En Europe, 80 % des œufs sont issus d’élevage en batterie.
“Quel que soit le mode d’élevage, les oeufs éclosent dans d’immenses couvoirs. A l’éclosion, les poussins sont triés : les mâles (qui ne pondent évidemment pas d’oeufs) sont éliminés, soit gazés, soit broyés. Les souches de gallinacés utilisées pour les élevages de poules pondeuses sont différentes de celles utilisées pour les poulets de chair (poulets élevés pour leur viande).”
[citation du site de L214, voir le dossier Oeufs et poules pondeuses)
À l’état naturel, une poule pond 12 à 24 œufs/an ;
En batterie, le chiffre passe à 300 œufs/an… Une preuve que la ponte des œufs est bien une fonction physique et non un signe psychologique de bien être !!!
La (courte) vie d’une poule pondeuse se résume en quelques termes :
– Des médicaments, vaccins et hormones vont faire partie de leur alimentation pour améliorer leurs conditions de vie… euh ! la rentabilité plutôt !!!
– Débecquage à l’arrivée : mutilation qui consiste en une amputation d’une partie du bec avec une lame chauffée à rouge.
– Enfermées dans des cages par groupe de 5, chacune possède une place équivalente à une feuille A4 ; elles vont devoir pondre leurs œufs sur un sol grillagé, incliné (pour faciliter le ramassage des œufs) sans pouvoir se cacher de ses congénères (ce qui frustre beaucoup la poule). Impossible, de marcher, de déployer ses ailes, de se nettoyer ; pas de sable ou de litière pour se faire un nid.
De plus, de la lumière, artificielle, leur est infligée 23 heures par jour (pour un rendement maximum).
Le grillage au sol va entraîner d’importantes fragilités osseuses, ce qui va par la suite entraîner stress, maladies, ce qui peut engendrer aussi violence, cannibalisme et souvent aboutir à la mort.
Après un an et demi de bons et loyaux services, les poules vont être malmenées lors du ramassage (24 % d’entre elles subissent des fractures), puis transportées à l’abattoir.
La chaleur dans les camions, le long transport, les fractures, etc… vont encore provoquer la mort de plusieurs d’entre elles.
Pendues par les pattes, leur tête passe dans un bac d’eau électrifiée (afin de les étourdir) pour ensuite être égorgée.
Leur chair n’étant pas fameuse au goût, elle servira à la fabrication de potages, de raviolis, de bouillons cubes ou à faire de la nourriture pour chiens et chats.
Votre pouvoir d’achat joue un rôle sur les conditions de vie des poules : à défaut de ne plus consommer d’oeufs, vous pouvez refuser ceux issus d’élevage en batterie :
Comment choisir ses oeufs ?
Retour : les volailles