Brochure “Faire des repas végétaliens (…)”

Notre première brochure vient d’être terminée. Elle s’intitule “Faire des repas végétaliens… quand on est nul.le en cuisine, pas riche et pas très motivé.e”.

Faire des repas végétaliens (...)

Elle s’adresse en effet aux personnes qui auraient (parfois) envie de faire des repas végétaliens plutôt simples et rapides. De façon plus détaillée : elle passe en revue différents ingrédients et méthodes de cuisine, et contient des informations autour de ce régime alimentaire. Le tout agrémenté d’images et de liens internet…

N’hésite pas à nous faire part de tes impressions.
->La dernière version est disponible au format PDF<- parmi d’autres brochures de cuisine (certaines sont vieillottes et contiennent quelques informations dépassées, néanmoins elles restent intéressantes :)).

La viande, impasse alimentaire ?

Steak1Dans le cadre des Rendez-vous du Grenier, des débats sous les toits, le Cable propose la projection du documentaire LAdieu au steak, suivie d’une discussion autour du thème : la viande, impasse alimentaire ?
Jeudi 30 janvier à 20h au Grenier du 4B place du Jura (ou place du Maréchal de Lattre de Tassigny) à BesançonAdieu

Action sensibilisation – Fêtes 2013

Les rues étaient animées, en ce samedi 21 décembre. Passants et stands de toutes sortes occupaient la Place du 8 Septembre. Nous avons tenu une table de presse et distribué des tracts sur le thème des fêtes de fin d’année, nous souhaitions faire réfléchir sur les possibilités de les rendre plus éthiques, à la fois pour les humains et les animaux…

 

Gros plan sur le foie gras avec la projection d’un documentaire sur le sujet et des infos complètes distillées sur des panneaux (site dédié : http://www.stopgavage.com).

Dénonciation de la production de fourrure, aussi inutile que cruelle… (de même : http://www.fourrure-torture.com).

 

Perspectives anti-sexistes (notamment révision de l’attribution de certains jouets en fonction du sexe de l’enfant) et anti-capitalistes (notamment dans la critique de la sur-consommation).
Brochures, badges, brownie et thé à prix libre.

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La justice contre les initiatives militantes pacifistes

Justice aveugleDeux actualités illustrent les connivences entre la justice et les multinationales du commerce et de l’élevage.

L’association L214 a reçu des images et vidéos de deux élevages de poules pondeuses aux conditions catastrophiques et s’est empressée de diffuser un communiqué. La réaction des chaînes distribuant ces œufs ne s’est pas fait attendre puisqu’elles ont obtenu l’interdiction de ces contenus sur le principe de “la protection de la vie privée des éleveurs”. Pour en savoir plus : http://www.l214.com/communication/20130724-elevages-Matines-images-censurees

En Autriche cette fois, la Haute Court de Vienne vient d’annuler l’acquittement de militants anti-fourrure. Ceux-ci ont été attaqués pour avoir menacé des chaînes de magasins d’informer les consommateur sur la production de la fourrure s’ils persistaient à commercialiser les produits en étant issus. Là aussi la liberté d’expression est bafouée, et les initiatives en faveur de la cause animale brimées. Une pétition invite à revendiquer le droit à dénoncer ces pratiques commerciales et ces conditions d’élevage : http://www.vgt.at/actionalert/selbstanzeige/self-indict-fr.htm

Ce n’est qu’en réagissant massivement que l’on peut éviter que ces positionnements ne fassent jurisprudence.

SMAV 2013

Les Semaines Mondiales d’actions pour l’Abolition de la Viande (SMAV) ont pour but d’introduire dans le débat politique et citoyen la question de l’abolition de la production et de la consommation de la chair d’êtres sentients.
Six millions d’animaux terrestres sont tués dans le monde toutes les heures pour être transformés en nourriture. Le nombre d’animaux aquatiques tués est plus élevé encore. La consommation de viande cause plus de souffrances et de morts qu’aucune autre activité humaine alors qu’elle n’est en rien nécessaire.

Mercredi 23 janvier 2013, Place du 8 Septembre, nous avons participé à la SMAV en installant une table d’informations et en proposant des tracts aux passants.
Bon nombre de personnes conscientes de la gravité de la situation sont passées discuter avec nous. 

