. L’expression « vaches de réforme » désigne les vaches abattues pour production insuffisante, stérilité, troubles infectieux, troubles de locomotion, etc. Ce sont les plus consommées en France. L’âge moyen d’une vache laitière de réforme est compris entre 5 et 8 ans. Les vaches allaitantes (à viande) sont abattues entre 8 et 15 ans.

Cinq races seulement (sur 45 recensées) représentent 85 % du cheptel bovin français : la Prim’Holstein, la Charolaise, la Normande, la Montbéliarde et la Limousine. Le cheptel national représente près de 8,5 millions de têtes.

Ces données brutes ne remplacent pas quelques informations sur les conditions d’élevage. Peu d’images de l’industrie de la viande sont montrées, hormis, par exemple, un joli dessin d’un cochon souriant sur un bâton de saucisson et tout produit animal en barquette… La réalité est tout autre…

  1. Les veaux
  2. Les vaches laitières
  3. Les bovins pour la viande
  4. Les produits (cuir, graisse, etc.)

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