Certain.e.s déploraient l’existence de l’élevage industriel, d’autres exprimaient leur désir mais leur incapacité à arrêter de manger de la viande, quelques autres étaient eux-mêmes militants. En plus de nombreux tracts d’informations (sur la SMAV, le végétaR/Lisme, notre rapport aux animaux, la fourrure, le foie-gras, la Veggie Pride…), nous avions également disposés des pétitions (contre les poules et les lapins en élevage de batterie, contre la fourrure) sur la table.

La SMAV  en images…

 

Les bovins pour la viande

La viande de bœuf peut avoir deux origines principales :

  • issue de l’activité laitière, les femelles ayant fini leurs « carrières » sont alors destinées à la boucherie.
  • l’élevage de bovins pour la viande elle-même, qui est également fort répandue.

En 2002, la production de viande bovine représentait 25,2 % de la production mondiale de viande, soit 61 millions de tonnes équivalent carcasse, ce qui fait de la viande bovine la troisième en termes de volumes produits après le porc et la volaille.

En France, l’appellation « viande de bœuf » inclut les viandes de tous les gros bovins : vache, taureau, bœuf, taurillon ou génisse. C’est le plus souvent de la viande de vaches de réforme ou de taurillons qui est consommé en France.

  • Le taurillon : mâle non castré engraissé jusqu’à 18 mois et abattu. On lui compte pour ses 600 kg sur la balance, environ 370 kg de « carcasse »*. Ce poids en « carcasse » montre la quantité susceptible d’être récupérée du corps mort de l’animal pour être vendue. Un taurillon abattu plus âgé de 22 à 24 mois (maximum) fera un plus grand profit : pour 750 kg, 450 kg de « carcasse »…
  • Le bœuf : mâle castré vers 10 mois et abattu à 30 mois.
  • La vache de réforme : femelle issue de l’industrie laitière qui, dès son arrivée à un âge entre 3 et 8 ans, est engraissée pour être abattue lorsqu’elle atteindra le poids d’environ 400 kg de « carcasse ».
  • La génisse : femelle, souvent issue de croisements, elle est élevée au pâturage jusqu’à fournir ses 350 kg de « carcasse », son poids étant alors de 600 kg et son âge d’à peine 2 ans ou 2 ans et demie.
  • Le veau : jeune bovin abattu de 3 à 4 mois, dès ses 200 kg atteints, pour en tirer la moitié de poids « carcasse ».

* Chiffre (pour une Salers) à modifier en fonction de la race de la vache.

Leur vie :
Pour les mâles, leur vie est trop courte (jusqu’à 30 mois environ) pour qu’on leur manifeste un grand intérêt : ce sont les élevages intensifs qui les concernent. Ils ont un parcours plus ou moins identique au veau puis en fonction du producteur (naisseur ou engraisseur) il est conservé et engraissé sur place ou envoyé comme broutard* en Italie ou en Espagne par exemple.
*Jeune bovin envoyé en pâturage qui sera abattu vers 9 à 12 mois.
La plupart sont engraissés sur place dans des enclos ou des grandes étables (les stabulations).

Les femelles, elles, qui ont suivi la filière « vaches laitières », pour y revenir avec un autre nom « vaches de réforme » et n’étant plus en état de vêler et d’être tirée au pis, sont engraissées, rapidement, la plupart en stabulation.

Ce que nous pouvons faire au quotidien :

  • se sensibiliser au sort des bovins
  • ne plus acheter de viande de bœuf (vache, taurillon, bœuf, veau, génisse)
  • expliquer à son entourage les conditions de leur exploitation
  • faire appui auprès de vos élus pour des meilleures conditions d’élevage, une publicité pour une moindre consommation ou pour l’abolition de la viande.

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Les veaux

Le veau est un jeune bovin. Ce terme désigne aussi la viande issue de cet animal et vendue dans les boucheries ou à la ferme par les éleveurs ainsi que sa peau transformée en cuir.

En général, le veau est séparé de sa mère dès sa naissance. Les deux meuglent pendant plusieurs jours suite à leur séparation. En temps (qui devrait être) « normal », le veau peut têter jusqu’à 16 fois par jour le pis de sa mère.

Dans une entreprise où les veaux sont conservés et non abattus à la naissance, le mâle pourra être conservé pour quelques semaines en élevage intensif, la femelle est généralement gardée pour être reproductrice. Écornée avec un objet à 400 °C sur le peu de cartilage de la corne en devenir, elle sera inséminée vers l’âge d’un an pour mettre à bas un an plus tard environ. Cycle qui continuera jusqu’à la fin de sa courte vie. Cf Les vaches laitières.

En élevage intensif, le veau est nourri volontairement sans tous les apports nécessaires à sa santé (sans fer, ou d’autre substance, pour obtenir une chair blanche). Ainsi anémié, il est maintenu dans des boxes si étroits qu’il ne peut ni se retourner ni se lécher ni se coucher à l’aise pendant au moins huit semaines. Enfin certains sont carrément enchaînés ou ont la tête coincée entre deux barreaux.

Pour les conserver en vie le plus longtemps possible, jusqu’à l’abattoir, on lui administre des fortes doses d’antibiotiques car il est sujet, comme sa mère la vache laitière, à des troubles chroniques du virus de la diarrhée bovine (BVD) mais aussi de cécité et de pneumonies.

Le veau destiné à la viande est envoyé à l’engraissage (sur place ou ailleurs). Cf Les bovins pour la viande.

Ce que nous pouvons faire au quotidien :

  • ne plus acheter de viande de veau
  • ne plus acheter de produits laitiers en raison du rôle de l’industrie laitière dans la production du veau.
  • expliquer à notre entourage et commerçants les raisons de supprimer cet aliment de leur menu.
  • inciter les élus à passer des lois pour interdire les cages à veaux (ou aussi abolir la viande).

Liens internet :
http://pmaf.org/s-informer/nos-campagnes/veaux.html
http://blog.l214.com/2009/04/10/temoignage-de-deux-ans-en-bts-productions-animales
http://www.ass-ahimsa.net/ferme1.html

Des images ici :
liens à venir

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Les vaches laitières

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Une vache pourrait vivre une bonne vingtaine d’années. Or les exploitations intenses qu’elles subissent (enfermement, inséminations et gestations à répétition, tireuses à lait) font que leur durée de vie est souvent de 3 à 7 ans. Elles sont alors emmenées à l’abattoir.

Elle a sa première insémination à 1 an, elle met bas à 2 ans, elle est à nouveau fécondée 3 mois après chaque vêlage (par insémination artificielle dans 65 à 75 % des cas) ; elle est ensuite maintenue en lactation 7 mois minimum par an et l’éleveur continue à la traire même pendant sa grossesse. Vers 5 ans environ, elle est abattue pour cause de stérilité ou de mauvais rendements. Ainsi, en France, 70 % de la viande bovine provient des vaches laitières.

Lien internet : xxxx

+ Région : La Montbéliarde et le Comté
En Franche-Comté, même si l’ensilage n’est pas toléré pour le comté et même si l’élevage en stabulation est prohibé, ce n’est pas pour autant que les vaches laitières finissent mieux leur vie d’exploitation… Et pourquoi ça ? la réponse est ici !

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Le miel

Le miel est une substance sucrée produite par les abeilles, qui est une réserve de nourriture pour les périodes hivernales, qu’elles stockent dans leur ruche.
L’apiculture est l’élevage d’abeilles pour produire miel, mais aussi pollen, cire, gelée royale et propolis.Certains apiculteurs vont prélever TOUT le miel de la ruche… D’autres ne vont en prélever qu’une partie afin que les abeilles puissent se nourrir correctement.
Pour qu’elles survivent en hiver, le miel prélevé est remplacé par un liquide sucré (moins riche).

Pour produire 500 g de miel, les abeilles doivent effectuer plus de
17 000 voyages, visiter 8 700 000 fleurs, le tout représentant
7 000 heures de travail !!! … Pour, au final, ne pas jouir de ce travail acharné.

Les abeilles se nourrissent où elles veulent : un miel ne peut donc pas être 100 % BIO
(bien que les abeilles fuient généralement les pesticides !)

Avant l’hiver, certains producteurs brûlent leurs ruches par question d’économie mais cette pratique ne se fait pas en France.

« Lorsque l’abeille disparaîtra, il ne restera plus que 4 ans à vivre à l’homme. » Albert Einstein